jeudi 16 octobre 2008

Krach boursier mondial: les rustines publiques ne tiennent pas sur le krach privé

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Au lieu de gaspiller l'argent public, déjà si limité en ces longues années de crises, à tenter de renflouer un système financier totalement pourri, s'ils avaient vraiment été libres et non pas de simples pantins des financiers et recevant leurs ordres en Loge, nos politiciens auraient investi massivement dans l'outil économique. Car on ne produit pas de véritable richesse avec des valses de chiffres tronqués. La relance d'une économie saine, libérée des requins de la finance, est la seule solution, à court comme à long terme. Car une fois qu'on a donné un morceau de viande fraîche à un requin qui traîne près de sa barque (qui prend l'eau de toutes parts), il est normal que le requin revienne à la charge. Il sait qu'avec un peu de patience, il aura le restant du steack.
Au delà de la langue de bois des politiciens, qui osent parler de "croissance négative" ou "croissance neutre" là où tout le monde sait qu'on est depuis plusieurs mois en récession, et qu'à présent on entre dans une profonde et durable dépression, le mieux serait de cesser les cachets d'aspirine collés sur la jambe gangrenée.. Les foules sont-elles prêtes à accepter qu'elles n'ont cessé de faire confiance et de voter pour des margoulins et qu'il va falloir payer les pots cassés? Rien n'est moins sûr, hélas. Car l'Histoire nous montre que la dernière fois qu'une même catastrophe économique mondiale a eu lieu, les masses ont soutenu ceux-là même qui les avait ruinées, pourvu que la promesse d'un lendemain qui chante soit suffisament belle.








Les marchés replongent dans l'abîme, appels à un sommet mondial anticrise
http://fr.news.yahoo.com/2/20081016/tbs-les-marches-replongent-dans-l-abime-f41e315.html

16/10/2008 - 09h00 - Les marchés asiatiques replongeaient dans l'abîme jeudi, en proie à un nouvel accès de panique dû à l'effondrement de Wall Street et au spectre de la récession, alors que les Européens insistaient pour convoquer un grand sommet mondial pour réformer le système financier.


Un trader le 15 octobre 2008 à la Bourse de New York

La Bourse de New York a connu mercredi sa pire séance en plus de vingt ans, dans un marché paniqué devant la détérioration de l'économie américaine au bord de la récession. Son indice vedette, le Dow Jones, a chuté de 7,87%.

La Bourse de New York a connu mercredi sa pire séance en plus de 20 ans, dans un marché paniqué devant la détérioration de l'économie américaine au bord de la récession. Son indice vedette, le Dow Jones, a chuté de 7,87%. Les principales bourses européennes ont également vécu une pénible journée.

La débandade a gagné la Bourse de Tokyo jeudi, l'indice Nikkei dévissant de 9,76% vers 04H30 GMT. Les pertes ont même brièvement dépassé un temps les 10%.

"Après la deuxième plus grande chute de l'histoire à Wall Street, il est inévitable que les actions japonaises plongent", a commenté Hiroaki Hiwata, stratège chez Toyo Securities.

Les autres marchés d'Asie subissaient la même descente aux enfers. Vers 04H30 GMT, Hong Kong perdait 7,58%, Séoul 8,31%, Shanghai 3,68%, Singapour 6,63%, Sydney 6,94%, Bombay 5,57%, Bangkok 4,94% et Taipei 3,25%.

"C'est clairement la panique et celle-ci va durer. Les marchés d'actions ont fondamentalement changé", a prophétisé Clifford Bennett, économiste en chef chez Sonray Capital Markets à Melbourne, en exhortant ses clients à s'abstenir de s'exposer en Bourse. "Vous n'avez pas besoin de monter dans un train qui peut s'écraser brutalement n'importe quand", a-t-il conseillé.

Les dirigeants européens réunis mercredi en sommet se sont mis d'accord pour demander la tenue d'un sommet mondial d'ici la fin de l'année afin de réformer le système financier, renforçant un peu plus la pression sur les Etats-Unis. Washington, d'abord réticent, est désormais d'accord sur le principe. Le G8 (Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Italie, Japon, Russie) s'est dit favorable à une telle réunion de haut niveau "dans un avenir proche".

Le président français Nicolas Sarkozy a suggéré que ce sommet mondial se tienne "de préférence à New York là où tout a commencé". L'Europe reproche aux Etats-Unis d'être en partie responsables de la crise financière après avoir refusé des années durant tout durcissement du contrôle des marchés financiers, au nom de la libre-entreprise. Elle entend à présent peser de tout son poids pour obtenir des avancées au niveau mondial.

"L'Europe présentera une vision commune et ambitieuse: nous ne voulons pas que ça recommence, nous voulons que des conséquences soient tirées de ce que nous connaissons", a dit M. Sarkozy.

Le président de la Commission européenne José Manuel Barroso et le Premier ministre britannique Gordon Brown ont également exhorté Washington à s'impliquer davantage pour améliorer la surveillance du système financier.

Les dirigeants européens, dont le sommet se poursuit jeudi, devaient tenter de définir leurs priorités à l'approche d'une rencontre samedi avec le président américain George W. Bush à Camp David. Les Européens veulent s'attaquer aux agences de notation et aux fonds spéculatifs. La Grande-Bretagne et l'Allemagne proposent même de réformer le Fonds monétaire international (FMI) pour lui donner un rôle de supervision au niveau mondial.

A New Delhi, l'Inde, le Brésil et l'Afrique du Sud, réunis mercredi en sommet, ont fustigé les pays riches pour avoir provoqué la crise. Le leader cubain Fidel Castro s'en est pris quant à lui particulièrement aux "pays capitalistes européens", estimant qu'ils "ne sont pas en position pour imposer leurs conditions et solutions au reste du monde".

La liesse boursière engendrée par les sommes colossales débloquées par les Européens et les Américains pour soutenir leur secteur bancaire aura été de courte durée. Les craintes de récession ont pris le relais, alimentées par des déclarations pessimistes de banquiers centraux aux Etats-Unis. Le mot fatal a été lâché mardi par une responsable de la Réserve fédérale (Fed), Janet Yellen, dont les déclarations sont d'habitude très mesurées. Cette présidente de la Fed de San Francisco a affirmé que les Etats-Unis semblaient d'ores et déjà entrés en récession.

Le président de la banque centrale américaine, Ben Bernanke, s'il est resté plus prudent, a averti de son côté que la reprise de l'économie américaine n'était pas pour "tout de suite". Et il a noté que l'activité économique "avait déjà ralenti avant l'intensification récente de la crise".

Les cours du brut poursuivaient leur baisse jeudi dans les échanges électroniques en Asie, en recul d'environ 50% par rapport aux records atteints en juillet, selon des courtiers. Le baril de pétrole Brent pour livraison en novembre perdait 1,30 dollar à 69,50 dollars. Celui du baril de "light sweet crude" pour livraison en novembre reculait de 1,34 dollar à 73,20 dollar.


l'actualité financière vue par les dessinateurs de presse - un peu plus réaliste que les chroniqueurs boursiers..


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quelques dossiers "crise des banques"

http://www.lefigaro.fr/economie/index.php

http://www.lalibre.be/dossier.phtml?id=10&folder_id=521


http://www.lefigaro.fr/bourse/index.php


http://portfolio.lesoir.be/v/economie/2008_crise_finaciere_internationale/



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