mardi 17 juin 2008

America alone - livre-choc pour réveil ou épitaphe pour l'Europe des dhimmis?


Le livre de Mark Steyn "America Alone" est désormais disponible en
français. Il sera bientôt interdit au Canada comme dit sa nouvelle couverture
aux États-Unis à la suite des "procès" intentés contre son auteur et le
plus grand magazine du pays, Macleans, qui en a publié quelques extraits.


Sur le procès contre Macleans et Mark Steyn :

http://pointdebasculecanada.ca/spip.php?article447&var_recherche=Mark...

America Alone : La fin du monde tel que nous le connaissons (Broché)
de Mark Steyn (Auteur)
http://www.amazon.fr/America-Alone-monde-nous-connaissons/dp/23501222...

Sur Mark Steyn (vidéo sous-titrée en français) :

http://pointdebasculecanada.ca/spip.php?article440

Mark Steyn

Le site du livre et un chapitre gratuit en ligne:i

http://www.americaalonebook.com/offers/offer.php?id=AMAL001


Avis d'une lectrice :

Mark Steyn, chroniqueur politique et critique culturel, a écrit un livre
remarquable, America Alone : The End of the World as We Know It
(L’Amérique seule: la fin du monde tel que nous le connaissons, Éditions
Regnery). Cet ouvrage allie plusieurs vertus rarement réunies – humour,
compte rendu exact et profondeur de la réflexion – pour traiter du thème
probablement le plus lourd de conséquence de notre époque: la menace
islamique pesant sur l’Occident. Steyn propose une thèse dévastatrice
mais la présente en éléments disparates. Je vais donc en faire la
synthèse ici.

Il commence par le legs de deux totalitarismes. Traumatisés par
l’attrait électoral du fascisme, les États européens de l’après-Deuxième
Guerre mondiale furent édifiés du sommet vers la base, «afin d’isoler
presque entièrement la classe politique des pressions populistes». C’est
ainsi que l’establishment en est «venu à considérer les électeurs comme
des enfants».

Ensuite, pendant la guerre froide, la menace soviétique incita les
Américains, impatientés par le manque de réaction de l’Europe (et du
Canada) à prendre en mains leur défense. Cette politique bienveillante
et prévoyante conduisit à la victoire en 1991, mais elle eut aussi pour
corollaire involontaire et moins salutaire de libérer des fonds
européens qui ont été investis dans l’édification de l’État providence.
Or celui-ci a eu plusieurs effets pernicieux.

L’État paternaliste a infantilisé les Européens, les portant à se
soucier de pseudo-problèmes tels que le réchauffement climatique tout en
féminisant les hommes.
Il les a également châtrés en annexant «la plupart des fonctions de
l’âge adulte», à commencer par l’instinct de reproduction. Depuis 1980
environ, les taux de naissance ont chuté, érodant les chances des
travailleurs actuels de toucher un jour leur retraite.
Structuré sans vision à long terme, il équivaut à une escroquerie
pyramidale intergénérationnelle par laquelle les travailleurs doivent
compter sur leurs enfants pour payer leur retraite.
L’effondrement démographique indiquait que les peuples indigènes de pays
tels que la Russie, l’Italie et l’Espagne sont à l’entrée d’une spirale
mortelle de dépopulation.
Tout cela a conduit à un effritement de la confiance, lequel a produit à
son tour un «épuisement civilisationnel» privant les Européens des
aptitudes nécessaires à défendre leurs valeurs.
Pour garder la machine économique en mouvement, il fallait accepter des
travailleurs étrangers. Mais au lieu d’élaborer un plan à long terme
pour préparer leurs pays aux millions d’immigrants nécessaires, les
élites européennes comptèrent sur le hasard et accueillirent
pratiquement tous ceux qui se présentèrent. Par l’effet de la proximité
géographique, de l’emballement démographique et d’un contexte favorable
aux crises, «l’Islam est maintenant le principal fournisseur de nouveaux
Européens».

En arrivant ainsi dans une période de faiblesse démographique, politique
et culturelle, les Musulmans transforment profondément l’Europe.
«L’Islam a la jeunesse et la volonté, l’Europe a l’âge et le bien-être.»
En d’autres termes: «L’Islam pré-moderne prend le dessus sur le
Christianisme postmoderne.» Steyn prédit carrément que la majeure partie
du monde occidental «ne survivra pas au XXIe siècle et une grande
partie, dont la plupart sinon la totalité des pays européens,
disparaîtra pendant notre génération». Et il ajoute, avec un accent
dramatique encore plus prononcé, que nous assistons à «la fin du monde
tel que nous le connaissons».

America Alone aborde longuement ce que Steyn appelle «les forces
supérieures en jeu dans le monde développé qui ont affaibli l’Europe au
point de l’empêcher de résister à son implacable transformation en
Eurabia». La population héritière de l’Europe est déjà dans la place et
«la seule question est de savoir à quel point le transfert de propriété
sera sanglant». Il distingue dans les attentats à l’explosif de Madrid
et de Londres de même que dans le meurtre de Theo van Gogh à Amsterdam
les premières salves de la guerre civile d’Europe et déclare que
«l’Europe est la colonie à présent».

Le titre America Alone (l’Amérique seule) se rapporte à la prévision de
Steyn selon laquelle les États-Unis – grâce à leur «profil démographique
relativement sain» – seront l’unique survivant de ce chaudron. «L’Europe
se meurt et l’Amérique vit.» Ainsi, «le continent est prêt à être
conquis, pas l’Amérique». Le public cible de Steyn est essentiellement
américain: prenez garde, dit-il, ou il vous arrivera la même chose.
Arrivé à l’essence de sa démonstration, il offre deux conseils:

Premièrement, éviter les «systèmes d’assistance publique
surdimensionnés», les déclarer rien moins qu’une menace pour la sécurité
nationale, amincir l’État et insister sur les vertus de l’indépendance
autosuffisante et de l’innovation individuelle. Deuxièmement, éviter
l’«excès de stabilité impériale», ne pas «se recroqueviller dans
l’Amérique forteresse», mais détruire l’idéologie de l’Islam radical,
favoriser la réforme de l’Islam et étendre la civilisation occidentale
en de nouveaux endroits. Les Américains ne trouveront assez de compagnie
pour persévérer que s’ils «peuvent réunir la volonté de guider au moins
une partie du monde en émergence». Sinon, nous devons nous attendre à un
«nouveau Moyen Âge (…), [à] une planète dont une grande partie sera
revenue à l’état primitif».


Est-ce vraiment la solution pour revenir aux valeurs familiales traditionnelles qui ont permis au continent européen de vivre - et mieux que de survivre, de se développer, des millénaires durant?

Parce que ce "choix" a toujours mené à ceci :


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