mardi 31 décembre 2013

Russie / Volgograd : En France (ou ailleurs en Occident), aucun policier n'oserait faire son devoir!

Car chez nous, le lavage de cerveau "politiquement correct" empêchera un policier de regarder une femme voilée comme "potentielle suspecte", même si son comportement prouve qu'en effet elle pourrait être terriblement dangereuse. Nous allons droit au gouffre. Les héros sont encore en Russie de Poutine, chez nous c'est la castration généralisée. 2013 se termine aussi mal qu'elle a commencé, pour nos "démocraties"...

http://lemonderusse.canalblog.com/archives/2013/12/30/28796222.html

Attentat de Volgograd : La police russe pleure son héros.

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Un policier russe de 29 ans a péri dans l'attentat de la gare ferroviaire de Volgograd : le sergent chef de police Dmitri MAKOVKINE. A l'approche du portique détecteur de métal, il a remarqué une jeune femme, dont l'attitude lui semblait suspecte. Il s'est dirigé vers elle pour contrôler ses documents. d'identité Ayant vu l'agent de police s'approcher d'elle, la femme est devenue nerveuse et s'est mise à courir au fond de la gare. Dmitri s'est jeté sur celle-ci pour lui couper la route et il lui barra le chemin.C'est alors que l'explosion s'est faite entendre.
D'après les données des caméras de surveillance vidéo, l'explosion a été déclenchée par la terroriste kamikaze elle-même, mais l'action du policier l'a provoqué à faire cela avant le moment qu'elle avait prévu ce qui, probablement, a aidé à éviter un plus grand nombre de victimes.
Maintenant, l'opinion de tous les experts est unanime : Si Dmitri MAKOVKINE n'avait pas barré la route au criminel, la quantité de victimes se serait monté à plusieurs centaines. De plus, grâce à Dmitri, le terroriste n'a pas eu le temps de faire sauter une "limonka" - la grenade soviétique F-1 - qui a été neutralisée par les démineurs.
Le colonel Igor KIRILLOV, spécialiste dans le domaine de la psychologie professionnelle et criminelle, trouve que le sergent-chef ne pensait même pas à ce moment à quelque sacrifice et en général à quelque héroïsme que ce soit. Il n'a fait qu' appliquer consciencieusement, au pied de la lettre, l'instruction qu'il lui avait été donnée.
Dmitri ne devait probablement pas soupçonner que devant lui se trouvait un terroriste. Mais en dix ans de service dans la police, il a étudié les règles élémentaires de définition des personnes suspectes. Et il connaissait les stéréotypes de conduite de ceux qu'on appelle "les malfaiteurs".
Aucun appareil, même les plus modernes, "les cordons de sécurité" ne sauveront personne s'il n'y a pas des agents honnêtes, comme Dmitri, qui ,heure après heure, jour après jour feront un travail ennuyeux, routinier et, au total, pas très reconnu. C'est-à-dire, regarder le visage de centaines de gens passant devant soi, saisir n'importe quelle nuance dans leur conduite, leur parler, contrôler les documents d'identité. De nouveau : appliquer les instructions. Bref, aucun héroïsme, pas besoin de déchirer le maillot rayé de marin sur les poitrines et se jeter sous le tank avec une grenade. Mais les instructions policières, comme les règlements militaires, sont écrits avec le sang. Si tu recules ne serait-ce que sur une virgule, des gens périront Et qui connaît, combien de malheurs ont prévenu les gars ordinaires en uniforme, comme Dmitri MAKOVKINE.
Dmitri MAKOVKINE est né dans un petit village de Kalmoukie en 1984. Il a été diplomé en 2004 du lycée polytechnique de Volgograd. Il a  ensuite servi dans l'armée et est entré, en 2006, dans la police. En 2013, il a été muté au service de patrouille de la direction de police des transports. Il n'était pas encore marié et n'avait pas d'enfant. Il était bien noté par la direction : il  avait reçu 10 témoignages officiels de satisfaction en sept ans de service.
Ce garçon simple de la campagne pouvait consciencieusement et discrètement travailler dans le grade de sergent encore vingt ans. Et, si rien n'était arrivé, il serait parti aussi discrètement à la retraite. Comme partent "à la retraite", à leur manière, les fusées nucléaires, n'ayant jamais décollé. Et, Dieu merci c'est seulement grace à leur présence que nous vivons en paix.
Dmirtri MAKOVKINE servait, tout simplement. А quand cela a été nécessaire, il a marché aussi simplement vers l'immortalité. Éternelle est sa gloire et éternelle est sa mémoire.

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