Il ne faut jamais oublier toute la barbarie qui s'était déchaînée contre ce jeune Français dont le seul "crime" était d'être de confession juive. Les racines judéo-chrétiennes de la France sont niées par les politiques et nombre d'intellectuels, mais aussi par toute la fange des banlieues. La justice républicaine a une étrange manière de rétablir l'équilibre.
Car si le coupable concerné avait porté les cheveux court (voire était "skin") et avait commis le crime (idiot bien sûr) de pisser sur une tombe musulmane, la juge le maintiendrait en taule jusqu'au bout. Existerait-il un "racisme de bon aloi" en République de France?
---------- Message transféré ----------
De : Institut pour la justice <info@news.
Date : 9 février 2012 12:13
Objet : Déjà dehors !!!
À : 123456
Si vous avez des difficultés à visualiser ce message correctement, cliquez-ici
« Elle n'a eu aucun traitement de faveur »
Madame, Monsieur,
La presse a révélé la semaine dernière que la criminelle qui fut la principale participante à l'enlèvement du jeune Ilan Halimi, et qui fut condamnée en 2010 à neuf ans de prison, a été relâchée par la Justice depuis une période indéterminée (certains parlent de plusieurs mois déjà).
Pour mémoire, Ilan Halimi fut mis à mort dans des conditions d'une violence à faire hurler les pierres par un groupe de jeunes de banlieue qui se nommaient eux-mêmes « le Gang des Barbares ». Ils supposaient que, parce que leur victime était juive, ils parviendraient à extorquer à ses parents d'énormes sommes d'argent.
Ils avaient torturé ce garçon pendant trois semaines, attaché nu sur une chaise dans une cave, un sac sur la tête. Ils avaient harcelé les parents de messages sur leur téléphone portable en leur expliquant ce qu'ils faisaient à leur fils, et en les insultant, et en leur envoyant même des photos.
Tout ceci avait été soigneusement établi au cours de l'enquête qui suivit l'assassinat d'Ilan. Bien entendu à l'époque, toute la presse et les autorités du pays avaient juré que les coupables seraient sévèrement punis.
Le pire cependant, se produisit durant le procès, où le chef du gang, Youssouf Fofana, continua à se moquer ouvertement des parents et des juges, à expliquer combien il était fier de ses actes. Il a même prononcé de très graves menaces à l'égard des jurés lors des audiences au tribunal.
Malgré donc l'absence de remords et l'atrocité du crime, la plupart des coupables sont aujourd'hui libres et la Justice a commencé à libérer ceux qui portent la plus lourde responsabilité.
Mais savez-vous ce qu'a expliqué l'avocate Maître Dominique Attias dans les colonnes du Parisien ? Elle a expliqué au sujet de cette criminelle donc, qui est déjà en liberté elle aussi :
« Elle n'a eu aucun traitement de faveur. Elle a au contraire eu un régime de défaveur. Elle est même allée au-delà de la date à laquelle elle pouvait prétendre une sortie. »
Oui, vous avez bien lu. Condamnée à neuf ans de prison en 2010, pour un crime commis en 2006, elle est déjà libre en janvier 2012 mais elle a été « victime » d'un régime de défaveur, et aurait pu (dû ?) sortir plus tôt encore.
Et tenez-vous bien : cette avocate dit vrai. Selon les lois françaises actuelles, il est normal qu'un criminel fasse la moitié de sa peine.
Car tout notre système judiciaire est organisé pour éviter que les peines prononcées soient appliquées comme elles le devraient :
La « perpétuité » correspond à 20 ans de prison en moyenne
Dès leur entrée en prison, les criminels bénéficient de « remises de peine automatiques » qui réduisent d'office leur peine de plusieurs mois par an.
Les condamnés à deux ans de prison ferme sont quasiment assurés de ne pas passer une seule journée en détention depuis la loi pénitentiaire, dite « loi Lecerf ».
Et il n'est pas rare qu'un criminel condamné à dix ans de prison sorte au bout de 4 ans !
Même en cas de mauvaise conduite en prison, il n'existe pas un seul détenu en France qui purge l'intégralité de sa peine !
De fait, la conduite de cette criminelle qui a participé à l'enlèvement d'Ilan Halimi fut loin d'être exemplaire : elle doit comparaître le 15 février au tribunal correctionnel pour recel durant son séjour en prison, où elle parvint à faire pénétrer illégalement dans sa cellule un téléphone portable qui lui permettait de continuer à communiquer avec ses amis.
Et savez-vous qui lui avait donné ce téléphone portable ? Le directeur de la prison, avec qui elle avait des relations sexuelles.
Mais pour la Justice, ce ne sont que des broutilles. Rien qui justifie de purger la peine à laquelle elle a été condamnée. L'urgence est de la remettre en liberté avant la fin de sa peine, et d'ailleurs « elle ne voudrait plus entendre parler de la justice », a expliqué son avocate.
Eh bien je vais vous dire ce que nous en pensons, à l'Institut pour la Justice :
Nous pensons que tout cela est invraisemblable.
Et nous pensons qu'une peine prononcée au nom du peuple français ne doit pas être systématiquement rabotée par un juge d'application des peines.
Nous n'appelons pas à la vengeance. Mais nous ne trouvons pas juste que des personnes qui ont commis de tels actes (c'est elle qui avait eu l'idée d'enlever un « juif », et elle a reconnu avoir choisi, seule, la victime) soient remis en liberté des années avant la fin de leur peine.
Nous pensons qu'il en va de notre dignité la plus élémentaire de citoyens de faire tout ce qui est en notre pouvoir pour empêcher notre système judiciaire de continuer à se moquer à ce point des familles des victimes et des citoyens innocents.
Si vous souhaitez vous aussi faire quelque chose, si vous n'avez pas encore participé à notre Référendum sur la Justice, regardez d'urgence cette vidéo (http://petitions.
Et surtout, surtout, faites circuler ce message partout autour de vous.
Un grand merci,
Laurence Havel
Secrétaire générale
Institut pour la Justice - 140 bis, rue de Rennes - 75006 Paris
www.institutpourlajustice.com - www.publications-justice.fr
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire