L'Irlande rejette le traité européen de Lisbonne
http://www.7sur7.be/7s7/fr/1505/Monde/article/detail/311462/2008/06/13/L-Irlande-rejette-le-traite-europeen-de-Lisbonne.dhtml
Le ministre irlandais de la Justice Dermot Ahern a affirmé vendredi qu'il "semble que ce soit le non" qui l'emporte au référendum sur le traité européen de Lisbonne, lors d'une interview à la radio-télévision publique RTE. La victoire du "non" plongerait l'Europe dans une crise grave si elle était confirmée par les résultats définitifs.
M. Ahern a basé ses conclusions sur des décomptes fournis au niveau national par des observateurs et sur les premiers résultats. Ils montrent une victoire du "non" dans une grande majorité des 43 circonscriptions du pays. "D'après ce que j'entends, ça se ne présente pas bien pour le camp du oui", a déclaré de son côté le ministre des affaires européennes Dick Roche.
Dans sa circonscription de Wicklow, au sud de Dublin, "on est au coude à coude", a ajouté M. Roche. "Et d'après ce qu'on me dit Wicklow est l'une des meilleures circonscriptions" pour une victoire du "oui", a-t-il souligné.
Selon M. Roche, les zones ouvrières urbaines et les circonscriptions rurales ont plutôt voté "non" tandis que le "oui" fait mieux dans les zones urbaines de la classe moyenne, selon les toutes premières indications. "Le décompte est en cours pour le référendum sur Lisbonne, et selon les premières indications le traité connaît peut-être quelques difficultés", avait pour sa part indiqué la RTE. "Le camp du oui n'est pas très content des premières indications", a ajouté la radio-télévision, précisant toutefois que les premiers résultats officiels n'étaient pas encore connus.
Dans certains bureaux de vote à Dublin, les "non" semblent deux fois plus nombreux que les "oui", selon ce média. Selon l'Irish Times, les premières tendances dans plusieurs circonscriptions de Dublin montrent que le "non" atteint 60 % des voix, contre 40 % au "oui", voire 70 % de "non" à Dublin sud-est.
Les suffrages ont commencé à être comptés à 10 heures dans les 43 circonscriptions de l'île pour des résultats définitifs prévus en fin d'après-midi. Les derniers sondages donnant le "oui" et le "non" au coude à coude, voire le "non" en tête.
Aucun chiffre officiel de participation n'a été diffusé. Elle serait de 50 % selon l'Irish Times, mais la radio-télévision irlandaise RTE l'évalue à 40 % environ, soit seulement quelques points de plus que le plus-bas atteint en 2001 (34,8 %). Cette faible participation avait été citée comme l'une des raisons principales de la possible défaite du "oui".
"Si la participation est de 50-55 %, le oui a de bonnes chances. S'il se situe à 35 % ou moins, il y a une forte possibilité d'un non", a déclaré Ben Tonra, politologue à l'University College à Dublin. Les autorités ont averti que si la différence entre les "oui" et "non" est inférieure à 10.000 voix, un recomptage national serait organisé. Les résultats ne seraient dans ce cas pas attendus avant 22 heures. (afp/7sur7)
13/06/08 13h54
Ireland rejects European Union reform treaty
http://news.yahoo.com/s/ap/20080613/ap_on_re_eu/ireland_eu_referendum
By SHAWN POGATCHNIK, Associated Press Writer 8 minutes ago
In a major blow to the EU, 53.4 percent of Irish voters said no to the treaty. Irish Prime Minister Brian Cowen now will join other EU leaders at a summit next week to try to negotiate a new way forward.
Anti-treaty groups from the far left and right mobilized "no" voters by claiming that the treaty would empower EU chiefs in Brussels, Belgium, to force Ireland to change core policies — including its low business tax rates, its military neutrality and its ban on abortion.
"This is a very clear and loud voice that has been sent yet again by citizens of Europe rejecting the anti-democratic nature of Brussels governance," said Declan Ganley, leader of Libertas, the most prominent anti-treaty campaign group in Ireland.
The euro common currency fell to a one-month low on the news.
An EU constitution failed after French and Dutch voters rejected it in 2005. Ireland was the only member that subjected its would-be successor, the Lisbon Treaty, to a national vote. The Irish constitution requires all EU treaties to be ratified by referendum.
Ireland's minister for European affairs, Dick Roche, said the country was constitutionally barred from passing the treaty now. He predicted it would be difficult, if not impossible, for EU leaders to find a solution that would permit a second Irish referendum.
"As far as I'm concerned, this treaty is a dead letter," Roche said, adding that Ireland's voters have "made life very difficult for us going out to Brussels. We are in completely uncharted territory here, a very strange position."
In the EU's power base of Brussels and other European capitals, leaders vowed to complete ratification of the Lisbon Treaty through the governments of the other 26 members — even though, legally, the treaty cannot come into force because of the Irish rejection.
At the major ballot-counting center in Dublin, Finance Minister Brian Lenihan struggled to speak to reporters as anti-treaty activists jubilantly drowned him out with songs and chants of "No!" He eventually gave up and walked out, as one activist waved a sign reading "No to foreign rule" over his head.
Rural and working-class areas were almost universally anti-treaty. Better-off parts of Dublin registered stronger support for the EU. In suburban south Dublin, a largely wealthy and highly educated district, the "yes" camp triumphed with 63 percent of the vote. But a neighboring, scruffier district voted 65 percent "no."
The Lisbon Treaty and the failed constitution before it sought to reshape EU powers and institutions in line with the bloc's rapid growth in size and population since 2004.
Both documents proposed to strengthen the roles of the EU's president and foreign policy chief, reduce the areas where individual nations could veto policy changes and increase the powers of the European Parliament to scrutinize EU laws.
Ireland views itself as a pro-EU state that has broadly benefited from 35 years of membership. Yet even here, a majority of voters appeared determined to register their opposition to the growth of a continental government that would erode Ireland's sense of independence.
Anti-treaty pressure groups warned that the EU would use treaty powers to reduce Ireland's ability to control its own tax rates and maintain a ban on abortion. Such claims were vociferously rejected by the government and major opposition parties, all of whom campaigned for the treaty's ratification.
"People felt a convincing case for the treaty had not been made, and they felt hectored and bullied into supporting it while the wool was being pulled over their eyes," said Richard Boyd Barrett, leader of a hard-left pressure group called People Before Profit.
Le non irlandais frappe de plein fouet la présidence européenne de Sarkozy
http://fr.news.yahoo.com/afp/20080613/tpl-irlande-ue-referendum-france-prev-ee974b3.html
Par Indalecio ALVAREZ AFP - il y a 1 heure 13 minutes
PARIS (AFP) - La crise provoquée par le rejet du traité européen de Lisbonne en Irlande frappe de plein fouet la présidence française de l'Union européenne, remisant au second plan les ambitieux projets que le président Nicolas Sarkozy entendait lancer à partir du 1er juillet.
Pour Hugo Brady, du "Centre for european reform" basé à Londres, la présidence française est d'ores et déjà "plongée dans la confusion la plus totale". "Le sommet européen du 19 juin, encore sous présidence slovène, va s'ouvrir dans une atmosphère de crise", prévient-il.
Avant le non irlandais, M. Sarkozy avait promis de consacrer sa présidence à plusieurs chantiers phares: défense, énergie et réchauffement climatique, Union pour la Méditerranée ou un pacte pour l'immigration.
"Les quatre priorités définies par Nicolas Sarkozy pour la présidence française portent sur le fond et peuvent être atteintes dans le cadre du traité de Nice, malgré la victoire du non irlandais", assurait-on à l'Elysée.
"Ces vrais objectifs concrets doivent montrer que l'UE est capable de répondre aux préoccupations concrètes des Européens, ce qui est précisément tout le message du non irlandais", faisait-on valoir.
Mais M. Sarkozy devait aussi préparer les premières réformes institutionnelles du traité de Lisbonne, comme les nominations du "président de l'UE" et du nouveau Haut représentant des Affaires étrangères, qui ne sont plus à l'ordre du jour.
Ironie de l'Histoire, c'est à Paris qu'il revient d'éviter une paralysie européenne identique à celle qui avait suivi le non français en 2005. Et, comme à l'époque, aucun "plan B" n'est prêt dans les tiroirs européens.
"Les Français vont tenter de sortir de cette pagaille, mais ils n'ont pas beaucoup de temps: si on tient compte des vacances d'août, c'est une présidence de cinq mois", relève Hugo Brady.
Il rappelle qu'après les non français et néerlandais, "aucune réponse immédiate n'a été trouvée: il a été décidé une période de réflexion et rien n'a été fait pendant un bon moment".
Pour Jean-Dominique Giuliani, de la Fondation Robert Schuman, ce précédent va au contraire pousser la présidence française "à accélérer".
"Nicolas Sarkozy va prendre le taureau par les cornes et précipiter les initiatives. Il dira: avance qui veut, mais on ne nous empêchera pas d'avancer", prévoit-il, ajoutant: "la chancelière allemande Angela Merkel a déjà exclu de renégocier".
"On dira aux Irlandais : +quelles sont les garanties que vous voulez+, comme on l'a fait à propos du traité de Nice", qu'ils avaient rejeté dans un premier temps, explique M. Giuliani. Selon lui, "une réaction très vive mettra les Irlandais en situation de dire ce qu'ils veulent".
Mais pour Thomas Klau, du "European Council on Foreign Relations", un tel scénario n'est envisageable que si la crise oppose l'Irlande à ses 26 autres partenaires. Or "si la Grande-Bretagne et la République tchèque cessent à leur tour leur processus de ratification, tout le débat institutionnel sera rouvert sans solution en vue".
Face à Londres et à Prague, la présidence française et ses partenaires pourront faire preuve de persuasion mais n'ont "pas de moyens contraignants", souligne-t-il.
La situation devrait amener la présidence française à tirer les leçons du non irlandais, estime Sylvie Goulard, présidente du Mouvement européen France, selon laquelle toute consultation future de ce type devrait se faire "avec une sanction à la clé en cas de non".
Pour elle, "la présidence française a intérêt à garder son agenda" même s'"il est évident que ce ne sera pas +business as usual+".
Le président tchèque Klaus: le processus de ratification est "fini"
http://www.romandie.com/infos/news2/080613172853.q9wnp46q.asp
PRAGUE - Le président tchèque Vaclav Klaus a estimé vendredi à Prague que le Traité de Lisbonne était "fini" qu'il n'était "plus possible de poursuivre sa ratification" après le "non" irlandais.
"Le projet de traité de Lisbonne a pris fin aujourd'hui avec la décision des électeurs irlandais et il n'est plus possible de poursuivre sa ratification", a-t-il dit dans un communiqué.
Le "non" des Irlandais est "une victoire de la liberté et de la raison sur les projets élitistes artificiels et la bureaucratie européenne", a-t-il ajouté.
"Dans un seul pays (sur les 27 de l'UE), les politiciens ont permis aux citoyens d'exprimer leur opinion. Le résultat est une information claire pour tous", a estimé celui qui a toujours farouchement critiqué toute perte de pouvoir des pays-membres au profit de Bruxelles.
L'année dernière, quand l'Allemagne avait relancé le processus constitutionnel en panne après les référendums négatifs en France et aux Pays-Bas, M. Klaus avait été l'un des plus difficiles à convaincre, avec son homologue polonais Lech Kaczynski.
La position des Tchèques est d'autant plus importante que Prague doit prendre la présidence tournante de l'UE au premier semestre 2009.
Plus nuancé que M. Klaus, le Premier ministre libéral tchèque, Mirek Topolanek qui dispose des pouvoirs exécutifs, a souligné vendredi que le "non" irlandais était une "complication politique", tout en estimant que l'Union européenne allait continuer à fonctionner de manière "stable".
"En aucun cas, nous ne considérons le +non+ irlandais comme moins grave que les +non+ précédents de la France et des Pays-Bas", a-t-il dit dans un communiqué.
Selon lui, la République tchèque continue à se préparer à sa présidence tournante de l'UE au premier semestre 2009. "Dès le début, nous avons travaillé avec les deux variantes possibles du résultat du processus de ratification", a-t-il conclu.
"Il s'agit bien sûr d'une complication pour l'UE. Mais l'Union a déjà affronté d'autres complications dans le passé et saura comment s'y prendre", a de son côté déclaré à l'AFP le vice-Premier ministre tchèque chargé des Affaires européennes, Alexandr Vondra.
Comme le président, le chef du Sénat (chambre haute du Parlement tchèque) Premysl Sobotka du parti libéral ODS de M. Topolanek a estimé que la ratification du Traité était finie "de facto".
Prague a opté pour la voie parlementaire pour ratifier le Traité. Fin avril, le Sénat tchèque a saisi la Cour constitutionnelle pour vérifier la conformité du texte avec la loi fondamentale sur plusieurs points, notamment le transfert à Bruxelles de certaines compétences nationales et le mécanisme de décision au sein du Conseil.
Bon, et maintenant que les Irlandais ont dit "non"?
Qu'importe, les Français et les Néérlandais avaient eux aussi dit "non" il y a 3 ans, et on n'en a pas tenu compte. La dernière fois, les eurocrates ont traffiqué le traité constitutionnel pour qu'il ait l'air différent du premier. Cette fois, ils ont clairement indiqué leurs intentions : rien à foutre de l'opinion des peuples, la démocratie doit primer, donc on passera outre du "non", au nom de la démocratie.
Qui, si vous ne l'aviez pas encore compris, ne concerne que les eurocrates et les banquiers.
Paris et Berlin plaident pour la poursuite du processus de ratification après le "non" irlandais
http://fr.news.yahoo.com/ap/20080613/twl-irlande-ue-referendum-france-0ef7422.html
PARIS - Nicolas Sarkozy et Angela Merkel veulent passer outre le "non" irlandais. Dans un communiqué commun publié vendredi après l'annonce des résultats du référendum, le président français et la chancelière allemande ont appelé à la poursuite de la procédure de ratification du traité de Lisbonne.
Le rejet irlandais ne pouvait pas plus mal tomber pour Nicolas Sarkozy, à 15 jours du début le 1er juillet de la présidence française de l'Union européenne. Ses priorités pour sa présidence -immigration, énergie-climat, défense-, vont être reléguées au second plan, derrière l'urgence de trouver une solution à la crise institutionnelle.
Les dirigeants français restaient vagues vendredi sur le "plan C" à dégainer face à ce nouveau coup d'arrêt dans la construction de l'Europe politique. Mais l'appel à la poursuite de la ratification traduit la volonté de Paris, comme de toutes les capitales, de continuer malgré tout sur la voie du traité "simplifié".
Dans leur communiqué commun, Nicolas Sarkozy et Angela Merkel, tout en regrettant le vote des 2,8 millions d'électeurs irlandais, font valoir que "le traité de Lisbonne a été signé par les chefs d'Etat ou de Gouvernement des 27 Etats membres" et que "la procédure de ratification est déjà achevée dans 18 pays". "Nous espérons donc que les autres Etats membres poursuivront le processus de ratification", ajoute le communiqué.
Les dirigeants français et allemand se disent "convaincus que les réformes contenues dans le traité de Lisbonne sont nécessaires pour rendre l'Europe plus démocratique et plus efficace et qu'elles lui permettront de répondre aux défis auxquels sont confrontés ses citoyens".
"Nous sommes déçus mais (...) l'Europe n'est ni en panne ni en crise, c'est un incident", a déclaré le secrétaire d'Etat aux Affaires européennes Jean-Pierre Jouyet. "Nous sommes tristes surtout pour nos amis irlandais mais je crois qu'on va aller de l'avant." Vendredi matin avant l'annonce du résultat, il a évoqué "un arrangement juridique" à trouver avec l'Irlande passant par "des modes de coopération spécifique".
L'option qui semble privilégiée par Paris consiste donc à renégocier avec Dublin sur des adaptations au traité, avant de leur demander de revoter. Ce scénario avait déjà prévalu lorsque les Irlandais avaient rejeté le traité de Nice en juin 2001. Ils avaient alors fini par ratifier le traité après avoir obtenu quelques aménagements.
Au-delà du casse-tête juridique qui découle de ce vote, beaucoup dans la classe politique française voyaient dans ce nouveau "non" la preuve de l'existence d'un fossé entre l'Union européenne et les peuples.
Les "nonistes" lors du référendum de 2005 sur la Constitution européenne ont bien évidemment crié victoire, en y trouvant un encouragement pour les élections européennes de juin 2009. "Nous sommes tous des Irlandais!", s'est exclamé Jean-Marie Le Pen. Un slogan repris par un autre souverainiste de droite, Philippe de Villiers, pour qui "ce vote sonne comme un rejet massif de la dérive anti-nationale et anti-démocratique de l'Europe de Bruxelles".
Pour Nicolas Dupont-Aignan, qui avait fait campagne à Dublin, ce vote "est un profond désaveu pour Nicolas Sarkozy et Angela Merkel qui ont voulu imposer la Constitution européenne malgré les référendums de 2005".
Les "nonistes" se faisaient cependant peu d'illusions sur l'avenir de leur "victoire". "Comme d'habitude, les dirigeants européens vont essayer de contourner le verdict des urnes", a convenu le sénateur socialiste Jean-Luc Mélenchon.
Pour l'eurodéputé communiste Francis Wurtz, le "non" irlandais traduit la "crise de légitimité du modèle actuel de construction européenne".
Beaucoup de partisans du "oui" partageaient ce point de vue. "Ce doit être pris comme une absolue nécessité que l'Europe apparaisse dorénavant aux citoyens européens comme protectrice", a estimé Frédéric Lefebvre (UMP). "Il est urgent de clarifier les objectifs de la construction européenne", a jugé le groupe des députés UMP pro-européens, appelant à "un nouveau pacte européen pour redonner du souffle et de la légitimité à la poursuite de la construction européenne".
Dans l'immédiat, le "non" irlandais replonge le PS dans ses divisions profondes sur l'Europe. "La solution ne peut plus consister à trouver quelque rafistolage juridique", a estimé Julien Dray. En désaccord avec lui, Jack Lang a souhaité un nouveau vote des Irlandais sur ce "bon texte". AP
Barroso appelle à poursuivre les ratifications
http://www.7sur7.be/7s7/fr/1501/Canal-Infos/article/detail/311920/2008/06/13/Barroso-appelle-a-poursuivre-les-ratifications.dhtml
Le président de la Commission européenne José Manuel Barroso a appelé vendredi à la poursuite des ratifications du traité de Lisbonne dans les pays de l'UE après le rejet du texte en Irlande, que "tout indique".
"Tout indique que l'Irlande a voté non au traité de Lisbonne", a-t-il déclaré au cours d'une conférence de presse à Bruxelles, en soulignant que la Commission "respectait" le choix des électeurs irlandais. Mais malgré ce rejet quasi-certain, "la Commission européenne pense que les ratifications qui restent à faire devraient continuer à suivre leur cours", a-t-il ajouté.
"Le processus de ratification est fait de 27 procédures nationales et 18 Etats membres ont déjà validé le traité", a-t-il fait valoir. Selon M. Barroso, le Premier ministre irlandais Brian Cowen estime que malgré le "non" au référendum en Irlande, le traité de Lisbonne "n'est pas mort" et que les dirigeants européens devront décider au sommet européen des 19-20 juin "comment continuer".
"Je viens tout juste de parler au Premier ministre Cowen, et il a souligné clairement que ce vote ne devait pas être perçu comme un vote contre l'UE", a ajouté le président de la Commission. De son côté, le Premier ministre slovène Janez Jansa, dont le pays préside l'UE, a estimé vendredi que le traité de Lisbonne "était nécessaire pour rendre l'Europe plus efficace, plus démocratique et transparente", malgré ce rejet. (belga/7sur7)
13/06/08 17h59
Merkel-Barosso-Sarkozy : pour une Europe "Afghanistan admis" mais pas "démocrates admis"...
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