dimanche 22 février 2009

Tchéquie: l'art officiel tourne le nain européen en dérision




La République tchèque a aujourd’hui dévoilé dans l’atrium du bâtiment Justus Lipsius, siège du Conseil de l’UE à Bruxelles, une installation d’art moderne intitulée « Entropa ».

Cette installation restera en mode « pause » jusqu’au jeudi 15 janvier, date à laquelle elle « commencera à vivre » en plein régime. Une conférence de presse sera organisée à cette occasion dans les locaux du bâtiment Justus Lipsius en présence, entre autres, du vice-premier ministre tchèque chargé des Affaires européennes, Alexandr Vondra, et du représentant permanent de la République tchèque auprès de l’Union européenne, Milena Vicenová.

Entropa est l’œuvre commune de 27 artistes tous originaire d’un État-membre différent. Chaque objet représente un État-membre en se servant des stéréotypes communs ou des préjugés. La présidence a chargé les artistes de travailler sans restrictions et les a laissés libres de créer ce qu’ils voulaient.

« La sculpture, et l’art de façon plus générale, peut parler quand les mots manquent. En ligne avec la devise de la présidence tchèque « Une Europe sans barrières », nous avons donné à 27 artistes la même opportunité de s’exprimer librement pour prouver que dans l’Europe d’aujourd’hui il n’y a pas de place pour la censure », a déclaré le vice-premier ministre Alexandr Vondra. « En retour, nous avons une œuvre commune et cependant peu commune. Je suis confiant en l’esprit ouvert de l’Europe et en sa capacité à apprécier un tel projet. »

« La liberté de l’art est une extension de la liberté d’expression qui elle-même est l’une des valeurs fondamentales de la démocratie », a affirmé Milena Vicenová, le représentant permanent de la République tchèque auprès de l’Union européenne. « Il existe de nombreuses barrières à l’intégration et à la coopération en Europe. Les stéréotypes sont de telles barrières. En les signalant, nous contribuons à les détruire. Se moquer des préjugés est la manière la plus efficace les anéantir.

» La devise de la présidence tchèque « Une Europe sans barrières » exprime le dévouement dont il est fait preuve pour lever les obstacles encore existants à la coopération entre les États membres de l’UE. Il s’agit en particulier des obstacles à la libre circulation des biens, des services, des personnes et des capitaux. La présidence est consciente du fait qu’il existe encore d’autres barrières à une coopération fructueuse entre les nations européennes.

Le gouvernement tchèque a loué Entropa jusqu’au 30 juin 2009. Les frais de location s’élèvent à 50 000 euros, les autres coûts, tels les coûts de production, étant à la charge de l’auteur, l’artiste tchèque David Černý, né le 15 décembre 1967 à Prague. Les œuvres de cet artiste sont visibles en plusieurs endroits non seulement à Prague mais aussi ailleurs. David Černý a gagné sa notoriété en 1991 en peignant en rose un char soviétique exposé comme mémorial de guerre au centre de Prague. Le monument aux soldats des chars soviétiques étant alors encore monument national, il a été arrêté pour une courte période. L’une des autres contributions remarquables de Černý à Prague est celle des « Bébés de la Tour », une série de sculptures de bébés fixés sur la tour de télévision de Žižkov.

Installer des décorations dans l’atrium du bâtiment Justus Lipsius pour la durée de chaque présidence est devenue une tradition des présidences.

Davantage sur David Černý sur http://www.davidcerny.cz

Fichiers joints
Entropa (pdf, 5846 kB)
Entropa : Les stéréotypes sont des barrières qu’il faut détruire (pdf, 57 kB)

Dernière mise à jour : 12.1.2009 7:35


Bien qu'ayant des dirigeants archi-corrompus par Washington, pratiquant un suivisme effarant dans des domaines contraires aux intérêts mêmes de la population des nations européennes, on remarquera sur cette carte du site officiel de la présidence (tournante) tchèque de l'Union Européenne que le pays d'Asie Mineure que politiciens Français, Allemands et Anglais voudraient à tout prix faire entrer dans l'Europe n'est pas repris. Et c'est très bien ainsi, la Turquie est pays oriental, pas européen, et un décret ou une loi ne change rien à une réalité géographique, historique, sociologique, religieuse, politique, économique, ethnique et culturelle.



lire l'article indigné de la radio-télévision francophone belge, bien entendu pas contents, les marxistes de service :

http://www.rtbf.be/info/monde/europe/la-presidence-tcheque-de-lue-piegee-les-photos-et-les-explications-71182

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