lundi 28 juillet 2008

Karadzic, ou l'arbustre Serbe cachant la forêt musulmane balkanique

Il y avait longtemps que les Serbes n'avaient pas été utilisés par les media. L'arrestation de l'ancien dirigeant Serbe, qui vivait pas si caché que ça depuis longtemps déjà, est très utile. Souvenons-nous que les troupes d'occupations américaines et de l'ONU en Serbie, dans la province du Kosovo, avaient l'intention bien claire d'attaquer les poches de résistance serbes pendant l'été. L'arrestation de Karadzic, après qu'un célèbre criminel musulman bosniaque ait été "blanchi" par le TPI qui n'a même pas tenu compte de l'assassinat systématique des témoins à charge (!!), cette attaque à nouveau unilatérale contre des Serbes, va probablement faire monter la tension d'un cran dans la province serbe occupée et en cours d'islamisation forcée. Bref, en faisant arrêter maintenant Karadzic, le groupe USA/ONU suit son agenda de manière très précise et ne dévie pas d'un pouce de ses projets criminels. Si leur manigance réussit, on s'étonnera après dans nos médias subventionnés que de la violence éclatera à nouveau là-bas, et on ne manquera pas de pointer du doigt.... les Serbes (qui ne feront à nouveau que se défendre, comme depuis 6 siècles déjà). Nos médias subventionnés grâce à nos impôts oublieront à nouveau de parler de qui a placé les charges de poudre dans le coin et qui en a allumé la mèche (Albanais). Et qui, après l'explosion, jette ensuite de l'huile sur le feu et rapporte du combustible pour le faire flamber plus longtemps encore, et place des pièges pour empêcher les pompiers d'intervenir (USA/ONU).
Précision importante : Radovan Karadzic appartient à la génération COMMUNISTE, celle qui a imposé un joug sur le pays pendant des décennies (même si moins lourd qu'ailleurs en Europe, ça restait un joug). Il ne faut donc pas le confondre avec la majorité des Serbes, qui sont Chrétiens Orthodoxes. Car ce dernier point est aussi important : il rappelle pourquoi le Vatican et les Musulmans sont depuis si longtemps alliés contre la Serbie. Et ce autant du temps des nazis, auxquels tous les deux étaient alliés, que du temps de l'implosion de la république de Yougoslavie. L'échiquier balkanique est plus complexe que la clé de lecture simpliste et falsifiée que nous donnent nos médias subventionnés et nos politiciens achetés par Washington.
Cambronne!



A propos de l'arrestation de Radovan Karadzic
http://fr.rian.ru/analysis/20080723/114769166.html


Par John Laughland, pour RIA Novosti
23/ 07/ 2008, 20h15

Radovan Karadzic, arrestation comme victime du pacte avec Washington et l'islam

Radovan Karadzic a été arrêté sept ans presque jour pour jour après la première comparution de Slobodan Milosevic devant le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY), le 3 juillet 2001 à La Haye. Le transfert de Milosevic au tribunal fut, de même que dans le cas de Karadzic, le résultat d'un changement de régime à Belgrade: le dernier cité a été arrêté aussitôt après la formation, le 8 juillet, d'un gouvernement serbe pro-occidental et pro-européen, alors que l'arrestation de Milosevic en avril 2001 fut la conséquence de la victoire du Parti démocratique (dont le leader assume aujourd'hui le poste de président serbe) aux élections législatives de décembre 2000.

L'arrestation actuelle montre que, lorsqu'il est question de poursuites judiciaires, beaucoup dépend du pouvoir politique: de même que dans le cas de Slobodan Milosevic, l'arrestation de Radovan Karadzic est directement liée au fait que ses amis ont perdu le pouvoir à Belgrade. Mais cette logique concerne également le TPIY. Fin juin, il a libéré Naser Oric, commandant des formations musulmanes bosniaques de Srebrenica qui, profitant du fait que la ville se trouvait sous la protection des forces de paix de l'ONU, attaquèrent chaque nuit les villages serbes voisins, commettant de nombreuses exactions contre les civils. Avant la libération d'Oric, le TPIY a acquitté en avril dernier Ramush Haradinaj, ancien premier ministre du Kosovo et leader de l'UCK (Armée de libération du Kosovo), bien que, comme cela a été constaté dans la décision du Tribunal, quelques témoins à charge aient péri dans des circonstances mystérieuses sans avoir eu le temps de se rendre à La Haye pour faire leurs dépositions.

Par conséquent, de nombreux citoyens de la Serbie seront certains que le TPIY a un évident penchant antiserbe. Cependant, la majorité des Serbes sont probablement tellement exténués par quinze années d'hostilité de la part de l'Occident qu'ils ont dû en arriver à la conclusion suivante: puisque nous ne pouvons pas prendre le dessus, il faut se rallier à eux. C'est pourquoi ils ont voté en février pour un président pro-européen et en mai, pour un gouvernement qui l'est tout autant. Les Serbes, au moins leurs leaders, ont décidé qu'il fallait sacrifier Radovan Karadzic pour le bien du pays qui dépend, à leur avis, de l'adhésion à l'UE et à l'OTAN. L'admission de la Serbie à ces structures - maintenant inévitable - sera l'étape finale du projet géopolitique de l'Occident dans les Balkans.

Par conséquent, bien qu'il soit très probable que le TPIY ait effectivement des tendances antiserbes, ce n'est certainement pas là l'essentiel du programme politique du tribunal: son objectif est de justifier la nouvelle doctrine occidentale de l'interventionnisme militaire et politique. Conformément à cette doctrine, si un Etat viole les droits de l'homme, on peut employer la force contre lui. Le peuple serbe a servi de cobaye à cette politique.

A première vue, cette doctrine est assez attrayante - des exactions inhumaines ont certainement eu lieu au cours des guerres dans les Balkans - mais son hypocrisie réside en ce que ni l'OTAN, ni les puissances occidentales n'ont jamais vraiment tenté d'assurer un véritable soutien international à cette politique, par exemple, au moyen d'un traité international approprié ou en réformant la Charte de l'ONU qui, telle qu'elle se présente aujourd'hui, interdit ce genre d'interventions. Cette politique a simplement été annoncée à titre unilatéral.

Aucun procès d'aucun leader politique ne s'est jamais terminé par l'acquittement du coupable, bien que cette pratique ait une longue histoire: le début en fut marqué par le procès du roi d'Angleterre Charles Ier en 1649. En fait, les poursuites judiciaires engagées contre des ex-chefs de l'Etat sont appelées à démontrer qu'un nouveau pouvoir s'est instauré dans le pays et que l'ancien régime était illégitime. Il en sera de même pour Radovan Karadzic. Ayant pour but d'arriver à des condamnations, le TPIY commet de multiples violations de principes de procédure très importants; ainsi, il a élaboré un concept de responsabilité reposant sur la "présomption de culpabilité", c'est pourquoi l'accusé doit, en fait, prouver son innocence. Même si aucun ordre de Radovan Karadzic prescrivant à ses subordonnés de commettre des crimes de guerre n'est mis en évidence, il sera tout de même condamné, parce qu'il pouvait et devait avoir connaissance de ces crimes. Le TPIY agira précisément de cette manière, car la "commande politique" qui est à la base du procès de Radovan Karadzic vise à prouver que le président de la République serbe de Bosnie était un criminel dès le début, que l'Etat qu'il dirigeait était illégitime et que l'intervention de l'OTAN contre les Serbes de Bosnie en 1995 n'était pas une agression (elle l'est du point de vue du droit international), mais une action parfaitement justifiée.

La logique testée en ex-Yougoslavie en 1995 et 1999 (lorsque l'OTAN attaqua la Yougoslavie en raison du Kosovo) fut mise en oeuvre une fois de plus, avec des conséquences bien plus dramatiques, lorsque les Etats-Unis et la Grande-Bretagne proclamèrent qu'ils avaient le droit d'assurer seuls l'application des résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU sur l'Irak. Cette guerre - un procès politique fut également organisé pour confirmer sa légitimité - a déjà fait près d'un million de victimes et plongé toute la région dans un chaos qui semble interminable. Il est temps que le monde réfléchisse sérieusement au danger que représente l'emploi du droit pénal dans la sphère des relations internationales.

John Laughland, politologue britannique, est vice-directeur et directeur de recherches de l'Institut de la démocratie et de la coopération à Paris. Son livre "Travesty", sur le procès Milosevic, a été publié chez Pluto Press à Londres en 2007.
Il a été administrateur du "British Helsinki Human Rights Group," une association étudiant la démocratie et le respect des Droits de l’Homme dans les anciens pays socialistes. Il a été membre de "Sanders Research Associates."

lire le dossier Karadzic sur Ria-Novosti (en français):
http://fr.rian.ru/trend/karad/





The Plight of the Bosnian Serbs
From the desk of John Laughland on Wed, 2008-07-23 15:15



The arrest of Radovan Karadzic in Serbia on Tuesday has provided yet another occasion for all the tired old propaganda about the Balkans wars to be taken out of the cupboard and given one last airing. In particular, the war is presented as one between a Serb aggressor and an innocent victim, the Bosnian Muslims, and the former is accused of practising genocide against the latter. Even if one accepts that crimes against humanity were committed during the Balkan wars, it should be obvious that both these claims are absurd.

First, the Serbs were no more the aggressors in the Bosnian civil war than Abraham Lincoln was an aggressor in the American Civil War. The Yugoslav army was in place all over Bosnia-Herzegovina because that republic was part of Yugoslavia. Bosnian Muslims (like Croats) left the army in droves and set up their own militia instead, as part of their drive for independence from Belgrade. This meant that the Yugoslav army lost its previous strongly multiethnic character and became largely Serb. It did not mean that Serb forces entered the territory of Bosnia, or even that the Serbs attacked the hapless Bosnian Muslims.

The accusation of aggression is intended to introduce by the back door an allegation which in fact has vanished from modern international criminal justice. Although the crime of waging an aggressive war was pronounced to be the supreme international crime at Nuremberg, it has been dropped from the jurisdiction of the International Criminal Court for the former Yugoslavia which will presumably try Karadzic once he is extradited to The Hague, and even the new International Criminal Court (also in The Hague) does not for the time being have jurisdiction over it.

The accusation has the effect of condemning the Bosnian Serb war effort at its very origins (in terms of ius ad bellum) independently of any condemnation for the way the war was fought (ius in bello). In fact, the Bosnian Serb war effort was no more or less legitimate than the Bosnian Muslim war effort. The Muslims wanted to secede from Yugoslavia (and were egged on to do this by the Americans and the Europeans) while the Bosnian Serbs wanted to stay in Yugoslavia. It was as simple as that.

In my view, it is not possible to adjudicate such matters using the criminal law since, as political questions, they transcend it. But the fact that the Muslims blatantly cheated by holding the vote on an independence referendum at 3 a.m. after the Bosnian Serb deputies in the Bosnian parliament had all been told to go home, and the fact that the Bosnian Muslim president, Alija Izetbegovic, remained in office throughout 1992 long after his term had expired and long after he should have handed over to a Serb, meant that the Bosnian Serbs had excellent grounds for believing that the Bosnian Muslim secession was quite simply a coup d’état.

In any case, once the Muslims had seized power in Sarajevo, the Bosnian Serbs sought not to conquer the whole republic but instead simply to fight for the secession of their territories from Muslim control. Of course atrocities were committed against civilians during this period, especially ethnic cleansing. But the same phenomenon is observed, I believe, and by definition, in every single war in which a new state is created, whether it is the creation of Pakistan in 1947 or the creation in 1974 of what later became the Turkish Republic of Northern Cyprus. If the Muslims had the right unilaterally to secede from Yugoslavia, why should the Bosnian Serbs not have had the right unilaterally to secede from the new state of Bosnia-Herzegovina which had never before existed and a state, and to which the Bosnian Serbs had no loyalty whatever?

Second, the Bosnian Serbs are accused (and two have been convicted) of committing genocide against the Bosnian Muslims in the massacre perpetrated at Srebrenica. Let us leave aside for a moment the Serb claims that the numbers of people killed in that summer of 1995 has been artificially inflated for propaganda purposes; let us also leave aside the undoubted fact that the Bosnian Muslims were using the UN safe haven of Srebrenica as a safe haven from which to conduct constant attacks against the Serb villages surrounding the town, during which many atrocities were committed against Serb civilians. (The commander of the Muslim forces, Nasir Oric, was released by the ICTY in February.)

What is clear is that the Srebrenica massacre cannot possibly be described as genocide. Even the most ardent pro-Muslim propagandists agree that the victims of the massacre there were all men. The Bosnian Serbs claim that they were combatants (although that is certainly not an excuse for killing them) but the point is that an army bent on genocide would precisely not have singled out men for execution but would have killed women too. The Srebrenica massacre may
well have been a crime against humanity but it is impossible to see how it can be categorised as genocide.

Unfortunately, there is a very clear political reason why it has been so categorised. The Muslim president of Bosnia-Herzegovina, Haris Silaijdzic, said carefully on CNN the day Karadzic was captured that Karadzic’s trial was only the beginning of the process by which justice would be done in Bosnia. He said that there were hundreds of thousands of Muslims who had been ethnically cleansed by “Karadzic and Milosevic” and that their project therefore remained in force. The clear implication of what he was saying was this: if the very existence of the Bosnian Serb republic (the autonomous region within Bosnia carved out from the republic during the civil war) is found, in a court of law, to have been had as its president a man, Karadzic, who is convicted of genocide in the process of creating it, then its status would be illegitimate
and it should be abolished. The Muslims continue to claim control over the whole of the territory of Bosnia-Herzegovina, while the Serbs merely want the preservation of their considerable autonomy within it.

In other words, far from bringing peace to the Balkans, it is quite possible that a conviction of Karadzic for genocide will reopen the Dayton settlement and egg the Muslims on to claim control over the Serb republic too. Under such circumstances, it is inevitable that the Bosnian Serbs would try to proclaim formal secession from Bosnia, just as the Kosovo Albanians did from Serbia.

http://www.brusselsjournal.com/node/3436



"Srebrenica massacre is fabricated: Srebrenica was a designated UN 'safe zone', but was never demilitarized. The people fighting against the Serbs were using it for attacks. Karadzic simply attacked a military installation."
http://littledoor.blogspot.com/

samedi 19 juillet 2008

Dico politiquement correct : la novlangue

Il est rigoureusement impossible de comprendre vraiment ce que les médias officiels veulent nous faire gober, ni ce que cachent les discours politiques, si on ne maîtrise pas un tant soit peu le langage codé dont ils font usage. Un langage aux sous-entendus et autres messages subliminaux tout à fait diaboliquement mis au point, et terriblement efficace. Lisez ce dictionnaire de "novlangue", relisez votre gazette, et vous découvrirez bien des choses...

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http://www.polemia.com/contenu.php?iddoc=1677&cat_id=36


Un nouveau « Novlangue » (mise à jour 1)

Polémia a publié sur son site le 08/03/08 le nouveau dictionnaire « Novlangue » à l’usage de l’élite dirigeante et des médias.

Son auteur, aujourd’hui, apporte une mise à jour. Ce dictionnaire comprend plus de 200 mots parmi les plus employés, répartis en cinq catégories :
-les mots trompeurs qui ont changé de sens et qui signifient souvent le contraire de ce qu’ils expriment
-les mots subliminaux qui sont utilisés pour produire certains effets chez le récepteur
-les néologismes qui expriment et marquent l’adhésion à l’idéologie dominante
-les mots tabous que l’idéologie dominante s’efforce de supprimer
-les mots sidérants qui visent à disqualifier les adversaires du système

Quand cela est apparu nécessaire une traduction en français courant a été proposée : elle est signalée par la mention : trad. (pour traduction) suivie de la traduction proposée
Polémia

A •

AFRICAIN. Homme pauvre, en général de couleur plus ou moins noire, qui vit principalement en Afrique et qui deviendra européen grâce à l’éducation et à la démocratie de marché ; selon l’idéologie dominante, un Africain immigrant en Europe devient naturellement un Européen auquel il est par nature égal, sinon supérieur.

ALLIE. Mot trompeur : terme ayant changé de sens. Il ne signifie pas une alliance entre partenaires égaux mais une relation de dépendance (trad. :satellite, tributaire. « La France est l’alliée des Etats-Unis » –, trad. « le gouvernement est subordonné aux Etats-Unis »).

AMBITION. Mot subliminal employé dans les médias pour décrire et valoriser les déclarations d’intention du président de la République, du gouvernement ou d’un ministre (trad. : promesse, discours).

AMOUR. Mot très employé dans les chansons (« love ») et censé tout résoudre (trad. : niaiserie). Voir aussi « dialogue ».

ANGLAIS. Langue des dominants. Note : il est de bon ton de ponctuer son discours d’anglicismes voire d’expressions purement anglaises (trad. : jargon).

ANTISEMITE. Mot trompeur ayant changé de sens ; aujourd’hui peut désigner toute personne critiquant une personne de religion ou d’origine juive, l’Etat d’Israël (selon les tribunaux) ou bien toute personne désignant l’identité juive d’une autre.

ARCHAÏSME. Mot péjoratif utilisé par l’élite dirigeante pour désigner l’identité nationale, s’écrivant en général au pluriel (trad : traditions)

ART MODERNE, ART CONTEMPORAIN. Mot trompeur. Théorie artistique inventée pour l’essentiel à la fin du XIXe et au début du XXe siècle et qui n’a donc rien de vraiment moderne ni contemporain (trad. : académisme, art officiel).

ATTAQUER (S’) A. Expression subliminale destinée à suggérer une martiale résolution (en général on « s’attaque à » des réformes) (trad. : envisager).

AUTRE. Voir « Respect ».

• B •

BANLIEUE, BANLIEUE SENSIBLE. Mot trompeur : zones où la population d’origine immigrée africaine est majoritaire (trad. : zone de résidence d’immigrants) ; voir aussi « Populaire ».

BATAILLE. Mot subliminal destiné à valoriser l’action pourtant souvent sans risques du personnel politique (ex. : « S. Royal se lance dans la bataille des élections ») ; on dit aussi « A l’assaut » ou « Se battre pour » (trad. : métier).

BEUR (BEURETTE AU FEMININ). Mot traduisant la réalité de la non-intégration des immigrés d’origine maghrébine qui se désignent d’abord par leur ethnie et non par leur nationalité (trad. : d’origine nord-africaine, Nord-Africain).

BOUC EMISSAIRE. Concept sidérant par lequel l’élite dirigeante s’efforce de masquer l’identité des personnes qui commettent le plus souvent des crimes et des délits, à la condition bien sûr que celles ci ne soient pas d’origine européenne et de religion catholique : lorsqu’un délit est commis par ces personnes, l’élite dirigeante s’empresse d’affirmer qu’il ne faut pas traiter telle ou telle catégorie de la population en « bouc émissaire » ; voir aussi « Stigmatiser ».

BOUGER (cf. FAIRE BOUGER). Terme par lequel l’élite dirigeante valorise le « bougisme », c'est-à-dire tout ce qui peut ébranler la société traditionnelle et ses normes (trad. : perturber) ; voir aussi « Changement » et « Rupture » et « Bousculer »..

BOUSCULER. L’élite dirigeante aime à dire qu’elle bouscule les tabous ; il s’agit bien évidemment de ceux des autres car pour les siens (présentés alors comme des « Valeurs ») elle se veut intraitable (trad. : détruire).

BLACK. Mot utilisé à la place de « Noir » par référence aux Noirs américains – qui s’intitulent, eux, des Afro-Américains (trad. : Noir) ; on ne connaît pas le féminin de cette expression.

BRAS DE FER: (cf « sécurité : Sarkozy engage un bras de fer avec la gauche » titre du Figaro du 25/2/08) : terme subliminal destiné à faire croire à la détermination et à l’effort de ceux qui sont censés s’y livrer (trad : débat)

BRANCHÉ. Mot ayant changé de sens ; signifiant initialement « pendu aux branches », il signifie aujourd’hui conforme à l’idéologie cosmopolite et marchande et grand utilisateur des nouvelles technologies ; voir aussi « Câblé » (trad. : conformiste).

• C •

CALME. Mot trompeur ; se dit d’un Réveillon où l’on n’incendie « que » 878 véhicules (trad. : violent).

CARITATIF. Mot trompeur ; adjectif donné à la charité, qui ne se préoccupe pas au sens propre du prochain s’il est européen mais des « autres » à la condition qu’ils résident loin de notre continent (trad. : indifférent).

CHANGEMENT. Mot trompeur car initialement connoté à gauche (cf. « changement de société ») et aujourd’hui repris par l’élite dirigeante pour signifier son intention de mettre fin à l’identité française ; voir « Rupture » et « Bouger ».

CHANTIER (SI POSSIBLE « GRAND »). Terme destiné à valoriser l’action du gouvernement en place mais exprimant souvent la réalité ; il traduit un effet d’annonce et en général des actions inabouties (= laissées en chantier) (ex. : « Le premier ministre ouvre le chantier de la réforme des retraites ») (trad. : inachèvement).

CHARGE. Expression subliminale, utilisée dans son sens militaire, pour suggérer que le personnel politique fait preuve de détermination (ex. :« à la charge », « sonne la charge contre »).

CHAT (PRONONCER TCHAT’). S’utilise lorsqu’un responsable entend « dialoguer » avec la France d’en bas via Internet (trad. : conversation, dialogue en ligne).

CHOIX (« C’EST MON CHOIX »). Manifestation d’hédonisme encouragée par le Système car ce « choix » ne s’exerce jamais en faveur d’actions à caractère collectif ; voir aussi « Liberté » (trad. : caprice).

CITOYEN. Mot trompeur : ce substantif, devenu adjectif, caractérise ce qui se conforme à l’idéologie dominante (ex. : trier ses déchets est un « comportement citoyen ») (trad : moutonnier, docile, sujet).

CLIENT. Se disait autrefois d’une personne redevable à un personnage puissant ; aujourd’hui, personne censée être en position de force au sein du marché (« le client est roi ») ; ce terme est de plus en plus employé dans la sphère publique et traduit la progression de l’idéologie marchande dans la fonction publique.

COCHON (SOUPE AU). Menace contre l’ordre public et discriminatoire quand elle est destinée aux pauvres, pour certains préfets (trad. : porc). Note : pour éviter toute difficulté avec certains passagers les compagnies aériennes sont de plus en plus nombreuses à offrir des repas « garantis sans porc ».

COLONIALISME. Mot sidérant qualifiant un système « injuste, contraire aux trois mots fondateurs de notre République » (N. Sarkozy le 3/12/07) et cause de tous les échecs et malheurs des ex-pays coloniaux, principalement en Afrique ; crime lorsque le colon est européen uniquement (trad. : colonisation, civilisation). Note : affirmer que l’Europe serait en voie de colonisation est passible de poursuites judiciaires.

COMMUNAUTARISME. Néologisme destiné à traduire le fait que les populations d’origine immigrée conservent leurs particularités et leurs préférences culturelles ou ethniques, à contre-courant de l’idéologie « antiraciste » qui prétend ne voir que des individus égaux et interchangeables. Le communautarisme est donc périodiquement décrié par l’élite dirigeante tout en étant par la force des choses (c'est-à-dire par la dynamique démographique de l’immigration) reconnu. Voir « Racisme » et « Intégration » (trad. : identité).

COMMUNICATION. Activité principale des hommes politiques qui se mettent d’autant plus en scène qu’il ont moins de prise sur la réalité (trad : spectacle) ; voir aussi « pédagogie »

COMPREHENSION. Mot trompeur : la compréhension est requise des usagers lorsqu’un service, en général public, dysfonctionne, ce qui permet de le dispenser de présenter des excuses (trad. : résignation).

CONCERTATION. Mot un peu moins à la mode que dans les années 1970 ; remplacé par « Dialogue », qui se veut plus participatif (trad. :pourparlers).

CONDAMNER. En général associé à « fermement » ; se dit quand le pouvoir est impuissant à empêcher certains agissements : il les condamne a posteriori d’autant plus fermement qu’il reste sur le mode virtuel (trad. : incantation).

CONSTRUCTION EUROPEENNE. Mot trompeur ; c’est la mise en œuvre de l’idéologie libre-échangiste et cosmopolite par les institutions européennes au sein de l’espace indéterminé appelé Union européenne contre la volonté de peuples autochtones (trad. : enterrement de l’Europe).

COURAGE. Mot trompeur ; on dit qu’un homme politique dit de droite en fait preuve lorsqu’il se rallie bruyamment encore plus à l’idéologie dominante (en général sur les questions de société) alors qu’il ne retire que des avantages de cette posture (trad. : conversion).

CRIME. Mot tabou ; sa nature et sa gravité varient, en application de la législation dite « antiraciste », en fonction de l’identité de l’auteur et de la victime ; ainsi un « crime raciste » est nécessairement commis par un Français de souche ; un immigré ou un Français d’origine immigrée ne provoque que des « drames » ou ne commet que des « violences » (trad. : crime). Voir « Déséquilibré ».

CULTURE. Mot trompeur ; activités subventionnées par les collectivités publiques et incomprises par la majorité des Français quand elles relèvent de l’art cosmopolite déraciné (trad. : ahurissement).

• D •

DEFAVORISÉ. Mot trompeur, issu de l’immigration (cf. « quartier défavorisé ») bénéficiant en général d’aides et de prestations publiques préférencielles dans le cadre de la « politique de la ville » (trad. : étranger, subventionné).

DÉFENSE. Terme recouvrant les activités qui visent officiellement en Europe à ne pas faire la guerre.

DEGENERER. Mot subliminal employé de préférence lorsque des violences sont commises par des personnes issues de l’immigration ou de religion musulmane, pour suggérer que finalement telle n’était pas leur intention initiale et donc presque les excuser (ex « le conflit pour le contrôle d’une mosquée de Nîmes dégénère en fusillade », « Le Monde » du 21 février 2008.)

DETERMINATION. Mot subliminal destiné à suggérer le volontarisme présumé du gouvernement ou du président de la République (voir « Volonté ») ; en général consiste en déclarations non suivies d’effets concrets (trad. : intentions, paroles).

DERAPAGE. Mot sidérant : caractérise des propos qui vont à l’encontre de l’idéologie dominante. Voir aussi « polémique »

DEREGULATION. Mot désormais connoté positivement au sein de l’Union européenne et destiné à traduire le fait que le domaine du marché ne cesse de s’étendre aux dépens de la souveraineté politique (trad. : chaos) ; voir aussi « Ordre ».

DESEQUILIBRE. Qualificatif lénifiant employé lorsqu’un crime est commis par une personne d’origine immigrée : pour l’élite dirigeante et « antiraciste » par construction un criminel d’origine immigrée ne peut-être dans son état normal ; Voir aussi « crime » et « troubles »

DEVELOPPEMENT DURABLE. Mesures coercitives préconisées par les gouvernements occidentaux au nom de la préservation de la planète (trad. : prohibition).

DIALOGUE. Mot trompeur signifiant en général l’acceptation des arguments d’autrui (ex : « dialogue interreligieux ») et non la confrontation des points de vue (trad. : affaiblissement). Voir aussi « Concertation ».

DISCRIMINATION POSITIVE. Mot trompeur ; discrimination à l’encontre des Français d’origine européenne (trad. : privilège, domination). NDLR : Les « discriminations » sont toutes réputées inacceptables sauf la discrimination par l’argent, qui est hautement morale pour le Système.

DIVERSITE (FAVORISER LA). Mot trompeur ; c’est favoriser le recrutement ou la présence de personnes issues de l’immigration ou de celles qui ont des parents immigrés (trad. : système des castes).

DOUCE. Se conjugue en général au pluriel (ex. : « circulations douces », « énergies douces »). Mot destiné à valoraliser des processus qui sont réputés peu consommateurs d’énergies fossiles mais qui sont de moindre rendement et qui exigent en général une plus grande dépense d’énergie humaine (trad. : rétrograde) ; voir aussi « Propre » (qui se dit plutôt au singulier).

DROITS DE L’HOMME. Expression trompeuse ; doctrine au nom de laquelle il est porté atteinte aujourd’hui à la souveraineté des peuples et aux droits des citoyens (trad. : idéologie), à l’encontre de la tradition républicaine.

DROITS SOCIAUX. Droits créances revendiqués par certains groupes à l’encontre des autres (trad. : privilèges).

DROITE, GAUCHE. Termes trompeurs ayant perdu toute pertinence à la fin du XXe siècle depuis que la gauche socialiste et communiste s’est ralliée à l’économie de marché et que la droite a adopté l’idéologie égalitaire et cosmopolite des socialistes. Ne désigne plus que des itinéraires personnels et des ancrages locaux différents (trad. : partis au pouvoir).

DURABLE. Qualificatif destiné à vanter la qualité d’un produit ou d’une action censée préserver la liberté de choix des générations futures auxquelles on ne donne pas naissance (trad. : soutenable). Voir « développement durable ».

• E •

ECHAUFFOUREES. Se dit des violences commises, en général en groupe, par des personnes issues de l’immigration à l’encontre des forces de police (ex. échauffourées entre jeunes et policiers à Trappes). Note : on dit aussi « affrontements ». (trad. : agressions).

EFFORT (ex. : le gouvernement promet de « ne pas relâcher l’effort sur les réformes »). Mot trompeur ; présentation valorisante de l’action du pouvoir alors que souvent les efforts sont en réalité réclamés des citoyens ou des usagers (trad. : sacrifices)

EGALITE. Mot trompeur ; ayant changé de sens à la fin du XXe siècle, il ne désigne plus l’égalité juridique des personnes ni l’égalité des revenus mais celle des statuts sociaux et des ethnies réduite à une question de parité statistique (qui menace moins l’élite au pouvoir que la remise en cause du pouvoir économique) (trad. : égalisation).

EMBLEMATIQUE. Mot très employé par l’élite dirigeante pour donner du relief à une action ou une déclaration qui n’en a pas forcément (trad. : notable).

EMEUTES. Mot en général écrit au pluriel et associé à la nuit (ex. : « nuit d’émeutes à Villiers-le-Bel) ; la nuit ne permet pas de distinguer la couleur des émeutiers, ce qui fait qu’en général les médias montrent surtout des émeutiers blancs (trad. : insurrection).

ENNEMI. Mot tabou pour l’élite dirigeante qui prétend avoir mis fin aux guerres car elle a détruit les frontières ; seuls le « terrorisme » et d’une façon générale tous les « ismes » sont désignés à la vindicte du système

ENTREPRISE. Mot aujourd’hui valorisé (ex. : « les créateurs de richesses ») et principale préoccupation affichée des pouvoirs publics (trad. : patronat).

EQUITABLE. (cf. « commerce équitable »). Mot sidérant destiné à inciter les consommateurs européens à acheter des produits censés favoriser les petits commerçants et producteurs d’Amérique du sud et d’Afrique ; à noter que pour l’élite dirigeante il est inéquitable de préconiser « d’acheter français » (trad . plus cher)

ESPACE (cf « Espace culturel » ou « Espace de vie « ). Zone en général effectivement peu fréquentée par les Français d’en bas dès lors que les artistes prétendent y faire de l’art ou de la culture (trad. : zone).

ESTABLISHMENT. Mot tabou, sauf par la droite nationale, pour désigner la nouvelle classe au pouvoir dans les sociétés occidentales depuis la chute de l’Union soviétique (trad. : caste dirigeante).

ETAT DE DROIT. Mot trompeur ; soumission de la volonté nationale à la sanction des juges, si possibles européens (trad. : théocratie).

ETHIQUE. Mot trompeur ; c’est par ce terme que l’élite dirigeante désigne son idéologie et ses intérêts (trad. : inquisition). Voir aussi « Valeurs ».

ETHNIQUE, PUBLICITE ETHNIQUE. Publicité et commerce s’adressant prioritairement aux personnes issues de l’immigration ou aux personnes de couleur (trad. : discriminatoire).

ETRANGER. Mot sidérant ; par définition personne supérieure en droits et en talents par rapport aux autochtones en particulier dès lors que ceux-ci sont français ; voir aussi « Autre » et « Exception »

EXCEPTION (cf « Exception française », « Exception culturelle »). Singularité de la nation française par rapport au monde anglo-saxon, qui semble en général illégitime aux yeux de l’élite au pouvoir (trad. : identité nationale).

EXCLUSIF. Terme destiné à marquer qu’une information revêt une importance particulière pour la classe médiatique (ex. : « entretien exclusif ») ; mais en général elle n’a rien d’exclusif car elle est destinée à être reprise par tous les médias (trad. : signalé).

EXCLUSION. Mot sidérant destiné à disqualifier les préférences des Français d’origine européenne et de religion chrétienne. La référence aux « phobies » remplit la même fonction sidérante (trad. : préférence).

EXTREME DROITE. Mot sidérant ; qualificatif péjoratif donné à la droite de conviction et à ceux qui contestent le système dominant (trad. : droite).

EXTREME GAUCHE. Groupes politiques déclarant s’opposer au capitalisme ; mais vers 40 ans les personnes d’extrême gauche s’y rallient habituellement (trad. : imposteurs).

• F •

FASCISME. Mot sidérant ; forme politique d’autant plus vigoureusement combattue par l’élite dirigeante qu’elle a disparu de la scène politique européenne en 1945 ; « fasciste » désigne aujourd’hui toute personne qui n’adhère pas à l’idéologie dominante ou toute autorité qui ne découle pas du système marchand (trad. : dissident et autorité).

FEMMES. Personnes qui doivent exercer les mêmes métiers que les hommes (ex. : les téléfilms mettant en scène « la femme gendarme », la « femme juge » ou la « « femme flic ») et éviter les maternités si elles sont d’origine européenne (trad. : garçonne). Note : il est de bon ton devant une assemblée quelle qu’elle soit de relever le faible nombre relatif de femmes présentes.

FLAMBÉE. Expression subliminale en général associée à « violences » (ex. : « flambée de violences au Kenya ») ; elle traduit le fait que les violences urbaines s’accompagnent souvent d’incendies et qu’elles sont brusques et imprévisibles alors qu’elles sont souvent habituelles.

FONDS DE COMMERCE. Mot sidérant ; expression péjorative pour désigner les prises de position des partis qualifiés de « populistes » ou « xénophobes » (trad. : programme).

FRANCE. Mot trompeur ; dans les médias, désigne en fait le gouvernement (ex. : « La France réclame un moratoire sur les OGM ») (trad. : le gouvernement).

FRILOSITÉ. Terme sidérant et péjoratif appliqué aux comportements qui ne sont pas conformes aux attentes de l’élire dirigeante et de préférence aux seuls Français de souche ; voir « Peurs » (trad. : résistance).

FRONTIERES. Mot tabou. Principal obstacle à la prospérité et à l’entente entre les peuples selon l’idéologie dominante ; il faut donc préconiser « un monde sans frontières ». Note : les bonnes frontières doivent être « ouvertes » sauf bien sûr aux Etats-unis et en israël. (trad. : protection).

• G •

GALERE. Se dit de toute difficulté, même la plus petite (trad. : contrariété).

GAUCHE. Voir « Droite. ».

GAUCHISTE. Personne faisant profession de lutter contre le capitalisme mais dont l’action concrète consiste principalement à saper ce qui résiste encore à sa domination (trad. : leurre ; compagnon de route du capitalisme) ; voir aussi « Extrême gauche ».

GEANT. Mot sidérant ; il se dit d’une entreprise russe uniquement (ex. : « le géant gazier Gasprom ») et jamais d’une entreprise américaine : sans doute pour suggérer une menace latente.

GENIAL. Adjectif passe-partout mais qui ne désigne pas en général des choses ou des personnes qui sortent de l’ordinaire (trad. : bien).

GLOBALISATION. Mot d’origine américaine pour dire domination du système anglo-saxon (trad. : capitalisme).

GOUVERNANCE. Mot qui désigne un mode de direction imposé par les marchés aux entreprises, aux organisations et aux Etats (trad. : direction) ; voir « Transparence ».

GRANDE-BRETAGNE. Paradis libéral et référence obligée en termes de réforme de l’Etat pour les anglophiles français du XXIe siècle.

GRAVE. Interjection ponctuant le langage des banlieues ; en général ne signale rien de véritablement grave.

GRATUIT. Mot trompeur destiné à appâter le consommateur potentiel ; en général il faut acheter plus pour obtenir quelque chose de « gratuit » ; voir « soldes ». Note : « journal gratuit » : la gratuité de ce journal a pour contrepartie sa soumission à l’idéologie dominante et à la publicité.

GRENELLE. Terme remontant à 1936 et désignant d’abord la médiatisation d’accords nationaux entre « partenaires sociaux » au ministère du Travail. Désigne aujourd’hui par extension l’action des pouvoirs publics médiatisée (ex. : « Grenelle de l’environnement » ) (trad. : mise en scène, grand-messe).

GUILLEMETS. Ils s’emploient dans la presse écrite non pour exprimer une citation fidèle mais pour essayer de disqualifier les propos ou les positions cités (ex.: -la Serbie « refuse » l’indépendance du Kossovo-, -le Liechtenstein dénonce une « attaque » de l’Allemagne -: « Le Monde » du 21 février 2008 ; -les russes « choisissent » dimanche le successeur de M.Vladimir Poutine –« le « Bulletin quotidien » du 29 février 2008) ; à la radio ou à la télévision le présentateur dira « je cite », dans le même sens.

• H •

HANDICAPÉS. Mot sidérant qui se conjugue en général au plurie ; groupes organisés prétendant parler au nom des personnes et réclamant avec de plus en plus d’insistance des droits sur la société.

HISTOIRE, sans histoire. Mot trompeur ; précision systématiquement apportée par les médias lorsqu’un crime ou un délit a été commis par une personne issue de l’immigration : elle est toujours issue d’un quartier ou d’une famille « sans histoire » comme pour suggérer que son comportement serait tout à fait exceptionnel et donc presque excusable (contraire : « bien connu des services de police »). Note : le recours à « incompréhensible » (ex. :un geste incompréhensible.) remplit la même fonction lénifiante. Voir aussi « Déséquilibré ».

HUMANISME. Terme trompeur ayant changé de sens ; il n’a plus de rapport avec la culture enracinée des « humanités » mais désigne l’idéologie des droits de l’homme ou l’idéologie de la franc-maçonnerie (trad. : idéologie).

HUMANITAIRE. Activité principale des forces armées des pays de l’Union européenne au-delà de leurs frontières ; « désastre humanitaire » : médiatisation des malheurs de certaines populations africaines ou d’Asie ; « action humanitaire » : médiatisation de la tentative d’imposer les valeurs occidentales à des populations plus ou moins rétives ; on dit aussi « faire de l’humanitaire » car il s’agit souvent pour certains d’un véritable métier.

• I •

IDENTITÉ. Terme tabou sauf lors des discours électoraux ; pour l’élite dirigeante l’identité de la France réside cependant dans ses « valeurs » uniquement (trad. : nature). Note : la manifestation de l’identité des « autres » s’appelle « communautarisme ».

IMMIGRATION. L’immigration est une « chance pour la France » sauf lorsqu’elle provient de l’est de l’Europe (trad. : peuplement).

INACCEPTABLE. Adverbe trompeur : se dit en général des situations que le système est incapable de maîtriser (ex « les violences sont inacceptables ») (trad. : toléré) ; appliqué à des « propos » que le système médiatique considère comme à caractère raciste ou antisémite, ce qualificatif signifie que leur auteur fera prochainement l’objet de poursuites pénales.

INCIVILITÉS. Mot trompeur : actes réprimés par la loi sauf lorsqu’ils sont commis par des personnes issues de l’immigration africaine et maghrébine (trad. : violences, délits)

INCOMPRÉHENSIBLE. Voir « Histoires »

INCONTOURNABLE. Mot sidérant ; il traduit la volonté d’enfermer la réflexion et la décision dans les seules alternatives autorisées par le Système (trad. : obligatoire).

INDEPENDANCE. Terme tabou désormais interdit aux Européens et politiquement incorrect au sein de l’Union européenne, qui préfère le concept « d’autonomie stratégique » (trad. : souveraineté, liberté).

INELUCTABLE. Terme sidérant exprimant la croyance que celui qui l’utilise connaît le sens de l’histoire et destiné à désarmer toute opposition (trad. : possible, souhaité).

INFORMATION. Terme trompeur véhiculé par la classe médiatique pour faire croire à son rôle de défense des libertés alors que sa fonction réelle est de tuer tout débat (trad. : fabrication).

INGERENCE. Terme connoté positivement désormais dès lors que cette ingérence prétend se faire au nom de « l’humanitaire » ou du « maintien de la paix » (trad. : violation).

INQUIETUDE (parfois associé à « vive »). Mot politiquement correct employé quand on veut minorer l’ampleur des atteintes ou des menaces pesant sur les personnes ou les intérêts européens ou catholiques (ex. « les inquiétudes de la communauté catholique d’Algérie », « Le Monde » du 26/02/2008). Note : la référence au « sentiment » remplit la même fonction lénifiante (ex. : « le sentiment d’insécurité » pour éviter d’écrire « délinquance »)

INSERTION. Voir « Intégration ».

INTEGRATION. Mot trompeur ; politique destinée à favoriser l’installation de communautés immigrées en France dans le respect contradictoire de leur « identité » propre et de celui des « valeurs » de la République, après l’échec des politiques d’assimimilation ; dans le discours dominant elle n’est jamais suffisante et il faut toujours appeler les Français – jamais les étrangers – à plus d’efforts en la matière (trad. : éclatement).

INTOLERANCE. Terme sidérant employé de façon péjorative pour toute manifestation identitaire sans distinction dès lors qu’elle émane des Français de souche.

ISLAM. Religion de paix, de tolérance et d’ouverture à l’autre ; prétendre le contraire expose à des poursuites judiciaires ou à des fatwas ; « islamisme » : comportement des musulmans qui ne correspond pas à la définition politiquement correcte de l’Islam (trad. Islam).

• J •

JARDIN. Quand il est « à la française », le terme est désormais à connotation péjorative pour l’élite dirigeante Note : pour elle le jardin anglais, c’est mieux.

JEUNES, JEUNES MAJEURS. Mot trompeur ; personnes de nationalité française ou non, issues de l’immigration africaine (et/ou maghrébine) ; s’emploie en général quand elles commettent des violences en groupes (trad. : d’origine immigrée). Voir aussi « Jeune homme » et « Préadolescent ».

JOURNAL. Voir « Gratuit ».

JUIF. Mot tabou ; rarement employé sauf si le locuteur se déclare juif lui-même ; s’emploie avec un qualificatif positif exclusivement (ex. : « les enfants juifs ») ; voir « Antisémite ».

• K •

KAMIKAZE. Mot trompeur car utilisé à contresens ; désigne aujourd’hui les auteurs surarmés d’attentats suicides contre des civils sans défense (alors que le kamikaze était un militaire qui en temps de guerre attaquait des cibles militaires extrêmement bien défendues) (trad. : attentat suicide).

• L •

LAÏCITÉ. Mot trompeur ayant changé de sens à la fin du XXe siècle ; à l’origine, séparation de l’Eglise et de l’Etat ; aujourd’hui, soutien apporté par les collectivités publiques à l’exercice des religions autres que chrétienne (« laïcité positive ») ;(trad. : soutien à l’islam).

LEADER. Mot subliminal employé uniquement pour désigner les présidents et responsables nationaux des partis populistes et d’extrême droite (par référence subliminale à Führer, sans doute) (trad. : président).

LIBERATION, LIBERTE. Mot trompeur ; définition de la liberté réduite à la seule expression des pulsions individuelles et principalement entendue comme la remise en cause des normes comportementales admises dans les sociétés européennes. Terme employé pour marginaliser la définition de la liberté entendue comme participation à la vie publique et maîtrise de son destin. Note : ce terme convient par conséquent parfaitement aux individus consommateurs/sujets du Système (trad. : dérèglement).

• M •

MAJORITE (ex. : « les partis de la majorité »). Mot trompeur destiné à suggérer que les partis aux pouvoirs rassemblent la majorité des français (trad. les partis de la majorité représentée au Parlement)

MARCHÉ. Mot sidérant. Mode de régulation de l’économie considéré comme intrinsèquement supérieur à tout autre dans tous les domaines ; censé avoir « triomphé de tous les autres modes de régulation ; s’écrit en général au pluriel pour faire plus rassurant (trad. : gouvernement des choses).

MALIN. Adjectif trompeur désignant les consommateurs qui croient avoir fait de bonnes affaires alors qu’ils sont en réalité instrumentalisés par la publicité (trad. : naïf).

MECHANTS. Note : il est intéressant de remarquer qui incarne aujourd’hui le méchant au cinéma ou dans les téléfilms : le méchant est en général un blanc (si possible russe ou serbe) ou à la rigueur un chinois, un militaire (spécialement s’il est européen) ou un prêtre (s’il est catholique) ; le blanc est violent, raciste, homophobe et souvent borné ; le méchant est aussi incarné par le terroriste originaire du Moyen-Orient. Voir aussi « stéréotype »

MEMOIRE. Mot sidérant ; culpabilisation du passé national et dénigrement de l’identité française et européenne (trad. : dénigrement).

METISSAGE. Mot sidérant présenté comme l’avenir de l’humanité et destiné en réalité à valoriser l’immigration de peuplement en Europe ; par extension qualité valorisée par l’élite dirigeante (ex. : « musiques métisses ») ; voir aussi « Mêlées des cultures » expression que le système a tenté de promouvoir à l’occasion de la coupe du monde de rugby

MICHU. (cf Mme Michu). Terme méprisant désignant dans le discours de l’élite dirigeante la Française de base, lectrice de la presse « people » et foncièrement bornée (trad. : les électeurs). Note : cette expression curieusement ne dérange pas du tout les féministes.

MINORITÉS. Terme trompeur s’employant de préférence au pluriel et désignant les groupes qui cherchent à imposer leurs préférences à la majorité (trad. : factions) ; « minorités visibles » : personnes de couleur ou issues de l’immigration africaine. Note : l’utilisation du mot « minorité » vise à faire oublier que dans certains lieux ces « minorités » sont en fait majoritaires.

MOBILISATION (cf. « Borloo mobilise la planète »). Mot trompeur emprunté à la chose militaire pour donner une image résolue à des politiques qui le sont en général moins ; voir aussi « Se mobiliser » (trad. : gesticulation), mot désignant aussi les initiatives prises par les organisations de gauche et d’extrème gauche (ex. : « mobilisation en faveur des sans-papiers »).

MODERNISATION. Mot trompeur ; action conduite par le gouvernement pour faire évoluer la société et les institutions françaises conformément au modèle marchand anglo-saxon et en général en allant à l’encontre de la volonté nationale (trad. : mise au pas) ; voir aussi « Changement », « Réforme ».

MONDIAL. Terme marqueur du discours cosmopolite (voir aussi « Planète ») (trad. : international).

MONDIALISATION. Terme confus destiné à remplacer « capitalisme mondial » qui faisait vieux jeu mais qui désigne la même chose (trad. : capitalisme).

MORT. Mot tabou sauf si elle est spectaculaire (cf « une mort tragique »).

MOSAÏQUE. Mot marqueur du discours cosmopolite et destiné à valoriser le métissage culturel ou autre (trad. : cacophonie).

MOUVEMENTS SOCIAUX. Action de ceux qui, en s’arrêtant de travailler pour obtenir des avantages sociaux ou professionnels, obligent les autres à se déplacer à pied ou à voiture (trad. : grèves).

MUSÉE. Très à la mode et donne une bonne idée de la façon dont le Système conçoit la culture européenne : comme un objet mort mis en exposition (trad. : morgue).

MUSIQUE. Mot trompeur ; bruit habituellement fortement rythmé et associé à des paroles de sonorité anglaise, qui envahit l’espace privé et public et qui est destiné à empêcher les personnes de penser en silence et à les déculturer (trad. : brouillage).

• N •

NATION. Mot tabou ; construction réputée arbitraire, à la source de tous les maux de l’Europe et constituant un obstacle à l’efficacité totale du marché selon l’idéologie dominante (voir « Frontières »).

NATIONALITE. Formalité pour le moment encore nécessaire au sein de l’Union européenne à l’exercice de certains droits ou à l’accès à certaines professions ; depuis la loi Pleven de 1972 la préférence nationale est jugée discriminatoire (trad. : avantage, papiers).

NAUSEABOND. Mot sidérant en général associé à des propos critiques relatifs à des personnes issues de l’immigration ou d’origine juive ou bien concernant l’Etat d’Israël ; voir aussi : « Relents nauséabonds ».

NAZI. Incarnation moderne de Satan, en particulier sous sa forme « néo-nazi » ; sous sa forme groupusculaire le « néo-nazi » est très utile au système pour renforcer la législation liberticide

NEGATIONNISME. Mot sidérant pour « révisionnisme ». Note : l’élite au pouvoir qui pratique un révisionnisme permanent et culpabilisant à l’égard de l’histoire nationale engage pourtant une lutte résolue contre les révisionnistes.

NEGRE. Mot tabou sauf sous la plume d’un écrivain africain ou antillais.

NOIR. Mot tabou sauf si le locuteur est noir lui-même ; personne pauvre et ayant été discriminée par les Blancs ; on se doit de déplorer de ne pas en voir assez à la télévision ; dans les téléfilms les Noirs incarnent en général les bons, les médecins et les policiers (trad. : Noir). Note : les races n’existent pas, mais certains noirs se définissent comme tels et réclament la reconnaissance de leur « communauté » avec la création du CRAN (conseil représentatif des associations noires).

NOMADE. Qualificatif valorisant associé aux comportements d’essence cosmopolite (trad. : vagabond).

• O •

OBSERVATOIRE. Structure mise en place par les pouvoirs publics quand il ne peut empécher certaines choses ; il se borne alors à « observer » (ex. : « observatoire de la délinquance »).

OGM. « organismes génétiquement modifiés ». Expression sidérante. Les OGM sont réputés dangereux pour la santé pour la principale raison qu’on ne connaît pas leurs effets sur la santé ; ne pas confondre avec ONG (organisations non gouvernementales) qui, elles, sont toujours bénéfiques et doivent être respectées car elles concurrencent utilement les nations.

ORDRE. Mot tabou sauf s’il se prétend « mondial » (trad. : chaos).

OUTING. Manifestation publique de l’inclination homosexuelle ou de l’affiliation à la franc-maçonnerie d’un personnage politique et qui ne lui procure que des avantages médiatiques (trad. confession hypocrite)

OUVERTURE. Mot trompeur qui qualifie le ralliement au parti au pouvoir de personnes issues des partis politiques de gauche ou de la « société civile » ; l’ouverture ne se fait jamais à droite et on réclame en général « plus d’ouverture » (trad. : tromperie).

• P •

PAIX. Mot trompeur ; ce qu’est censée apporter l’Union européenne aux Européens voire aux autres peuples lorsqu’elle prétend s’interposer pour prévenir les conflits (ex. : « force de paix ») (trad. : soumission).

PARITÉ. Mot sidérant ; se dit quand on veut au moins la moitié de personnes de sexe féminin dans un groupe (trad. : féminisation). Voir « Femme ».

PARTAGE. Mot trompeur ; se dit de la bienveillance des institutions publiques à l’égard des immigrés (trad. : préférence étrangère) ; « partagé » : terme destiné à faire croire à la bienveillance d’une institution à l’égard de ceux qui ne bénéficient pas des services qu’elle rend (ex. : « Le progrès ne vaut que s’il est partagé », slogan de la SNCF) (trad. : réservé).

PARTENAIRE. Mot valorisant utilisé à la place d’associé ou de fournisseur, qui font trop mercantile.

PATRIE. Mot tabou car considéré comme trop connoté à droite depuis 1940. Note : « patrie » renvoie à « identité » et à « nation », deux concepts hautement suspects pour l’élite dirigeante ; dans les médias, le seul patriotisme autorisé est celui des Etats-Ubis et d’une façon générale des peuples qui ne sont pas européens.

PATRIMOINE. L’Establishment veut « changer la France » (cf. N. Sarkozy le 8 janvier 2008) mais prétend sauvegarder son patrimoine (trad. : apparences).

PAUVRE. Mot tabou ; personne non solvable donc inintéressante pour le Système, sauf si elle permet de faire appel à la générosité médiatisée. Note : on préfère le vocable plus sociologisant de « pauvreté » mot rarement employé : on préfère le vocable plus sociologisant de « pauvreté » (trad. : pauvre).

PEDAGOGIE. Mot trompeur ; l’élite dominante considère qu’il faut en faire quand elle rencontre une opposition ou une résistance qu’elle ne soupçonnait pas (trad. : propagande).

PEDOPHILE. Mot sidérant ; personnage qui sert de prétexte périodiquement à renforcer le contrôle policier de l’usage d’Internet (ex. : « un réseau pédophile démantelé »). Note : au cinéma les prêtres catholiques sont souvent pédophiles.

PEOPLE (prononcer pipole). Qualificatif un peu méprisant appliqué à la presse qui met en scène la vie privée de la nouvelle classe dirigeante, ce qui est censé intéresser le peuple.

PERPETUITE. Mot trompeur ; condamnation pénale permettant d’être libéré pour bonne conduite au bout d’un peu plus de temps que les autres.

PEUPLE. Mot tabou y compris à gauche ; en général ne s’écrit plus qu’au pluriel pour désigner ceux qui ne sont pas européens ; les peuples européens sont en effet réputés constituer un obstacle aux « réformes », à l’Union européenne et mal voter.

PEUR. Mot sidérant ; quand elles s’écrivent au pluriel, elles sont condamnables car elles expriment la « frilosité » des Français de souche devant la mondialisation ; pour l’Establishment, la seule peur légitime et obligatoire est celle du réchauffement climatique (trad. : dénonciation).

PHOBIES. Mot sidérant ; voir « Exclusion ».

PLANETE. Terme marqueur de tout discours cosmopolite (voir « Mondial »).

PLURIEL. Mot trompeur ; nouvelle qualité intrinsèque des choses pour l’élite dirigeante (ex. : « la France plurielle », « la majorité plurielle ») : terme voulant signifier que le manque d’homogénéité serait une qualité (trad. : carnavalesque).

POPULAIRE (cf « quartier populaire »). Terme trompeur qui désigne aujourd’hui les zones où la population est majoritairement d’origine immigrée (trad. : immigré) ; voir « Banlieue ».

POPULISME. Mot sidérant destiné à disqualifier la prise en compte des aspirations populaires lorsqu’elles vont à l’encontre de l’idéologie dominante (trad. : démocratie).

POLEMIQUE. Mot sidérant exclusivement employé lorsqu’un personnage politique fait une déclaration ou prend une initiative susceptible d’aller à l’encontre de l’idéologie dominante. On dit alors qu’il « suscite la polémique » ou « une levée de boucliers » ; lorsque cette personne appartient à la droite de conviction on dit « tollé » ; de même « controverse », « réactions ».

POUTINE. Second grand Satan derrière Ben Laden ; présenté comme une nouvelle incarnation de Staline car il prétend résister au nouvel ordre mondial Note : le Staline d’après 1948 seulement. En général, on ne dit pas le « président » Poutine.

PRAGMATISME. Mot trompeur ; qualité valorisée par le Système car censée caractériser l’esprit anglo-saxon ; tend à valoriser le comportement de l’élite dirigeante quand elle ne respecte pas les règles qu’elle impose au reste de la société (trad. : hypocrisie).

PRECAUTION (PRINCIPE DE). Doit s’appliquer en tout sous le contrôle vigilant de la justice, sauf en matière de peuplement (trad. : pusillanimité).

PREFERENCES SEXUELLES. Terme trompeur ayant pour finalité de banaliser l’homosexualité ; de même « orientation sexuelle » (trad. : homosexualité).

PREMIER. Terme subliminal destiné à remplacer et à valoriser celui de « primitif » (ex. : « Musée des arts premiers ») (trad. : primitif).

PROBLEME. Terme passe-partout qui sert à donner la posture de l’expert à celui qui l’utilise.

PROPRE. Se dit d’un dispositif censé limiter les rejets d’émissions toxiques dans l’atmosphère (ex. : « voiture propre ») (trad. : argument publicitaire). Voir aussi « douces »

PROXIMITE (cf. « juge de proximité », « police de proximité »). Elle est réputée curieusement tout résoudre pour ceux qui font profession de foi mondialiste.

• Q •

QUARTIER. Doit être « sensible » sinon n’intéresse pas ; voir « Banlieue ».

QUOTIDIEN (cf. « le quotidien des Français »). Trad. : les conditions de vie.

• R •

RACE. Mot tabou ; les races n’existent pas et prétendre le contraire expose à des poursuites judiciaires ; on peut à la rigueur employer le mot « ethnie », « interethnique » ou « communauté » mais avec prudence et si possible toujours au pluriel (ex. : « les violences interethniques au Keny ») (trad. autorisée : ethnie). Note : pour ne pas utiliser le mot race les médias ont recours à des formulations alambiquées, ex. : « les violences politico-ethniques au kenya », « Les Echos » du 26/02/08.

RACISTE. Mot sidérant ayant changé de sens ; au siècle précédent : personne affirmant en général la supériorité d’une race (la sienne) par rapport aux autres ; aujourd’hui : personne affirmant que les races humaines existent (trad. : observateur).

RACISME. Voir « Xénophobie ».

REFORMES. Mot trompeur ; principale activité de la classe politique consistant à essayer de modifier les sociétés européennes dans le sens conforme à l’idéologie dominante et non pas conformément aux attentes des citoyens (trad. : bouleversements) Voir aussi « Rupture » et « Changement ».

REFUGIE. Mot trompeur ; étranger réclamant et en général obtenant le droit de s’installer en France au motif de l’instabilité politique de son pays d’origine (trad. : immigrant fin connaisseur de notre droit).

REGULARISATION. Acte par lequel la personne publique donne des droits à ceux dont elle n’a pu empêcher l’entrée sur le territoire ou l’activité illégale (trad. : encouragement).

RELIGION. Mot employé de préférence au pluriel et sans déterminant particulier pour bien marquer que l’Europe « ne doit pas être un club chrétien » (J. Attali). Voir aussi l’expression « le retour du religieux » qui remplit la même fonction.

RESSOURCE HUMAINE. Le mot « ressource » est révélateur de l’estime portée à la personne humaine par le Système marchand (trad. : personnel).

RESPECT. Mot trompeur repris du langage des banlieues ; les « jeunes » voulant qu’on leur témoigne du respect (trad. : soumission). « Respect de l’autre » : nouvel impératif moral de l’Establishment signifiant qu’il convient prioritairement de ne se préoccuper ni de ses proches ni de ses concitoyens (trad. : xénophilie, soumission).

REPENTANCE. Mot sidérant ; déformation du repentir car elle consiste à faire repentance pour des fautes que l’on n’a pas commises (voir « Mémoire ») (trad. : rééducation).

REPROBATION, REPROBATION UNANIME. Mot sidérant destiné à suggérer que celui qui tient des propos ou qui agit à contresens de l’idéologie dominante suscite la réprobation de la majorité du peuple français, alors qu’il ne suscite que celle de l’élite dirigeante. Voir aussi « Polémique » et « Tollé »

RESPONSABLE. Mot trompeur destiné à valoriser les comportements conformes aux attentes de l’Establishment (cf. « éco-responsable ») ; voir « Citoyen ».

RICHES. Mot tabou sauf dans la presse « people ».

RISQUE (cf. « risques majeurs »). L’élite dirigeante aime à dire qu’elle se préoccupe de les prévenir (voir « Précaution ») et donc qu’elle sait gouverner et prévoir.

ROM. Trad. : Romanichel.

RUPTURE. Mot trompeur car utilisé par toutes les familles politiques (cf. « rupture avec le capitalisme », « rupture avec le socialisme ») ; désigne aujourd’hui l’action visant à détruire les défenses immunitaires de la société contre la domination du marché et du cosmopolitisme.

RUSSIE. Mot sidérant ; sorte d’enfer mafieux toujours opposé au paradis libéral de la société multiraciale et mondialisée. Dans les films, les Russes (si possible d’extrême droite) incarnent de plus en plus souvent les méchants.

• S •

SANS ABRI, SANS DOMICILE FIXE. Personnes n’ayant plus leur place dans le Système, sinon périodiquement comme faire-valoir de la classe médiatique ; n’intéressent que s’ils ne sont pas d’origine européenne (trad. : miséreux).

SANS PAPIERS. Néologisme trompeur désignant un étranger ayant franchi irrégulièrement les frontières de l’Union européenne et obtenant de ce fait même le droit aux prestations sociales et à un titre de séjour par le pays d’accueil à l’issue de quelques manifestations médiatisées et de durée variable (trad. : parasite). Note : On ne dit pas encore « Sans argent » pour désigner un voleur.

SECURITE. Mot trompeur ; prétexte à une réduction permanente des libertés des citoyens (trad. : surveillance). Note : « pour votre sécurité » est aussi devenue l’explication passe-partout à tous les dysfonctionnements liés à des travaux.

SENIORS. Personnes âgées et qui ne veulent pas le reconnaître (trad. : âgé).

SENSIBLE. Mot trompeur ; se dit d’une zone d’habitation comprenant une majorité de résidents issus de l’immigration ; voir « Banlieue » (trad. : étranger).

SENSIBILITÉS. Mot trompeur s’écrivant en général au pluriel (ex. : « les différentes sensibilités associatives et politiques ») ; l’Establishment veut en tenir le plus grand compte sauf si elles sont discordantes par rapport à l’idéologie dominante (trad. : les opinions et tendances de gauche).

SIDA. Maladie suscitant une mobilisation permanente des pouvoirs publics et des médias car en Europe elle touche prioritairement les Africains et les homosexuels.

SIECLE. Club influent au sein de l’Etablishment dont les médias ne parlent jamais (« le Siècle »).

SOCIAL. Mot trompeur, qualifiant des comportements qui ont souvent pour effet de créer des difficultés d’existence pour certaines catégories de la population (ex « plan social » = plan de licenciement

SOCIETE CIVILE. Mot trompeur ; qualifie les représentants autoproclamés de groupes qui prétendent parler au nom du peuple français mais sans l’onction de son suffrage (trad. : groupes de pression).

SOLDES. Grande fête populaire dédiée à la Consommation qui succède habituellement au Nouvel An et qui conduit des gens à acheter avec enthousiasme des produits souvent de mauvaise qualité mais réputés « moins chers » (trad. : arnaque).

SOLIDARITE, SOLIDAIRE. Mot trompeur ; prétexte à agitation médiatique et en général à de nouveaux prélèvements, grâce à la mise en scène de « victimes » « emblématiques ».

SOMBRE. Mot sidérant (cf. « les heures sombres de notre histoire ») ; se dit principalement de la période historique qui s’étend, selon les pays, de 1933 à 1945 et en France de 1940 à 1945, par opposition aux heures lumineuses que nous vivons aujourd’hui ; par extension, désigne toute période de l’histoire européenne que l’élite au pouvoir décide de condamner (ex. : « L’aventure coloniale a été en son principe une page sombre de notre histoire », Bernard-Henri Lévy dans « Le Point » du 8/12/05).

SOUVERAINETE. Mot tabou et de plus en plus incorrect pour l’élite dirigeante qui considère que seuls les marchés exercent une souveraineté légitime (ex. : « les fonds souverains »). Voir « Indépendance ».

SPORT. Activité encouragée par l’élite dirigeante car elle permet de tenter de canaliser l’énergie de la jeunesse, parce qu’elle est devenue un commerce et enfin parce qu’elle est présentée comme un modèle « d’intégration », seule activité où la passion nationale est licite (trad. : spectacle).

STEREOTYPES. L’élite dirigeante aime dénoncer les stéréotypes (par exemple sexistes) que véhiculerait notre culture ; mais c’est pour imposer finalement ses propres stéréotypes par exemple dans le cinéma ( ex : valorisation de la femme dominante et libérée, valorisation de l’homme blanc homosexuel, dévalorisation du mariage, valorisation du métissage, de l’homme de couleur tolérant et victime du méchant blanc raciste et borné, dévalorisation du prêtre pédophile, opposition entre le héros viril américain, et le méchant russe ou le méchant chinois, le gentil musulman et le méchant terroriste )

STIGMATISER. Mot sidérant ; comportement, sanctionné par les tribunaux, attribué à un Français de souche quand il désigne une personne appartenant à une autre communauté ayant commis des délits (trad. : désigner). Voir aussi « Bouc émissaire ».

SUBSIDIARITE. Mot subliminal utilisé au sein de l’Union européenne pour faire comprendre que les Etats n’exercent plus que des compétences résiduelles (trad. : abandon).

SUPER. Adjectif imprécis à la mode destiné à valoriser artificiellement certaines personnes ou certaines choses (son contraire est « nul »).

SYSTEME. Mot tabou car il désigne justement la nouvelle répartition des pouvoirs intervenue au sein des sociétés occidentales depuis la chute de l’Union soviétique (trad. : oligarchie).

• T •

TCHETCHENES. Mot trompeur ; présentés par les médias avant tout comme des « séparatistes » sans préciser en général qu’ils sont musulmans et se réclament souvent d’Al Quaïda (trad. : terroristes).

TECHNOLOGIES. Elles doivent être « nouvelles » pour intéresser.

TELEVISION (« télé »). Système de conditionnement de la population et destiné à vendre de la publicité et à réduire le temps libre des individus (trad. : chaînes).

TENTATION. Mot sidérant souvent associé à « protectionniste » et d’une façon générale à des comportements ou des paroles allant à l’encontre de l’idéologie dominante ; la référence subliminale au concept chrétien de tentation est destinée à suggérer le caractère diabolique et pervers de la démarche (trad. : solution).

TERRORISME. Il faut le « condamner fermement » ; désigne les violences et les attentats commis par les islamistes contre les Etats-Unis, les pays occidentaux et leurs alliés ; en revanche, lorsqu’elles sont commises en Russie elles sont compréhensibles et ce sont les forces de l’ordre qu’il faut condamner.

TESTING. Mot trompeur ; procédé par lequel les associations dites « antiracistes » s’efforcent de démontrer que des discriminations ont lieu et sont le fait des Français de souche ; le testing est désormais reconnu au rang de preuve par la HALDE (trad. : provocation). Note : aucun testing n’est organisé dans les banlieues dites « sensibles ».

TOLERANCE. Mot trompeur ; vertu affichée par le Système, sauf à l’égard de ceux qui contestent sa domination, et qui vise à encourager les comportements destructeurs des valeurs de la société traditionnelle (trad. : laxisme, encouragement).

TOLLÉ. Voir « Polémique ».

TRANSATLANTIQUE. Mot trompeur ; se dit des relations inégales entre l’Europe et les Etats-Unis (« liens transatlantiques ») (trad. : sujétion).

TRANSPARENCE. Qualité revendiquée par un nombre croissant d’organisations et censée être une composante de la démocratie : une activité transparente est en réalité une activité qui fournit aux « marchés » toute l’information, notamment financière, qu’ils demandent pour faire des bénéfices à coup sûr.

TRAVAILLEUR. Mot employé périodiquement par Mme Laguiller lors des élections présidentielles mais qui a changé de sens : au XXe siècle désignait une condition réputée servile ; aujourd’hui désigne plutôt une situation enviée surtout si le travailleur bénéficie d’un contrat à durée indéterminée. « Travailleur immigré » : expression trompeuse car l’essentiel de l’immigration est familiale et non liée au travail.

TROUBLES PSYCHOLOGIQUES . Expression employée lorsqu’une personne issue de l’immigration ou d’une confession autre que catholique commet des délits : elle est alors présentée comme relevant de « troubles psychologiques » ce qui permet d’inférer que son comportement est anormal et ne correspond pas à la norme du groupe correspondant. Voir aussi « Fragile psychologiquement » et « Déséquilibré »

TSUNAMI. Raz de marée mais en plus savant ; constitue la preuve que le climat se réchauffe et pour la classe médiatique une excellente « information ».

TURQUIE. Pays laïc (voir « Laïcité »), moderne, européen, membre de l’OTAN et que les Etats-Unis souhaiteraient faire entrer dans l’Union européenne ; prétendre le contraire vous exclut de l’élite dirigeante.

• U •

ULTRANATIONALISTE. Terme sidérant pour désigner les mouvements populistes d’Europe orientale et de Russie (trad. : patriote).

UNION EUROPEENNE. Expression trompeuse ; espace sans frontières déterminé uniquement par l’adhésion de ses membres aux « valeurs » du marché, de l’atlantisme et des droits de l’homme et destiné à s’étendre toujours plus (trad. : zone).

• V •

VALEURS. Mot trompeur ; idéologie dominante qui cherche à faire croire qu’il serait illicite de la contester (trad. : idéologie).

VELO. Moyen de transport urbain extrêmement moderne, en général préconisé au nom du développement durable par ceux qui disposent par ailleurs de voitures avec chauffeurs ou qui ne travaillent pas

VICTIME. Personne éminente qui sert de prétexte au renforcement de l’Etat-providence et aux réglementations, à la condition qu’elle soit organisée en groupe et médiatisée.

VILLE, POLITIQUE DE LA VILLE. Concentration de prestations sociales et de financements et de transferts publics au bénéfice de personnes d’origine immigrée et désignées « défavorisées » par antiphrase.

VOILE. Symbole d’émancipation de la femme dans les cités (trad. : je t’impose ma religion).

VIOLENCES. Néologisme trompeur ; s’écrit en général au pluriel et est souvent associé à un qualificatif (ex. : « violences urbaines », « violences conjugales ») ; sert à masquer l’identité des responsables de ces agissements en présentant les faits incriminés comme des sortes de fatalités sociologiques ; « violence routière » : terme inventé pour diluer les statistiques de l’insécurité en mélangeant contraventions, crimes et délits.

VOITURE. Il est « traditionnel » en France de brûler les voitures le soir du Réveillon selon les médias.

VOLONTE, VOULOIR. Mot trompeur : la volition occupe une place importante dans le discours de N. Sarkozy (ex. : « je veux ceci ou cela pour la France ») mais a la même signification que la promesse électorale : elle n’engage que son auditeur (trad. : intention).

• W X Y Z •

WALKMAN. Système inventé pour que les individus ne puissent pas échapper à la « musique » ni aux « informations » (trad. : baladeur).

XENOPHOBIE (voir « Racisme »). Mot sidérant ; ne s’emploie qu’à l’encontre des Français d’origine européenne et de religion chrétienne qui entendent protéger leur identité ou leurs préférences (trad. : identité) ; les agissements comparables des autres groupes sont qualifiés au pire de « communautarisme ».

ZOE (ARCHE DE). Association dont la vocation est d’importer en France des enfants africains ; ses démêlés avec la justice tchadienne a mobilisé l’attention du président de la République er des médias.

Michel Geoffroy
24/05/08
© Polémia

Michel Geoffroy est aussi l’auteur de « Evolution des libertés en France : Cent restrictions en quarante ans » :
http://www.polemia.com/contenu.php?iddoc=1559&cat_id=42



mercredi 16 juillet 2008

Irlandais, vous votez "mal"? L'Europe vous fait revoter!

EU: The Irish Obstacle
Par Chappatte - Lundi 23 juin, 13h01
Dessin paru dans le journal NZZ am Sonntag
source yahoo


Monte difficile
Delize - Dimanche 29 juin, 23h33
source yahoo


Nicolas Sarkozy veut faire revoter l'Irlande sur le traité de Lisbonne


mardi 15 jui, 10 h 55

The Associated Press

PARIS - "L'Irlande devra revoter" sur le traité de Lisbonne, a déclaré mardi Nicolas Sarkozy devant les députés UMP reçus à l'Elysée, selon un participant.

Le président français a ajouté qu'il "mettrait son veto" à tout élargissement de l'UE tant qu'elle n'est pas dotée de nouvelles institutions.

Les Irlandais ont replongé l'Union européenne dans la crise institutionnelle en votant "non" au traité de Lisbonne le 12 juin dernier. Chargé de dénouer la crise en tant que président en exercice du conseil européen, M. Sarkozy a dit la semaine dernière devant le Parlement européen qu'il espérait proposer "une solution en accord avec le gouvernement irlandais, soit au mois d'octobre, soit au mois de décembre". Il est attendu lundi prochain à Dublin pour "dialoguer" avec les Irlandais.

Si un deuxième référendum est la seule solution évoquée par Paris depuis le 12 juin, c'est la première fois que M. Sarkozy en parle ouvertement. Selon "Le Monde", une des solutions pour faire revoter l'Irlande serait de renoncer à la réduction de la taille de la Commission, prévue en 2009. Chacun des Vingt-sept, dont l'Irlande, garderait son commissaire.



Sarkozy à la tête de l’Europe
chappatte - Mardi 1 juillet, 13h01
Dessin paru dans le journal Le Temps
source yahoo


Rien d'étonnant cependant - car qu'attendre d'autre de la part d'un nain de la moralité & géant de l'esbrouffe et de l'escroquerie intellectuelle?

Récupération
Delize - Jeudi 3 juillet, 19h53
source yahoo


dimanche 13 juillet 2008

L'Histoire officielle & l'Histoire réelle

"Il y a 2 histoires: l'officielle, menteuse, qu'on enseigne "ad usum Delphini"; puis l'histoire secrète, où sont les véritables causes des événements, une histoire honteuse."

Honoré de Balzac


"Le monde est gouverné par de tout autres personnages que ne se l'imaginent ceux dont l'oeil ne plonge pas dans les coulisses"

Disraeli, 1er ministre de la reine Victoria d'Angleterre

samedi 5 juillet 2008

Armées d'Occident & restrictions: vers la catastrophe annoncée

Livre blanc sur la défense : une espérance déçue
http://www.lefigaro.fr/debats/2008/06/19/01005-20080619ARTFIG00011-livre-blanc-sur-la-defense-une-esperance-decue.php

Par le groupe «Surcouf»
18/06/2008


Un groupe d'officiers généraux et supérieurs des trois armées terre, air, mer , tenu à l'anonymat, commente le livre blanc sur la défense et la sécurité nationale présenté le 17 juin par le président de la République.

Les éléments de la nouvelle politique de défense qui viennent d'être rendus publics ont été, ce qui est bien normal, présentés par leurs auteurs d'une manière très encourageante. La réalité est quelque peu différente. Personne ne peut, ou ne souhaite, à l'intérieur des armées, mettre en cause les choix politiques du jour. D'abord, ils sont incontestables par nature. Ensuite, le souhait du président de la République, chef des armées, est de disposer d'un instrument militaire plus efficace pour un moindre coût ; de raisonner en termes d'efficacité et non d'équipements de prestige ; de faire preuve de réalisme quant aux menaces ; et enfin de ne se laisser arrêter par aucun a priori dogmatique. Ce souhait ne peut rencontrer que l'approbation de tous ceux qui ont fait le choix de la carrière des armes et qui ont souffert, ces dernières années, de l'immobilisme des institutions de défense. Et, dirions-nous, plus que l'approbation, le désir, avec volonté et discipline, de faire passer ce souhait dans la réalité.

La vérité oblige à dire, cependant, qu'au-delà des déclarations, la volonté présidentielle a été largement dénaturée par ceux, politiques, militaires ou personnalités qualifiées, qui avaient la charge de la mettre en œuvre. Voici pourquoi.


Dès avant l'élection présidentielle et comme le président de la République l'avait bien vu, le système militaire français était à bout de souffle.

En termes, tout d'abord, de capacités opérationnelles réelles : à cause du choix dicté par les groupes de pression de programmes d'équipement, sans considération particulière pour les nécessités nées de la réalité des engagements (cela aboutit, par exemple et dès cette année, à une rupture de la capacité de transport aérien stratégique, ce qui est à tout le moins regrettable pour une armée très engagée à l'extérieur) ; à cause de l'interdiction faite par les autorités politiques de l'époque à l'état-major des armées de poursuivre une véritable «étude capacitaire», qui eût révélé que, comme de nombreuses fois au cours de notre histoire militaire, une conception de la défense centrée sur les «programmes d'équipement» aboutissait à une dépense publique considérable pour une utilité opérationnelle faible ; avec en résultante, une «impasse financière» mettant en cause la crédibilité même du gouvernement dans son exécution des lois de programmation militaire.

Ensuite, en termes de choix des engagements, la situation n'était pas plus satisfaisante. L'absence de critères politico-militaires d'intervention, le flou des priorités géopolitiques (Afrique), l'absence de gestion des engagements dans le temps (Kosovo) aboutissaient à un saupoudrage de forces dicté par les habitudes du passé et la logique moutonnière de la participation obligatoire («il faut en être»). Il en résultait un rythme d'emploi soutenu, indifférencié, affectant des unités aux équipements vieillissants, dégradant leur niveau de préparation opérationnelle. Et, dans l'autre sens, alors que les menaces terroristes prenaient plus d'ampleur, le gouvernement comme les armées se refusaient même à penser l'action militaire sur le territoire national, à partir d'un contrat opérationnel distinct (à la notable exception de l'action de l'État en mer).

Enfin, en termes d'organisation, la situation était marquée par une grande confusion. Les choix d'interventions étaient opaques, ne donnant lieu à aucun débat, notamment parlementaire, à l'extérieur du cercle présidentiel, ce qui, les phénomènes de cour et les ambitions personnelles aidant, n'était certes pas un facteur de qualité des analyses préalables à la décision. La nouvelle définition des pouvoirs du chef d'état-major des armées n'avait entraîné aucune véritable réflexion, fondée sur la subsidiarité, entre la logique interarmées et la logique de milieu, notamment pour le soutien. Les organisations militaires restaient lourdes, «doublonnantes», peu centrées sur l'opérationnel. Les désignations aux postes les plus importants étaient délibérées entre militaires sur le fondement des couleurs d'uniforme, dans le cadre d'un «troc» presque permanent, aboutissant d'ailleurs à une durée d'exercice des responsabilités abusivement courte. La procédure de choix des programmes d'équipement, entre la direction générale pour l'armement (DGA) et les états-majors, était caractérisée par l'opacité et le conflit d'intérêt (le «service aux industriels») aboutissant à la dérive de coûts opaques, non maîtrisés, et à l'inadaptation des équipements.

C'est dire si le début du quinquennat avait fait naître les plus grands espoirs. Il est malheureusement probable aujourd'hui qu'ils seront déçus. Tout d'abord, les instances de la décision n'ont pas fonctionné de manière satisfaisante, la mission budgétaire de la révision générale des politiques publiques (RGPP) ayant prévalu, y compris en termes calendaires, sur la mission conceptuelle du livre blanc. Quant à cette dernière, la sous-représentation des militaires compétents n'a pas permis d'y effectuer un travail réaliste, ce que ses conclusions montrent à l'évidence. L'ampleur enfin des conflits structurels internes propres au ministère de la Défense n'a pas permis un travail serein.

Plusieurs points positifs sont à relever : le principe du resserrement des implantations (dont il faudra attendre la mise en œuvre, les militaires étant habitués à ce que les logiques politiques locales prévalent, ce qui est le cas depuis plus de vingt ans). L'insistance mise sur la protection «interne» de la nation elle-même, en termes d'organisation centrale et de contrat opérationnel. La revalorisation des fonctions de renseignement.


Pour le reste, le modèle d'analyse présenté par le livre blanc est à notre sens déficient et, davantage, marqué par un certain amateurisme. Le livre blanc souffre en effet d'une quadruple incohérence.

Incohérence, tout d'abord, par rapport à l'évolution générale des crises et des réponses généralement adoptées dans le monde. Alors que les crises se multiplient et se superposent sans se résoudre, l'Europe en général et la France en particulier diminuent leur effort de défense au moment même où chacun les augmente (les dépenses militaires mondiales ont progressé de 45 % en dix ans). On ne peut certes nier la crise budgétaire. Au moins devrait-elle donner lieu à une analyse «priorisante» des arbitrages, entre la défense et les autres budgets, et à l'intérieur du budget de la défense. Le livre blanc n'en fournit pas l'armature conceptuelle, puisqu'au titre des menaces il retient à la fois l'attentat terroriste, la guerre de haute intensité, le désordre dans le tiers-monde et la pandémie grippale.

Incohérence, ensuite, par rapport à l'évolution de la «conflictualité», le paradigme de la «guerre industrielle» (entre arsenaux étatiques) ayant été remplacé par celui de la «guerre bâtarde», le plus souvent «au sein des populations». Ce dernier exige à la fois des forces terrestres plus nombreuses, une capacité de projection aérienne et navale plus affirmée, une réorientation des programmes en conséquence. Ces choix ont été faits par les Britanniques voici plus de cinq ans. Nous en sommes, nous, à la diminution des effectifs de l'armée de terre et au «report» de la décision de construire le deuxième porte-avions, qui signe une rupture capacitaire majeure. Notre incapacité à sortir de la «réduction homothétique», faute d'une véritable analyse que le livre blanc ne fournit pas, conduit le modèle 2008 à n'être que la version dégradée du modèle 1996, lui-même version amoindrie du modèle 1989. Autant dire qu'aucun choix sérieux, hors celui, purement budgétaire, d'une réduction proportionnelle, n'aura été fait depuis vingt ans. Sous ce rapport, la nouvelle orientation en faveur du satellitaire ou la création d'un «commandement interarmées de l'espace» font figure de gadgets, lorsqu'on connaît les besoins réels et actuels des armées. Non que de telles mesures soient en elles-mêmes absurdes. Mais elles ne pourraient valoir que si elles procédaient d'une véritable analyse doctrinale et pratique de la «conflictualité», fondée sur les exemples nombreux que présente l'actualité, du Proche-Orient à l'Asie centrale. Cette analyse est absente du livre blanc. Les «avancées» qu'il présente (satellites, etc.) ressemblent à des lubies parce qu'elles ne sont pas sérieusement argumentées en termes d'arbitrage (alors qu'on voit les intérêts industriels qu'elles servent). Une réduction prévisible et sans imagination du format des armées, à peine compensée par d'hypothétiques innovations technologiques et organisationnelles : il y a comme une imposture à présenter ces résultats comme un progrès dans l'efficacité de l'instrument militaire.

Incohérence, en troisième lieu, par rapport à la volonté politique affichée à juste titre par le chef de l'État. Nous revenons dans l'Otan, avec une capacité militaire affaiblie, et tout en y revendiquant des postes de commandement. Nous prétendons faire de la politique européenne de sécurité et de défense (PESD) un dossier majeur du renforcement de la défense européenne sous présidence française, et nous baissons la garde au moment où nous souhaitons entraîner nos partenaires vers un renforcement de la défense européenne. Mais surtout, nous abandonnons aux Britanniques le leadership militaire européen, alors que nous connaissons la nature particulière de leurs relations avec les États-Unis. La France jouera désormais dans la division de l'Italie. Il est inutile de se payer de mots.

Incohérence, en quatrième lieu, par rapport à la seule certitude que nous ayons : celle de nous engager vingt fois en Afrique dans les années qui viennent, pour y éviter des catastrophes humanitaires ou assurer l'évacuation de nos ressortissants. Si nous pouvons le faire aujourd'hui, c'est parce que notre réseau de bases nous confère une efficacité d'autant plus unique que l'ensemble des pays africains refuse le déploiement de l'US african command (commandement américain en Afrique) sur le sol africain. Pour gagner, et ceci est révélateur de la méthode retenue, 3 000 postes budgétaires, nous affaiblissons de manière définitive notre positionnement, avec ce paradoxe que nos abandons vont conduire mécaniquement à un accroissement du nombre de crises que nous ne pourrons plus prévenir et dans lesquelles nous ne pourrons intervenir qu'à un coût incomparablement plus élevé. En contrepartie, les structures administratives intermédiaires des états-majors n'ont pas été touchées par l'exercice RGPP, alors qu'elles représentaient un gisement d'économies d'au moins le double. Quant aux «bases de défense», il ne s'agira, faute de crédits budgétaires pour de vrais investissements d'infrastructure, que de circonscriptions administratives de mutualisation de certaines dépenses mineures (habillement, restauration, etc.), entraînant simplement la création d'un maillage administratif supplémentaire. La mise en regard de ces deux éléments permet de mesurer le caractère de trompe-l'œil des mesures présentées ces jours-ci.

Le propos de cet article n'est pas de présenter le modèle qu'une réflexion plus avisée, et plus conforme aux volontés du chef de l'État, aurait permis d'élaborer. Nous voulons simplement souligner qu'une grande dépense d'énergie intellectuelle a simplement abouti à une réduction homothétique du format des armées. Au mieux, nous serons mieux renseignés, mais nous pourrons moins agir. Il eût fallu, au contraire, mieux définir les ambitions militaires de la France, puis ses priorités géostratégiques, y compris en termes concrets, en désignant les théâtres utiles ; en déduire un modèle pour notre armée et ses équipements, sans se refuser à porter le fer dans l'organisation militaire ou dans celle de la DGA ; ne pas s'illusionner sur les bénéfices à attendre de la «mutualisation des soutiens», dans un domaine où l'expérience (notamment britannique) enseigne qu'elle ne peut concerner que des secteurs de second ordre, la «logique de milieu» continuant de gouverner l'entretien des équipements majeurs. Pour ne l'avoir pas fait, les autorités de la défense ont laissé passer l'occasion historique que leur présentaient les circonstances et que justifiaient les ambitions du chef de l'État. Le reste est affaire de communication politique, qui ne saurait masquer la réalité d'un véritable déclassement militaire de notre pays, dans un monde bien plus dangereux qu'hier.

Au rythme où vont les "réformes" dans les armées occidentales, il faudra en effet bientôt faire appel à des nouveaux Surcoufs pour sauver nos pays. Car à l'intérieur, on n'y trouve d'ores et déjà plus le moindre Charles Martel de prêt à l'action, et les Sarrazins et autres Anglois ont déjà investi les lieux...


La prise du Kent par La Confiance en 1801,
tableau de Louis Garneray




mardi 1 juillet 2008

Suicide démographique de l'Europe

Un étudiant de Yale pose en termes simples, clairs, et lucides, tout le problème du déclin complet de l'Europe. Les européens n'ont plus la volonté de vivre, ils veulent jouir au jour le jour de tout le confort sans avoir la sueur pour le mériter. Et ne se soucient plus du lendemain qu'en termes de "pouvoir d'achat." Un étudiant de Yale est plus compétent pour exprimer les faits que tous nos sociologues et politologues réunis. Ou, pour le dire autrement, lui, il n'a pas sa langue dans sa poche...


Le "dodo" s'est éteint parce que des immigrants l'ont bouffé jusqu'au dernier exemplaire. Nous nous appauvrissons toujours plus à payer des allocations financières aux polygames, aux anormaux prônant les relations homos en dépit des lois de la Nature, aux immigrants de populations statistiquement essentiellement incompétentes et incultes et criminogènes (même en trafiquant lesdites statistiques), etc. Le dodo n'a pas choisi d'être déplumé. Nous, ce sont nos dirigeants qui nous présentent sur un plateau pour être déplumés par les populations de substitutions qu'ils se préparent comme futurs électeurs.


le fier sanglier gaulois va-t'il disparaître?


d'abord interdit...


avant d'être éliminé?....


Européens blancs : une espèce en danger?
http://www.yaledailynews.com/articles/view/23784



Trevor Wagener
Published Wednesday, February 27, 2008

L’Europe est un continent en train de mourir. Je dis cela non pas comme une critique, mais plutôt comme une constatation. En Europe, une grave insuffisance de production de la prochaine génération a créé une crise démographique menaçante.

Selon une étude menée à la fois par la CIA et les Nations Unies, chaque membre de l'Union Européenne a un taux de natalité nettement au-dessous du taux de remplacement de 2,1 naissances par femme. Dans le livre annuel de la CIA "World Factbook," l'Allemagne avait en 2007 un taux de natalité de 1,36 enfant par femme, et l'Espagne et l'Italie un taux de 1,29. Avec des taux de fertilité si peu élevés, en moins de 100 ans, ces 3 nations auront une population inférieure de 80% à l'actuelle. Et l'Allemagne, l'Italie et l'Espagne sont loin d'être les seules concernés : chaque pays industrialisé d'Europe a un taux de natalité inférieur à 1,9 enfant par femme. Le taux de natalité moyen de l’Union européenne dans son ensemble est d’environ 1,5 enfants par femme, et ce chiffre est gonflé artificiellement par la présence de millions d’immigrés non-européens très fertiles, vivant dans les principaux centres urbains d'Europe.

Même si l'on ignore la manipulation statistique que représente cette inclusion de millions d'étrangers, l'Europe est en face d'un sérieux problème. Sans un changement majeur dans les tendances actuelles de fécondité, l’Europe verra sa population indigène diminuer d’environ les trois-quarts pendant le 21e siècle. Aucune civilisation n’a jamais récupéré d’un tel déclin de sa population, et jamais auparavant un tel déclin n’avait été entièrement volontaire.

Les Européens ne deviennent pas moins fertiles par conséquence de guerre ou de famine, ou d’une maladie, mais plutôt une conséquence des modes de vie consuméristes. Certains, comme le critique social Mark Steyn, ont suggéré que la civilisation européenne est en train de commettre un suicide démographique volontaire, et il n'est pas difficile de voir pourquoi. Une civilisation qui ne produit qu'une faible génération pour lui succéder et qui ne fait preuve d'aucune velléité pour remédier au problème viole les principes darwiniens fondamentaux de la propagation génétique.

Bien entendu, il y a un contre-argument: la population de l'Europe n'a pas diminué. En fait, la plupart des nations européennes ont montré un modeste accroissement de leur population grâce à un énorme afflux d'immigrés provenant des pays en voie de développement. Certains économistes ont prétendu que puisque l'infertilité des Européens est contrebalancée par la haute fertilité des immigrés, il n'y aura pas d'effet néfaste à ce manquement des "Caucasiens" [en langue politiquement correcte américaine, ça veut dire "Blancs d'Europe"] à produire des descendants. Si la population reste stable dans son ensemble, nous disent-ils, la croissance économique ne sera pas affectée, et la qualité de vie européenne restera constante. L'Europe pourrait donc théoriquement résoudre son problème démographique en faisant la promotion de l'immigration.

Hélas, il y a des failles capitales dans cette argumentation. Le capital "travail" n'est pas stable: les natifs européens sont en général de haut niveau d'éducation, et possèdent une variété de compétences grâce au système européen d'éducation, qui est tout à fait remarquable, et cela alors que les populations immigrantes venant remplacer les populations natives, elles, sont très largement bien moins éduquées. Le niveau de criminalité est aussi en cours d'évolution, et en Europe, il y a eu des réactions violentes anti-immigration due à la perception largement répandue que les immigrés sont responsables pour l'augmentation de la criminalité. Il y a aussi un gorille de 300kg qui sommeille dans la pièce: au vu des tendances actuelles, dans moins d'un siècle, l'Europe aura cessé d'être un continent blanc et chrétien.

Personne ne veut parler des problèmes raciaux ou religieux, et pourtant, cela mérite qu'on se penche dessus. Car la vaste majorité des immigrés entrant dans l'Union Européenne sont des musulmans d'Afrique du Nord, du Moyen Orient et de Turquie. Vers 2150, à moins d'un changement radical soit dans le taux de natalité des natifs européens ou dans la nationalité des immigrés, l'Europe sera devenue essentiellement un continent musulman, où les blancs et les chrétiens ne formeront plus que des minorités de moins de 20% de la population. Une bonne partie de l'Europe s'est accommodée de cette possibilité, mais une partie significative de la population n'est pas heureuse de cette perspective de changement du style de l'Europe continentale, garantissant la croissance des partis politiques xénophobes dans tout le continent.

L'Europe est divisée sur l'attitude à adopter. Alors que les plans courants semblent être de favoriser l'immigration et de simplement ignorer le long terme, certaines nations, en particulier celles ayant suffisamment d'immigrés pour compenser le déclin de fertilité des natifs, comme en Russie, ont commencé à offrir des aides financières directes afin que leurs femmes puissent avoir plus d'enfants. Ces plans n'ont eu que peu de succès dans les sociétés où élever un enfant coûte une petite fortune.

Cependant, un nombre croissant d'Européens sont demandeurs pour un changement, et sont prêts à accepter le déclin de population et les effets économiques subséquents, tout cela afin de préserver ce qu'ils voient comme leur héritage. A Amsterdam, des femmes ont écrit des éditoriaux décriant les pressions que subissent les femmes européennes natives de la part des communautés immigrées, afin de les obliger à porter le voile en public. En France, un parti politique extrémiste est arrivé en seconde place aux élections présidentielles en 2002, en conséquence d'une crainte croissante face à l'avenir de la France.

Partout à travers l'Europe, des propositions sont en cours de débat, visant à limiter l'immigration venant des pays en développement à des travailleurs étrangers de haut niveau de formation. Il semble que l'Europe ait décidé qu'elle voulait faire quelque chose face à ce problème bien perçu, mais elle n’est pas disposée à faire la seule chose qui permettrait de résoudre à long terme cette situation : se reproduire.


Trevor Wagener est étudiant en 1ère candi' au Pierson College.

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Novopress a publié des extraits de cette "carte blanche" en l'illustrant à merveille :

Nous ferons nôtre leur conclusion : "tout est dit."

Et pendant ce temps, ceux qui sont installés ici avec armes, bagages et nombreuses et fécondes femmes se multiplient tant et plus. Jusqu'à devenir majoritaires dans certaines grandes villes d'Europe (Bruxelles, c'est pour 2015, déjà). Et alors viendront les revendications politico-militaires..



bientôt l'indépendance pour les "territoires occupés" dans les Gaules? (dessin trouvé via google, appartient à son auteur ou à son éditeur)