mercredi 8 octobre 2008

Krach boursier mondial - Lundi noir, Chine, Belgique, France, USA, etc: la série noire continue

Dans le monde entier, ce lundi 6 octobre 2008 a été un véritable "lundi noir" façon 1929. Les sommes - fictives pour la plupart mais sur lesquelles sont basées les économies des pays de presque toute la planète.. - qui se sont évaporées donnent le tournis. Les sommes que les gouvernements prétendent être à même de débloquer en si peu d'heures, voire de minutes, pour venir au secours des financiers véreux (merci d'excuser notre pléonasme..), donnent à la fois le tournis et la nausée au citoyen lambda. Celui-là même qui n'arrive pas à remplir la cuve à fioul de son chauffage central, le réservoir de sa Saxo 1.1, ou la gamelle de ses gosses qui partent à l'école mais ne mangeront plus à la cantine pour cause de tarif inabordable. Car si un dixième de toutes ces sommes était consacré à résoudre les problèmes financiers de la "plèbe" que ces financiers n'ont de cesse d'escroquer en toute impunité (merci qui? Voyez qui sort ensemble de la même Loge, pardi!), on en aurait finit des millions de pauvres de France, de Belgique, d'Allemagne, etc. Finis les surendettements. Finis les logements insalubres où "il faut bien rester" car pas d'alternative. Oui, la nausée est ce qu'inspirent ces grandes manoeuvres financières avec notre argent, manoeuvres réalisées par ceux qui n'ont pas dû travailler pour le gagner.

En plus, les gouvernements prétendent à présent nous rassurer en "garantissant" les dépôts des particuliers à concurrence de 100.000 euros par personne et par banque de dépôt (20.000 en Belgique mais apparement ça changerait). La question à 5 francs (anciens et dévalués) : où donc les gouvernants vont-ils trouver le "cash-flow", la monnaie sonnante et trébuchante, pour payer réellement si tout s'effondre? Ils n'ont plus rien en caisse donc ils doivent.. emprumpter.. et à qui? Aux banques .. qu'ils sont occupés à sauver de la banqueroute pour cause de beaucoup de chiffres mais pas d'argent réel derrière. Vous avez compris? Alors dormez en paix...

Le plus intéressant, enfin, si vous voulez, c'est l'Asie. Le Japon, torpillé par les Américains grâce à la crise pétrolière qu'ils ont montée de toutes pièces dans les années 1980' (après nous avoir fait le coup en 1973, et nous ne nous en sommes jamais remis), le Japon se retrouve en première ligne. Son économie allait un peu mieux. D'où les rapaces de la finance apatride ont transféré leurs activités vers sa monnaie. On va vite voir les effets bénéfiques de cette race à supprimer d'urgence.
Et enfin, la Chine. Jusqu'à présent, la Chine disposait d'une arme de destruction massive contre les USA : elle était bénéficiaire d'une très très importante partie des dettes publiques américaines. Seulement voilà, la solvabilité de l'État nord-américain est à présent dévoilée au grand jour : elle est aussi forte que celle de l'Islande. Le tigre chinois se retrouve avec des reconnaissances de dettes aussi intéressantes à posséder que celles des fameux emprumpts russes de triste mémoire, au début du 20ème siècle. Car désormais, si c'était encore douteux pour certains acharnés partisans du système économique américain, il n'y a plus moyen de penser autre chose que ceci : la monnaie américaine, c'est de la monnaie de singe, juste bonne pour jouer au "monopoly"


A bank employee counts US dollar notes at the Korean Exchange Bank in Seoul on October 7. Asian stock markets have plunged again in early trade as fear-stricken investors saw no end in sight to the crisis rocking global financial markets.
(AFP/Jung Yeon-Je)

Un petit coup d'oeil en Belgique, où se trouve la capitale administrative de l'Europe (pour le moment encore, à moins qu'une guerre..). On y retrouve en concentré les dérives qui frappent un peu partout, et les mêmes recettes pour "sortir de la crise" - mais sortir qui? Les financiers, bien entendu.
Citibank a arnaqué les clients Belges mais pas de risques pour le groupe bancaire américain, aucun politicien ne réagira. On obéit au maître de Wall Street.
Ensuite, la Poste belge n'est plus maître des sous des épargants belges. Elle qui gérait une partie importante des pensions, voilà que tout cet argent file sous bannière française. Nous espérons pour m. Bart De Wever (parti fasciste NVA, allié des démocrates-chrétiens flamands) que ceux de sa famille qui sont pensionnés ont leur argent ailleurs, sinon les discussions à la table de famille vont être très cocasses dimanche prochain. Car avec sa soeur qui est chômeuse à Arlon (en Wallonie, rendez-vous compte) et son frère économiste qui dénonce ses projets fous de destruction de ce pays pour le remplacer par des ensembles économiquement invivables, même dans le cas de la Flandre, si maintenant l'argent de pension de sa famille passe en France, il va en vomir son waterzooi.
Et enfin, le "taureau de Vilvoorde", surnom donné à l'ancien premier ministre belge, le démocrate-chrétien flamand Jean-Luc Dehaene, est nommé à la tête du conseil d'administration de Dexia. Quand on se souvient de certaines "casserolles" très retentissantes qui sont encore bien accrochées à ses basques, comme son rôle dans le démantèlement de l'ancienne compagnie aérienne belge la Sabena, une des plus vieilles compagnies du monde, ou son chouchoutage en faveur des escrocs de "Leernhout & Hauspie", on a des raisons légitimes de douter. Un de nos lecteurs nous rappelle aussi son lien avec les pétroliers, et nottament les contrats qu'il aurait fait signer avec la dictature d'Ouzbékhistan, à une époque où cette dernière réglait ses problèmes de population mécontente à grands coups de mitrailleuse dans les foules (si possible de préciser les dates, la rédaction vous remercie). En tout cas, en Europe, c'est un dirigeant qui n'aura pas marqué les esprits par son ouverture aux besoins des petites gens qui font l'immense majorité des peuples. Équilibre franco-belge oblige, on lui adjoint un favori de Sarkozy. Le groupe franco-belge Dexia aurait plutôt urgent besoin d'une équipe d'émules d'Hercules pour nettoyer ces écuries d'Augias de la mauvaise gestion financière. Il semble qu'on lui ait envoyé des fossoyeurs. Les finances des collectivités locales vont en pâtir, et donc tout le monde.


dessin copyright La Libre Belgique

Crise financière: Citibank a trompé les épargnants (député sp.a)
Samedi 4 Octobre 2008
http://www.skynet.be/actu-sports/actu/detail_crise-financiere-citibank-trompe-les-epargnants-depute-spa?id=411628

(Belga) La banque Citibank a offert à des milliers d'épargnants des placements prétendument conservateurs, alors que ces produits n'étaient pas sûrs, a affirmé samedi soir à la télévision le député sp.a Hans Bonte. La Deutsche Bank et Ethias auraient également proposé de tels placements.
Crise financière: Citibank a trompé les épargnants (député sp.a) "Dans leurs publicités, les banques parlent d'une protection du capital de départ et de taux d'intérêts garantis. Mais on ne lit qu'en petites lettres que la garantie ne provient pas de la banque elle-même, mais de Lehman Brothers (établissement américain qui a fait faillite en septembre, ndlr) ", a-t-il dit. Selon M. Bonte, Citibank a commercialisé de manière très attractive 14 produits garantis par Lehman Brothers. Elle a adressé dans les derniers jours de lettres à ses clients pour les prévenir qu'ils pouvaient faire une croix sur leurs intérêts ou sur leur capital, a-t-il affirmé. Le député a accusé la banque d'avoir commis des "infractions massives à la législation sur la publicité mensongère". Il juge inacceptable que les clients n'aient pas été informés des difficultés de Lehman Brothers, qui étaient connues depuis le mois de mars. (CYA)



BNP possède 50 pc de la Banque de La Poste
Mardi 7 Octobre 2008
http://www.skynet.be/actu-sports/actu/detail_bnp-possede-banque-poste?id=412307&show_comments=1

(Belga) Avec le rachat de Fortis par la banque BNP Paribas, la Banque de La Poste est devenue propriété, à hauteur de 50 pc, du groupe bancaire français, révèle mardi un quotidien économique.
La Banque de La Poste était auparavant une joint venture 50/50 de La Poste et de Fortis. Selon La Poste, aucun changement n'est prévu et la structure actuelle demeure. "Il n'y a pas de raison de revoir notre relation avec BNP", dit La Poste. L'information a été confirmée par BNP Paribas. La Banque de La Poste a enregistré l'année dernière 289 millions de chiffre d'affaires et 12,5 millions d'euros de bénéfice. (NLE)



Les perspectives pour BNP Paribas sont négatives
http://www.lalibre.be/actu/actualite/article/450765/les-perspectives-pour-bnp-paribas-sont-negatives.html

Belga
Mis en ligne le 06/10/2008
L'agence de notation Standard & Poor's a modifié la perspective associée à la note à long terme de BNP Paribas. Celle-ci passe de "stable" à "négative", a annoncé Standard & Poor's dans un communiqué diffusé lundi soir.
Selon l'agence de notation, la modification de la perspective fait suite à l'annonce de BNP Paribas de l'acquisition de l'essentiel des activités de Fortis en dehors des Pays-Bas.
Si les notes à long terme "AA+" et à court terme "A-1+" de BNP Paribas sont actuellement confirmées par Standard & Poor's car elles reflètent la solidité de son profil opérationnel et de son profil financier, elles pourraient être abaissées si l'intégration de Fortis présentait des difficultés inattendues et que BNP Paribas ne parvenait pas à rétablir la crédibilité de la marque Fortis, dit Standard & Poor's.
Selon l'agence de notation, la transaction opérée par BNP Paribas est conforme avec la stratégie du groupe sur le marché européen. Le nouveau groupe deviendra la première banque commerciale en Belgique et au Luxembourg. L'opération ne devrait avoir qu'un impact modéré sur le profil financier du groupe mais elle "présente des risques financiers et des risques d'exécution pour l'ensemble des acteurs du secteur bancaire", selon le communiqué de Standard & Poor's.
"Il est essentiel que BNP Paribas rétablisse rapidement l'image de Fortis aux yeux des clients de ce dernier. Si BNP Paribas maintient de bons résultats ainsi qu'un profil de risque stable et que l'intégration de Fortis se déroule bien, la perspective pourrait être ramenée de "négative" à stable", conclut le communiqué.



Crise: inquiétudes sur les banques, les marchés font du yo-yo
Mardi 7 Octobre 2008
http://www.skynet.be/actu-sports/actu/detail_crise-inquietudes-sur-les-banques-les-marches-font-yoyo?id=412498

(Belga) Une nouvelle nationalisation bancaire en Islande ainsi qu'une série d'informations sur les banques britanniques ont rendu les marchés ultra-nerveux mardi, au lendemain d'un "lundi noir" boursier, tandis que les dirigeants européens s'apprêtaient à renforcer la protection des épargnants.
L'Islande a annoncé mardi la nationalisation de la deuxième banque du pays et l'octroi par la Russie d'un prêt de 4 milliards d'euros pour aider le pays nordique, dont l'économie menace de vaciller en raison de la crise financière internationale. Mais le vice-ministre des Finances russe Dmitri Pankine a démenti l'octroi de ce prêt. L'économie islandaise est largement basée sur son système financier, qui représente huit à neuf fois son PIB. Plusieurs banques européennes ont dû démentir des besoins de capitaux. Deutsche Bank, la première banque privée allemande, a indiqué qu'elle ne prévoyait pas d'augmentation de son capital, pour couper court à des rumeurs qui faisaient plonger le titre. A la mi-journée, l'action perdait encore 8,37%. En Grande-Bretagne, le directeur général de la banque Barclays, John Varley, a nié également que son groupe ait demandé une injection de capital au gouvernement, affirmant qu'il n'avait "aucune raison de le faire". La banque Lloyds TSB, qui vient de racheter sa rivale HBOS, a pour sa part admis qu'elle recherchait "des opportunités" pour lever du capital", après que la BBC eut rapporté qu'elle avait fait lundi une telle demande au gouvernement, avec Royal Bank of Scotland et Barclays. Ces révélations de la BBC ont fait s'effondrer les titres des trois banques, Royal Bank of Scotland perdant, à un moment, plus de 30%. De son côté, l'action de la banque franco-belge Dexia poursuivait sa dégringolade, au lendemain d'une chute de 20,29%, l'arrivée à la tête du groupe de Jean-Luc Dehaene et Pierre Mariani ne suffisant pas à calmer les inquiétudes. En milieu de journée, Dexia reculait de 8,33%. Côté politique, les ministres des Finances de l'Union européenne, réunis à Luxembourg, pourraient annoncer un relèvement de la garantie dont peuvent disposer les épargnants en cas de faillite de leur banque, pour la faire passer de 20.000 à 100.000 euros, dans une première réponse concrète à la crise. En attendant, les instituts d'émission continuaient d'injecter des liquidités dans le système pour pallier la méfiance des banques qui refusent de se prêter de l'argent entre elles. La Banque centrale européenne (BCE) a alloué mardi 50 milliards de dollars puis 250 milliards d'euros, tandis que la Banque du Japon (BoJ) annonçaient l'injection de 1.000 milliards de yens (7,25 milliards d'euros). (VVA)



Fillon : "Il n'y aura pas de faillite de banque en France"
source
On croirait entendre le gouvernement lors du passage du nuage toxique de Tchernobyl sur toute l'Europe : dormez en paix braves gens...



De nombreuses banques américaines devraient s'écrouler en 2009
http://www.lalibre.be/actu/actualite/article/450747/de-nombreuses-banques-americaines-devraient-s-ecrouler-en-2009.html
AP
Mis en ligne le 06/10/2008
Nombre de banques américaines ne passeront probablement pas 2009 malgré le plan de sauvetage de 700 milliards de dollars (515 milliards d'euros) du gouvernement fédéral. Mais combien de ces établissements disparaîtront-ils, et comment les autorités gèreront-elles cet aspect de la crise? Là est la question.
Fragilisée par les pertes colossales liées aux prêts hypothécaires à haut risque, les désormais fameux "subprimes", la banque vit ses heures les plus difficiles depuis la crise des caisses d'épargne ("Savings and loans") au début des années 1990. A l'époque, plus de 800 institutions bénéficiant de la garantie de l'Etat fédéral sur les dépôts avaient fait faillite sur trois ans.
L'assainissement avait duré dix ans et coûté entre 170 et 205 milliards de dollars (entre 125 et 151 milliards d'euros) aux contribuables américains, en chiffres corrigés de l'inflation. Le plan Paulson de rachat des créances douteuses devrait sauver certaines institutions, mais les analystes doutent que cela suffise à éviter un grand chambardement. "Cela va aider mais cela ne suffira pas" car de nombreuses banques devront garder des créances à risque, estime Jaret Seiberg, analyste chez Stanford Financial.
Il s'attend à l'effondrement d'une centaine de banques aux Etats-Unis l'an prochain. Cependant les faillites devraient être beaucoup moins nombreuses qu'à la fin des années 80 et au début des années 90, ne serait-ce que parce que le pays compte environ 8.000 banques de moins qu'en 1988. Ce qui ne signifie pas que le coût en sera moindre: les établissements sont bien plus gros qu'il y a 20 ans, en vertu de lois adoptées dans les années 1990. "Je ne vois pas pourquoi les choses seraient si différentes cette fois", avance Joseph Mason, économiste ayant travaillé pour le Trésor américain dans les années 1990 et aujourd'hui professeur de finances à l'Université d'Etat de Louisiane. "On s'est lâché, les gens et les entreprises ont emprunté au-delà de leurs moyens. On a eu une bulle et maintenant, on veut revenir à la normale. Est-ce que ce sera indolore? Non", conclut-il.
La facture s'annonce salée pour le Federal Deposit Insurance Corp. (FDIC), le fonds fédéral qui garantit les dépôts dans les banques et caisses d'épargne à hauteur de 250.000 dollars (183.513 euros) par compte. Avant le plan de sauvetage, ce plafond était fixé à 100.000 dollars.
En se fondant sur les statistiques remontant à la crise des caisses d'épargne, Joseph Mason estime que la crise actuelle devrait porter sur un total de 1.100 milliards de dollars de dépôts, et que l'assainissement devrait cette fois coûter entre 140 et 200 milliards de dollars (entre 103 et 147 milliards d'euros) au FDIC.
Dans les neuf premiers mois de l'année, 13 banques et caisses d'épargne ont fait appel au fonds fédéral, soit plus que durant les cinq dernières années. Au 30 juin, 117 établissements figuraient sur sa liste noire, soit environ 1% seulement des près de 8.500 institutions assurées. En 1991, environ 10% du secteur était inscrit sur la liste du FDIC: on peut donc se demander si le Fonds ne sous-estime pas l'ampleur du problème actuel. On note ainsi que les avoirs des 117 établissements jugés à risque s'élèvent à un total de 78 milliards de dollars (57 milliards d'euros), alors que ceux de deux institutions en péril, la Washington Mutual Bank (WaMu) et Wachovia, représentent à eux seuls plus de 1.000 milliards de dollars.
La faillite de la WaMu fin septembre est la plus lourde de l'histoire des Etats-Unis, avec des avoirs de 307 milliards de dollars (226 milliards d'euros), mais le FDIC espère ne rien débourser puisque la banque JP Morgan Chase & Co. a accepté de reprendre les dépôts et la plupart des actifs de WaMu pour 1,9 millliard de dollars (1,3 milliard d'euros).
Les perspectives semblent encore plus sombres si l'on en croit les projections de l'agence Bauer Financial, qui s'appuie sur 25 ans de documents du FDIC pour conclure que 426 banques et caisses d'épargne garanties, soit environ 5% du total, sont confrontées à des problèmes majeurs. Les banques les plus menacées sont concentrées en Californie, en Floride, en Géorgie, dans l'Illinois et le Minnesota.
Mais James Barth, chef économiste de l'agence de régulation du secteur de l'épargne dans les années 1980, juge la situation moins inquiétante qu'à l'époque.
Les plus optimistes pour l'avenir sont assurément les grandes banques en bonne santé comme JP Morgan, Citigroup ou Bank of America, qui en profitent pour dévorer des concurrents en difficulté. Quant aux petits établissements aux comptes relativement sains comme la Clifton Savings Bank, dans le New Jersey, ils espèrent récupérer des clients attirés par une gestion de leur argent "à l'ancienne", moins risquée.


Former Belgian Prime Minister Jean-Luc Dehaene is seen in Brussels, in this Tuesday June 8, 1999 file photo. Belgium's former Prime Minister Jean-Luc Dehaene is to head the board of the struggling Franco-Belgian financial service group Dexia, Belgium's Prime Minister Yves Leterme announced Tuesday, Oct. 7, 2008, after an overnight crisis meeting in Brussels.
(AP Photo/Yves Logghe, File)


Un lundi noir pour Dexia
Ph. Law.
http://www.lalibre.be/economie/actualite/article/450773/un-lundi-noir-pour-dexia.html

Mis en ligne le 07/10/2008
Le titre du groupe a perdu jusqu'à 30 pc lundi en bourse. L'augmentation de capital de 6,4 milliards d'euros ne rassure pas les marchés. Dexia aurait encore besoin d'argent. Une structure regroupant les actifs non rentables pourrait être créée.
Le mauvais scénario qui a conduit dimanche soir à la prise de contrôle de Fortis par BNP Paribas serait-il en train de se reproduire pour le groupe Dexia ? L'action a connu un lundi noir, avec une chute spectaculaire du cours. En début d'après-midi, la chute dépassait même les 30 pc avant de se stabiliser à -21,16 pc à la clôture de la Bourse de Bruxelles. Des réunions ont eu lieu toute la journée entre les acteurs du dossier pour examiner la situation du groupe bancaire et tenter d'enrayer la dégringolade.
A midi, le Premier ministre Yves Leterme (CD&V) a eu un déjeuner de travail avec les actionnaires et des représentants des Régions pour une éventuelle restructuration du groupe belgo-français. "Nous avons fait un tour technique pour savoir notamment quelle gouvernance il faut pour Dexia. La question est de savoir aussi comment gérer le problème des liquidités et la crise de confiance qui secouent tout le secteur et qui pénalisent Dexia", nous a confié un responsable politique proche du dossier.

Dexia France à part
Malgré les 6,4 milliards d'euros apportés la semaine dernière, sous forme d'augmentation de capital par la Belgique et la France (voir infographie), Dexia aurait encore des problèmes de liquidités, une situation que semble confirmer les déclarations du Premier ministre Yves Leterme. Selon nos informations, le groupe bancaire aurait encore besoin de quelques milliards d'euros pour rassurer les marchés. Une des solutions envisagées serait la mise en place d'un véhicule financier dans lequel seraient versés les actifs non rentables, comme la filiale américaine FSA. Une scission de la filiale française du reste des activités belgo-luxembourgeoises n'est pas exclue. La Commission bancaire, financière et des assurances (CBFA) se serait d'ailleurs opposée à une opération de transfert de fonds de la Belgique vers la France.
Après sa réunion avec les actionnaires et représentants des Régions, Yves Leterme a eu, de 15h30 à 16h30, un contact avec les syndicats de Fortis pour les rassurer sur l'avenir après la prise de contrôle de BNP Paribas, qui détient désormais 75 pc du bancassureur ex-belgo-néerlandais.

Yves Leterme rassure
Il a aussitôt pris l'avion, un Falcone, avec son ministre des Finances, Didier Reynders (MR), pour Paris. Au programme : une rencontre décidée en urgence avec le président français, Nicolas Sarkozy, pour discuter des problèmes de Dexia. A l'issue de la réunion qui a duré un peu plus d'une heure, Yves Leterme annonçait des "initiatives" qui allaient être prises "dans les jours qui viennent" pour renforcer le groupe bancaire belgo-français. "Sur les éléments fondamentaux du groupe Dexia, il n'y a pas vraiment de craintes à avoir, c'est un problème temporaire. Nous sommes résolus à faire face ensemble, le gouvernement belge et le gouvernement français, à ces problèmes", a-t-il rassuré. Un consensus a été dégagé sur le nom du futur patron de Dexia et ce serait un Français. Comme nous vous l'annoncions ("LLB", 6/10), le nom de Pierre Mariani, ex-chef de cabinet de Nicolas Sarkozy (quand il était ministre du Budget) et actuellement membre du comité exécutif de BNP Paribas revient avec insistance.
La réunion avec Nicolas Sarkozy étant bouclée, Yves Leterme et Didier Reynders ont repris le Falcone pour Bruxelles où ils ont atterri aux alentours de 21h. Juste à temps pour présider un conseil des ministres, ajouté dans la journée pour 21h30 afin d'informer les ministres du gouvernement fédéral des discussions de la journée sur Dexia. Du côté du groupe, un conseil d'administration de Dexia a eu lieu hier soir à 19h30.



AFP
Mis en ligne le 07/10/2008
Les marchés d'Asie ont à nouveau été secoués mardi, sur fond de krach et de dépréciation galopante du dollar face au yen, tandis que les pays de l'Union européenne tentent de réagir pour protéger l'épargne des particuliers et le système financier.
Au lendemain d'une dégringolade généralisée des Bourses mondiales, les places financières d'Asie ont démarré la journée sur un vent de panique, même si la modération est peu à peu revenue dans les salles de marché. L'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo a ainsi brièvement plongé sous la barre des 10.000 points pour la première fois en plus de cinq ans après une chute de 5,32% en matinée, avant de réduire les pertes à -3,03% en clôture. "Le marché continue à paniquer", a commenté Satoru Ogasawara, stratège au Crédit Suisse. "A Tokyo, les cours chutent mais le volume des transactions est lourd. Cela veut dire que beaucoup de gens sont tout simplement en train de brader leurs actions à la hâte", a-t-il expliqué. Selon les opérateurs, c'est principalement la chute du dollar face au yen qui inquiète les investisseurs, car ce phénomène pénalise fortement les exportateurs japonais déjà affectés par le recul de la demande aux Etats-Unis.
La séance s'est avérée plus chaotique ailleurs. Sydney, qui avait démarré largement dans le rouge, a rebondi subitement et a fermé en hausse de 1,68%, la banque centrale australienne ayant entretemps annoncé l'abaissement d'un point de son taux d'intérêt directeur à 6%.
Les déboires économiques aux Etats-Unis et en Europe ayant fait de la monnaie japonaise une valeur refuge, le billet vert se rapproche ces derniers jours de la barre psychologique des 100 yens. Il a atteint lundi soir à New York les 100,24 yens, son plus bas niveau en sept mois, mais se reprenait légèrement mardi pour s'échanger à 102,91 yens vers 06H00 GMT. La propagation de la crise financière en Europe amplifie en outre la chute de l'euro, qui a touché lundi un nouveau plus bas face au billet vert depuis plus de quatorze mois, à 1,3441 dollar. L'euro remontait toutefois aux alentours de 1,3540 dollar mardi vers 06H00 GMT.
En Europe, mardi matin, les cotations ont été de nouveau suspendues sur les deux bourses de Moscou, le RTS et le Micex, avant même l'ouverture de la séance.



Fed to buy massive amounts of short-term debt
http://news.yahoo.com/s/ap/20081007/ap_on_bi_ge/financial_meltdown

By JEANNINE AVERSA, AP Economics Writer 4 minutes ago
WASHINGTON - The Federal Reserve announced Tuesday a radical plan to buy massive amounts of short-term debt in a dramatic effort to break through a credit clog that is imperiling the economy.
The Federal Reserve, invoking Depression-era emergency powers, will buy commercial paper, a short-term financing mechanism that many companies rely on to finance their day-to-day operations, such as purchasing supplies or making payrolls.
In more normal times, about $100 billion of these short-term IOUs were outstanding at any given time, sold by companies to buyers that included money market mutual funds, pension funds and other investors. But this market has virtually dried up as investors have become too jittery to buy paper for longer than overnight or a couple days.
That has made it increasingly difficult and expensive for companies to raise money to fund their operations. Commercial paper is a way of borrowing money for short periods, typically ranging from overnight to less than a week.
The unstable situation has left many companies vulnerable. The notion under the plan is for the government to provide a "backstop" that would give companies a new place to get cash, the Fed said. The action makes the Fed a crucial source of credit for nonfinancial businesses in addition to commercial banks and investment firms.
The Fed's action initially helped lift investors' spirits, although concerns about the economy dampened their enthusiasm. The Dow Jones industrials rose 45 points in morning trading, a day after a huge selloff put the Dow below 10,000 for the first time in four years.
The Fed said it is creating a new entity to buy three-month unsecured and asset-backed commercial paper directly from eligible companies. It hopes to have the program up and running soon, Fed officials said.
Fed officials said they'll buy as much of the debt as necessary to get the market functioning again. They refused to say how much that might be, but they noted that around $1.3 trillion worth of commercial paper would qualify.
"The commercial paper market has been under considerable strain in recent weeks as money market mutual funds and other investors" have become increasingly reluctant to buy commercial paper, especially longer-dated maturities. As the market for commercial paper shrank, the Fed said rates on the longer-term debt "increased significantly," making it more expensive for companies to borrow.
The Treasury Department, which worked with the Fed on the program, said the action is "necessary to prevent substantial disruptions to the financial markets and the economy."
The Treasury will provide money to the Federal Reserve Bank of New York to support the new program, the Fed said. Fed officials would not say how much but believed it would be substantial. The money would not come from the $700 billion financial bailout President Bush signed into law on Friday.
If a company's commercial paper is not backed by assets or other forms of security acceptable to the Fed, the company could pay an upfront fee, the central bank said. The amount of such a fee has not yet been determined.
The Fed said it hoped its effort would jolt the commercial paper market back to life.
"This facility should encourage investors to once again engage in term lending in the commercial paper market," the Fed said. That should eventually spur financial companies to lend to each other and to their customers, including consumers, the Fed said.
The Fed said it planned to stop buying commercial paper on April 30, 2009, unless the Federal Reserve board agrees to extend the program.
There was $1.61 trillion in outstanding commercial paper, seasonally adjusted, on the market as of last Wednesday, according to the most recent data from the Fed. That was down from $1.70 trillion in the previous week. Since the summer of 2007, the market has shrunk from more than $2.2 trillion.
Pressure also is growing on the Fed to reverse course and order a deep reduction in its key interest rate, now at 2 percent. Such a move would be aimed at reviving the moribund economy by encouraging consumers and businesses to boost their spending. Many predict the Fed will act on or before its next meeting on Oct. 28-29. And, some believe it could be part of a broader coordinated move with central banks in other countries.
Fed Chairman Ben Bernanke may offer clues on the Fed's next move when he speaks Tuesday afternoon on the economic outlook and developments in financial markets.
President Bush also was set to talk about the government's bailout effort, which lets the government buy rotten mortgages and other bad debts from banks and other financial institutions. By getting these bad debts off bank's balance sheets, they might be in a better position to raise capital and more willing to lend to each other and to customers.
The Fed pledged Monday to take "additional measures as necessary" to battle the worst credit crisis in decades.
Treasury Secretary Henry Paulson has tapped a former Goldman Sachs executive to be director of the government's bailout program. Neel Kashkari, who has worked with Paulson at the department since July 2006, was chosen Monday as the interim head of the government's unprecedented effort to unclog the credit markets.
Kashkari, who was a vice president in Goldman's San Francisco office before joining the department, is one of four former executives from the firm now working feverishly to resolve the financial crisis.
The lending lockup is a key reason why the U.S. economy is faltering. Unable to borrow money freely or forced to pay a high cost to borrow, employers are cutting jobs and reducing capital investments. Consumers have retrenched.



La crise force les familles espagnoles à cohabiter
Par Elodie Cuzin | Journaliste | 07/10/2008 | 12H22
http://www.rue89.com/ibere-espace/2008/10/07/la-crise-force-les-familles-espagnoles-a-cohabiter

Ce n’est plus la fête à la maison chez les espagnols. L’explosion de la bulle immobilière, la crise financière internationale et l’augmentation des prix forcent de plus en plus de couples à rester ensemble même s'ils rêvent de divorce.
Déjà tendus, ils doivent en plus parfois supporter le retour au nid de leurs grands enfants, qui avaient difficilement pris leur envol avant d’être forcés de rentrer chez papa-maman faute de pouvoir payer leurs loyers.
Après des années de boom, l’Espagne accumule les mauvaises nouvelles depuis des mois et les gros titres témoignent jour après jour de la détérioration fulgurante de son économie. L’époque où l’on construisait plus de 500.000 nouveaux logements par an semble bien révolue alors que le marché immobilier est bloqué, les prix en berne et le nombre de sollicitations de nouveaux prêts au logement en chute libre.
Faute de pouvoir revendre leur appartement, les couples divorcent moins.
Mauvais temps pour les couples qui ne s’entendent plus : en plus de la perspective du coût du divorce (frais de procédure, pensions alimentaires…), ils sont aujourd’hui assommés par des remboursements mensuels qui ne cessent d’augmenter, (les ménages espagnols s’endettent en grande majorité à taux variables) et inquiets à la perspective de ne pouvoir revendre qu’à pertes l’appartement conjugal.
Résultat, le nombre de divorces baisse en Espagne alors même que le gouvernement socialiste a introduit une forme de procédure simplifiée en 2005 : -18 % au premier trimestre 2008, comparé avec la même période un an plus tôt. En 2007, le nombre de ruptures officialisées avait déjà chuté de 5,8%, selon l’Institut National des Statistiques espagnol. Avocat et directeur d’un site de conseils légaux en ligne, Separaciononline.com, Alberto Rubio confirme cette tendance :
« On constate normalement un pic de demandes d’informations sur le divorce au retour des vacances d’été -lorsque les couples qui se supportent à peine pendant l’année sont forcés de se voir 24h/24h- mais pas lors de cette rentrée. On a même vu une baisse. »
Une chute des demandes estimées à 30% par le journal El Periodico.
Les couples se donnent une nouvelle chance, tentent de se supporter au quotidien… Ou « décident de divorcer sans dire au juge qu’ils continueront à vivre sous le même toit, pour ne pas compliquer la procédure », selon Alberto Rubio.
Touchés par la crise, les jeunes retournent parfois vivre chez leurs parents
Déjà peu festive, l’ambiance dans ces foyers peut empirer après un coup de sonnette fatidique : leur enfant, dépassant parfois la trentaine, demande à rentrer au foyer. Traditionnellement, les jeunes Espagnols figurent déjà parmi les Européens qui mettent le plus longtemps à s’émanciper, 55% des 18-34 ans vit encore chez ses parents et près d’un quart des 30-34 ans, selon le Conseil de la Jeunesse d’Espagne. La crise commence en plus à faire regretter ceux qui avaient, eux, déjà sauté le pas.
Avec la population étrangère, les jeunes sont les plus touchés par la situation économique actuelle. Syndicats et observateurs confirment que le retour a déjà commencé et s’attendent à ce qu’entre 20 et 25% des jeunes qui se sont émancipés lors des deux dernières années rentrent bientôt au bercail parental. Plus de la moitié des 710 000 qui vivent seuls ont de toutes façons déjà besoin de l’aide parentale, selon le quotidien gratuit 20 Minutos. Juanjo Lopez du Syndicat des Etudiants avertit :
« Nous n’avons pas encore vu le pire de cette crise et les jeunes sont déjà parmi les plus affectés. Ils risquent de beaucoup souffrir car ils ont souvent des contrats précaires, en première ligne en temps de difficultés. »
Une étude récente montrait en effet que le retour « à la maison » était surtout motivé par la précarité de l'emploi, le chômage, qui touchait 12,3% des 18-34 ans au premier trimestre 2008, et les bas salaires : un peu plus de 14 000 euros annuels dans cette tranche d’âge.
Photo : Manif pour des logements accessibles à Madrid le 16 juin 2007 ; les manifestants sont déguisés en prisonniers et arborent des masques à l'effigie du maire de Madrid, Alberto Ruiz-Gallardon (Andrea Comas/Reuters).



1929 est de retour, mais en pire..
le plus affligeant est pour nos enfants – car 1929 fut le prélude à 1939
quel pays dont le système financier a été laminé se laissera aller à l'éclatement et à l'anarchie sans réagir?...


Market slump takes toll on China rich list
http://news.yahoo.com/s/nm/20081007/lf_nm_life/us_china_richest_2

By Fang Yan Tue Oct 7, 4:02 AM ET
SHANGHAI (Reuters) - Many of China's richest people grew a bit poorer this year as stock and property markets tumbled, but the country's wealthy are riding out the downturn better than many of their foreign counterparts, a survey showed on Tuesday.
Real estate heiress Yang Huiyan, 27, saw her estimated fortune shrink to $4.9 billion from $17.5 billion as the market value of her stake in property developer Country Garden Holdings Co plunged, according to the latest annual Hurun Report, which ranked the country's 1,000 richest people.
That pushed Yang, who ranked as China's richest person last year, down to number three, said the report, compiled by researcher Rupert Hoogewerf.
Xu Rongmao, owner of Shimao Property Holdings Ltd, sank to number nine from third place last year, with his estimated wealth dwindling to $3.1 billion from $7.5 billion.
China's benchmark stock index has fallen about 65 percent from its peak last October and property prices in major Chinese cities have eased with a slowing economy.
But Hoogewerf said China's super-rich were holding up much better than those in the West.
"Chinese are cash-rich relative to certainly Europe and America," he told Reuters on the sidelines of an event to unveil China's rich list for 2008. "We still have 101 billionaires, only five fewer than last year."
Huang Guangyu, who founded GOME Electrical Appliances Holdings and owns unlisted property businesses, topped the list this year for the third time in five years with an estimated fortune of $6.3 billion.
Second place belonged to Du Shuanghua, owner of Rizhao Steel in eastern China's Shandong province, one of the largest private-sector steel mills in the country.
In a sign that more Chinese entrepreneurs are setting their sights on clean energy, two solar power executives made it to the list's top 10 this year.
Peng Xiaofeng, chief executive of solar wafer maker LDK Solar Co, ranked number four with an estimated personal wealth of $3.7 billion. Shi Zhengrong, chief of solar products maker Suntech Power Holdings Co, was number seven with $3.2 billion.
NBA basketball player Yao Ming, 28, made the list this year for the first time, ranked 987, and was its youngest self-made millionaire, helped by sponsorship deals with Coca-Cola Co, China Life Insurance Co and other big names.
(Reporting by Fang Yan; Editing by Bill Tarrant)

High fashion boutiques are seen inside the shopping arcade of the Four Seasons Hotel Macao, which opened in Macau August 28, 2008.
(Bobby Yip/Reuters)


A teller counts packs of rupiah banknotes from a customer in a private bank in Jakarta October 6, 2008. Indonesia's annual inflation jumped to a two-year high in September, which analysts say leaves the central bank with the dilemma of whether to raise rates again given the threat from the global credit crisis. The rupiah was down about 2 percent at 9,580 per dollar.
REUTERS/Crack Palinggi (INDONESIA)

A worker attends customers at a branch of Ping An Insurance Co. Monday Oct. 6, 2008 in Shanghia, China. China's Ping An Insurance Co. said Monday it will record a US$2.3 billion loss on its stake in troubled European bank Fortis NV, in the biggest blow yet to a Chinese institution from the global credit crisis.
(AP Photo/Eugene Hoshiko)


A rickshaw driver pulls his cart loaded with rice bags at a rice market in Ho Chi Minh city. Vietnam's economy, which started overheating months ago, has begun to stabilise, but experts warn the government must stay the course as the global financial system is plunged into crisis.
(AFP/File/Hoang Dinh Nam)

Police officers walk with a wreath during a protest rally against their wage freeze in Riga October 4, 2008 . Latvia's government due to global economical crisis decided to block wage raise for public sector employees. The sign on the wreath reads: "To state's internal security".
REUTERS/Ints Kalnins (LATVIA)
A beggar looks as police officers walk during a protest rally against their wage freeze in Riga October 4, 2008 .



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