et on découvre que contrairement aux affirmations fallacieuses de nos grands économistes et des chroniqueurs officiels payés pour rassurer le bon peuple, oui, un pays aussi peut se retrouver en faillite. Que valent alors réellement les "garanties étatiques" et autres "bons d'État," autrefois considérés comme moyen d'économiser en "bon père de famille," telle est la question sacrilège à laquelle personne ne vous répondra. 79% de nos concitoyens auraient donc confiance dans le système bancaire, malgré les si nombreux précédents foireux qui, depuis 3 siècles, ont émaillé l'histoire économique du pays de catastrophes retentissantes dont les "petits" ont toujours fait les frais. Nos voisins d'Allemagne font un rien moins bien (55% de confiance tout de même), et motus et bouche cousue pour les autres.
Il faut dire que dans une Europe démoncratique où on refuse de demander l'avis aux citoyens pour les questions essentielles, où leurs votes contre une Constitution apatride & liberticide sont considérés comme sans intérêt, on ne doit pas s'attendre à grand chose en la matière. Et si d'aventure une majorité de citoyens manifestait son véritable sentiment - qu'on peut entendre dans n'importe quelle file de supérette ou chez le boucher - nous pouvons faire confiance au 4ème Pouvoir, les médias subventionnés, pour une "grande campagne explicative" à même de changer les opinions. Ou plutôt, de faire en sorte que plus personne n'ose exprimer d'opinion divergente par rapport à "ce qu'il faut croire" - le politiquement correct.
Or, en économie comme pour tout, cette "correctitude" (comme dirait une célèbre dame de France ayant faillit battre un spécialiste du kärcher de papier), ce politiquement correct, c'est la garantie de l'échec. La langue de bois, le discours creux, ça ne change rien aux faits. Aussi ces chiffres de confiance dans les banques françaises surprend à plus d'un titre, quand on se souvient des fortunes qu'on coûtées les affaires du Crédit Lyonnais. Ou des péripéties qui ont mené à l'existence de l'actuelle BNP-Paribas. Mais on préfère oublier. La politique de l'autruche ne mène pourtant à rien - chiffres hallucinants de la confiance de nos concitoyens dans leurs banques (enquête Figaro de la semaine), d'autant plus hallucinants qu'entre-temps, on voit des banques européennes s'effondrer, des comptes de dizaines de milliers d'épargnants bloqués pour un temps indéterminable.. L'autruche ne voit pas le danger, mais elle finit dans l'estomac du lion.
Et l'apéro, c'était le système bancaire. Le plat principal, c'est le système industriel. Premières bouchées aux USA, avec les 2 géants Ford et GM. Qui ira vérifier la véracité des comptes publiés par nos grands industriels, si friands d'emprumpts pour "investir et accroître" en dehors de tout besoin direct, réel, concret, dans les pays où se trouvent les moyens de production?... Et le dessert? Les famines du début de l'année ne sont que le début, garanti celui-là bien plus que tout emprumpt de quelqu'État que ce soit. Hélas.
Suite à la crise d'octobre 1929, le système boursier américain a dû attendre 1954 pour se retrouver dans le vert. Il avait chuté de 20%. Ici, en une semaine, la chute de Wall Street a été de 21%. L'internationalisation du système, la suppression forcée et forcenée des économies locales avec leurs moyens de financement adaptés et indépendants, a rendu la crise totale. La Russie s'en sort mieux que les autres, mais est aussi frappée. Les USA sont laminés - pourquoi pensez-vous qu'ils ont essayé de déclencher une guerre mondiale à plusieurs reprises au cours de l'actuelle législature, si liée aux lobbies pétroliers & militaro-industriels? L'Europe est exsangue. L'Asie a montré que le dragon avait bel et bien des pieds d'argile et n'était au mieux que de papier : Pékin détient une fortune de titres américains, qui ne valaient rien mais tous faisaient semblant d'y croire. A présent, c'est terminé.
Comment sortir d'un tel marasme? En tout cas, pas en "refondant le capitalisme" ni en repassant au marxisme. Les 2 ont montré 2 siècles d'échecs et de broyages de peuples.
http://www.lefigaro.fr/marches/2008/10/09/04003-20081009ARTFIG00711-le-systeme-financier-islandais-paralyse-.php
Aurore Pétain avec AFP
10/10/2008
La suspension des cotations intervient après la nationalisation des trois plus grandes banques du pays. La crise du système bancaire islandais, qui représente huit à neuf fois son PIB, met en péril toute l'économie de l'île.
La cotation des actions à la bourse islandaise a été suspendue jusqu'à lundi 13 octobre, «en raison de conditions de marché inhabituelles», selon un communiqué publié par l'opérateur OMX. Les actions des banques et sociétés d'investissement avaient déjà été suspendues lundi pour stopper leur dégringolade. Kristin Johannsdottir, la porte-parole de la place islandaise, n'a toutefois pas précisé si la reprise le 13 octobre serait valable pour les valeurs financières. «Une décision sera prise d'ici là», a déclaré Kirstin Johannsdottir. Les institutions financières avaient subi une forte chute et représentent les 2/3 de l'OMX 15. Depuis le début de l'année l'indice OMX a chuté de 50%.
Cette suspension fait suite à l'annonce jeudi de la nationalisation de la première banque islandaise Kaupthing qui est ainsi la troisième banque a être placée sous le contrôle de l'Etat, après la nationalisation de Landsbanki et de Glitnir. Mardi, elle avait reçu un prêt de 500 millions d'euros de la banque centrale afin d'assurer ses engagements. Cette mise sous tutelle des banques est nécessaire afin d'éviter une faillite qui serait dommageable pour les détenteurs de comptes étrangers. En effet, de part la petite taille du pays, qui ne compte que 320 000 habitants, les banques se sont développées fortement à l'international. La clientèle de Kaupthing est présente en Grande-Bretagne, en Allemagne et en Belgique. Y sont développées les activités d'investissement et de dépôts.
Gordon Brown juge «inacceptable» l'attitude de Reykjavik
Lors de la nationalisation de la banque Landsbanki, l'Etat islandais a procédé au blocage des comptes d'une filiale britannique, la banque en ligne Icesave. Selon le gouvernement britannique, l'Islande aurait refusée de garantir les dépôts des 300 000 clients d'Icesave , s'élevant à 5.1 milliards d'euros. Le premier ministre Gordon Brown, qui s'est porté garant pour ces dépôts, envisage à ce titre d'entamer une procédure judiciaire à l'encontre des autorités islandaises afin de récupérer les sommes dues.
Ces derniers mois, Landsbanki avait adopté une politique particulièrement agressive en proposant de forts taux d'intérêts, l'Islande ayant un taux d'inflation de 14%. Les banques islandaises ont également des participations dans de nombreuses entreprises du secteur non bancaire comme le sport, l'aérien. Elles se sont fortement endettées pour cela. Les activités financières représentant huit fois le PIB du pays, une faillite bancaire pourrait diriger le pays vers une situation de crise.
L'Etat possède maintenant trois banques sous sa tutelle, mais il fait face à des troubles financiers importants. Depuis cette semaine, la Russie, étudie une demande de prêt de 4 milliards d'euros demandée par l'Islande. Ce prêt doit permettre d'augmenter les réserves de change amoindries, suite au retrait des investissements étrangers et ainsi redonner du souffle à la devise islandaise, en chute libre. Si mardi la banque centrale avait décidé de fixer un taux de change fixe de 131 couronnes l'euro, elle y a renoncé mercredi. L'Islande n'a toutefois pas demandé l'aide du FMI, mais le premier ministre Geird Haarde a expliqué lundi au Parlement que les Islandais ne pouvaient pas seul supporter la crise financière.
http://www.telegraph.co.uk/finance/financetopics/financialcrisis/3164407/Financial-crisis-Kaupthing-chief-blames-Icelandic-government-for-financial-meltdown.html
The chairman of Kaupthing blamed the Icelandic government for ruining the island's entire financial system after his bank became the third to be nationalised in three days.
By Rowena Mason in Reykjavik
Last Updated: 6:20PM BST 09 Oct 2008
Kaupthing headquarters in Iceland Photo: KAUPTHING MEDIA CENTRE
Sigurdur Einarsson said the government's decision to buy a 75pc stake in the third-largest bank, Glitnir, started the chain of events that led to the downfall of Kaupthing, the country's largest bank.
"This triggered a series of events which nobody predicted or was able to control," he said, insisting that as late as September 29 the bank had been performing very well.
"Credit rating agencies downgraded their credit ratings for the Icelandic state and the Icelandic banks, and foreign investors unleashed a landslide in which they tried to get rid of Icelandic assets, regardless of how solid they were," he said.
He also blamed the mass withdrawal of funds from Kaupthing Edge for the demise of the bank in Britain, ultimately leading to the total collapse of the organisation.
Kaupthing's UK division, Kaupthing, Singer and Friedlander, was put into administration yesterday, putting the jobs of 770 workers in the City, the Isle of Man, Surrey, Glasgow and Birmingham at risk.
The move to put Kaupthing under state control, came hours after Icelandic Prime Minister Geir Haarde said the seizure of the bank was "unlikely" and despite Mr Einarsson's insistence yesterday that the bank would never be nationalised.
This morning, the board resigned and Kaupthing was put into receivership.
Iceland's Financial Supervisory Authority (FME) said in a statement that domestic deposits at Kaupthing were fully guaranteed.
"The action taken by the FME is a necessary first step in achieving the objectives of the Icelandic Government and Parliament to ensure the continued orderly operation of domestic banking and the safety of domestic deposits," the authority said.
Earlier this week the regulator took over two other large banks – first Landsbanki on Tuesday and then Glitnir yesterday - admitting the banks' debt at nine times Iceland's GDP was overwhelming the economy.
Iceland's financial woes have forced the Icelandic central bank to abandon efforts to defend the country's currency. The country has also sent a delegation to its "new friend" Russia to negotiate a £3bn capital injection.
http://www.rtbf.be/info/societe/consommation/kaupthing-les-comptes-de-milliers-de-belges-geles
10.10.08 - 06:41 Les comptes bancaires de plusieurs milliers de belges sont bloqués : il s’agit des comptes de la banque Kaupthing. Ce gel fait suite aux difficultés rencontrées par la maison mère islandaise.
Terrassée par la crise financière, l'Islande a nationalisé ses 3 principales banques dont les dettes cumulées représentent 12 fois le Produit National Brut du pays.
Aucun retrait n’est possible : 10.000 épargnants belges seraient concernés. La filiale de Kaupthing active chez nous, est en fait, une société de droit luxembourgeois. Et c'est l'autorité de contrôle des marchés du Grand-Duché qui a décidé ce blocage. Mais ensuite Kaupthing Luxembourg elle-même a déposé auprès de la justice luxembourgeoise une demande de mise en sursis de paiement. Cette procédure doit conduire à la désignation, par le tribunal, d'un administrateur. Sous ce régime, tous les paiements de la banque, quels qu'ils soient, doivent être suspendus. Et l'administrateur, en principe, doit faire en sorte de sauvegarder les avoirs des clients. Ce gel devrait au maximun durer trois mois, selon les termes d'une directive européenne. La banque n'est nullement déclarée en faillite. En effet, les avoirs en compte continuent de rapporter des intérêts et les activités de la banque pourraient encore être relancées par la suite. Une des possibilités serait de vendre les activités à une autre banque. Ainsi en Grande-Bretagne, c'est ING qui a repris les activités de Kaupthing.
Pour l'instant, en tout cas, les bureaux de Kaupthing à Bruxelles et à Anvers ont été fermés. Seul un numéro de téléphone est mis à la disposition des clients : le 02/533.16.00. Si le pire devait se produire, les détenteurs d'un compte Kaupthing devraient être indemnisés par un fond des garanties. Mais quel fonds ? Le luxembourgeois ou le belge ? Et jusqu'à quel montant ? 50.000 euros comme l'ont promis les ministres européens mardi ? C’est incertain, puisque cette mesure n'a pas encore été prise formellement. En attendant, le maximum est fixé à 20.000 euros.
Il n'y a pas que des épargnants belges qui sont concernés. En Allemagne, en Norvège et en Finlande, des milliers d'autres clients de filiales de Kaupthing sont dans la même situation. En Grande-Bretagne et aux Pays-Bas, une autre banque islandaise a bloqué les comptes de ses clients.
(avec R. Cornet)
inutile de se ruer sur les automates bancaires & autres distributeurs de billets...
ils sont bloqués, l'argent a fondu comme un glacier islandais soumis au réchauffement climatique global!
http://www.lefigaro.fr/economie/2008/10/10/04001-20081010ARTFIG00258--des-francais-croient-en-la-solidite-de-leur-banque-.php
Carole Papazian
10/10/2008
Selon le dernier sondage OpinionWay pour «Le Figaro» et LCI, les ménages gardent la tête froide face à la crise financière mondiale.
Nicolas Sarkozy a été entendu. En expliquant dès le 25 septembre à Toulon qu'«aucun épargnant ne perdrait un seul euro» du fait de la défaillance d'une banque, en garantissant les épargnants contre les conséquences d'une faillite bancaire, il a visiblement trouvé les bons mots. Pour 82 % des Français, la garantie des dépôts est en effet la mesure la plus appropriée pour «limiter les effets de la crise financière», selon le dernier sondage OpinionWay pour Le Figaro et LCI, réalisé les 8 et 9 octobre.
C'est aussi la mesure jugée prioritaire pour limiter les effets de la crise. Une crise qui n'a pas quitté la une de l'actualité depuis de longues semaines.
C'est d'ailleurs elle, ainsi que l'effondrement des Bourses mondiales, qui est considérée, sans surprise, comme l'événement politique marquant de la semaine pour 64 % des Français.
Le krach, avec des séances de baisse jamais vues à Paris depuis la création de l'indice CAC 40 (- 9 % lundi 6 octobre) n'est plus aujourd'hui affaire de spécialistes : 86 % des personnes interrogées en ont parlé cette semaine avec leur entourage.
Confrontés à un environnement très anxiogène, les Français n'ont pas cédé à la panique. Ils ont préféré entendre les propos rassurants et ne pas s'affoler, alors que le premier ministre a pourtant évoqué «un monde au bord du gouffre par la faute d'un système irresponsable». Aujourd'hui, 79 % disent ainsi avoir confiance dans la solidité de leur banque. Un pourcentage qui atteint même 80 % au sein des catégories socioprofessionnelles les plus élevées.
Des milliards un peu abstraits
Parallèlement, aujourd'hui 67 % des personnes interrogées disent avoir confiance dans la solidité du système bancaire français.
Pour ceux qui ont une épargne placée en actions, la crise, c'est bien sûr du concret. Mais les déboires des banques que l'on règle à coups de milliards, les montants faramineux injectés ici, prêtés là, eux, sont abstraits, tant les chiffres sont grands. «La crise est perçue de manière macroéconomique, mais les Français n'ont pas de très fortes angoisses personnelles», estime Bruno Jeanbart, directeur des études politiques chez OpinionWay.
Plus d'un Français sur deux (54 %) dit «avoir le sentiment que les pays de l'Union européenne prennent des mesures chacun de leur côté». «Le fait d'être confronté à une crise internationale et d'avoir le sentiment que les réponses sont nationales crée un hiatus, et lui n'est pas de nature à rassurer», relève Bruno Jeanbart. La cohésion européenne, elle, doit encore faire ses preuves.
L'intégralité du sondage (pdf)
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2008/10/10/01011-20081010FILWWW00360-banques-des-allemands-en-confiance.php
Source : AFP
10/10/2008
Seuls 55% des Allemands estiment que leurs économies personnelles sont en sécurité grâce à la garantie apportée par l'Etat sur tous les dépôts des épargnants, selon un sondage publié aujourd'hui.
Malgré cette garantie, 37% des Allemands considèrent pour leur part que leur épargne personnelle et leur compte courant n'est pas à l'abri de la crise financière, selon ce sondage Politbarometer pour la chaîne de télévision publique ZDF. Huit pour cent ne se prononcent pas.
En plus de leurs inquiétudes sur leurs propres deniers, les Allemands se montrent de plus en plus pessimistes quant à l'évolution de l'économie du pays. Alors qu'ils étaient 36% en septembre à considérer l'économie "plutôt en recul", ils sont désormais 55% à partager cette opinion.
Le gouvernement allemand a annoncé dimanche une garantie illimitée couvrant toute l'épargne des ménages y compris les dépôts à vue et à terme.
Cette mesure est jugée bonne par 72% des Allemands et mauvaise par seulement 8% d'entre eux, selon le sondage Politbarometer.
Au total, les dépôts des particuliers allemands auprès des banques dépassent 1.600 milliards d'euros.
Les Allemands sont notoirement peu dépensiers, préférant de loin thésauriser. L'an dernier, leur taux d'épargne a atteint 10,5%.
http://www.rtbf.be/info/monde/economie/gm-et-ford-en-difficulte
10.10.08 - 10:14 Jeudi, l’annonce par l’agence de notation Standard & Poor’s des difficultés de trésorerie probables en 2009 des constructeurs automobiles américains General Motors et Ford a provoqué un plongeon de leur titre en Bourse.
"Les deux géants américains de l'automobile,GM et Ford risquent de se retrouver le dos au mur avec un sérieux problème d'argent en 2009". Cette annonce a jeté un froid glacial sur le marché boursier américain et General Motors et Ford ont connu un véritable, "jeudi noir" à Wall Street. Les actions des deux colosses de Detroit, déjà basses, ont chuté fortement. Le titre GM a clôturé en repli de 31,11% à 4,76 dollars, tandis que Ford a dégringolé de 21,81% à 2,08 dollars, des niveaux plus vus depuis les années 50. A ces cours, le numéro un de l'automobile américaine, GM, qui fête cette année son centennaire, ne vaut plus que 2,7 milliards de dollars. Ford, un peu moins mal loti, est valorisé 4,7 milliards de dollars par la Bourse.
C'est l'agence de notation Standard & Poors, bien connue des investisseurs sur les marchés qui a annoncé hier que les deux constructeurs automobiles américains risquent de se retrouver le dos au mur l'année prochaine, après avoir consommé toute leur trésorerie. Et cela ne vise pas uniquement les maisons-mères mais aussi leurs filiales de crédit automobile qui rencontrent déjà d'énormes difficultés de refinancement depuis le début de la crise financière.
GM disposait fin juin de 21 milliards de dollars de liquidités et de 5 milliards supplémentaires en lignes de crédit, dans lesquelles il a puisé ces dernières semaines. Ses marges de manoeuvre sont serrées: selon S&P, GM va brûler jusqu'à 16 milliards de dollars de trésorerie cette année. Pour se donner un peu de marge de manoeuvre, GM a annoncé en juillet des mesures de restructuration supplémentaires, censées permettre de dégager 15 milliards de dollars de liquidités d'ici 2009. Pour sa part, Ford disposait fin juin de 26,6 milliards de liquidités. Quant au vaste prêt de 25 milliards de dollars récemment voté par le Congrès pour aider le secteur automobile américain, il ne suffit pas à rassurer le marché. Son déblocage n'a pas encore été décidé, et cette manne serait sans effet sur les notes de Ford et GM, selon S&P.
Ford et GM sont d'autant plus fragilisés aujourd'hui que le marché américain de l'automobile continue de se dégrader. Jeudi, le cabinet spécialisé JD Power a revu à la baisse son estimation du marché automobile américain en 2008, tablant sur une chute de 16% des volumes vendus par rapport à 2007.
(Avec R. De Broux)
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