jeudi 22 mai 2008

Questions: Europe = Soviétie, Kosovo = gay, Bruxelles = Islam? (etc)

Un "vent anonyme, favorable et bienveillant" nous apporte ce bon papier - nous vous le partageons bien volontiers



http://www.correspondanceeuropeenne.eu/


Correspondance européenne n. 183 du 20/5/2008
DANS CE NUMERO:

- UE : comparée à l’Union soviétique par Vladimir Boukovsky
- Kosovo : la Constitution ratifiée en soixante jours
- Belgique : la capitale de l’Europe sera-t-elle une ville musulmane ?
- Danemark : ambitions d’un parti musulman
- Suisse : la ministre des Affaires étrangères voilée
- Palestine : selon le Hamas, Rome sera bientôt conquise par l’Islam
- Iraq : persécutions islamistes contre les Chrétiens
- Etats-Unis : une femme de l’Oregon devenue homme voici dix ans
est aujourd’hui en état de grossesse
- Etats-Unis : congrès à Washington de la Fondation Lépante


UE : comparée à l’Union soviétique par Vladimir Boukovsky



Dans sa comparaison entre l’Union européenne et l’Union soviétique,
Vladimir Boukovsky fait une sérieuse mise en garde : « J’ai vécu dans votre futur et ça n’a pas marché » (cf. CE 166/07, 31 mai 2007). Douze années de prison, de camp et d’hôpital psychiatrique,
c’est le prix qu’il a payé pour sa dissidence par rapport au politiquement correct soviétique.

L’Union soviétique – constate Boukovsky – était gouvernée par 15 personnes non élues, cooptées par leurs pairs, et ne devant rendre de comptes à personne. Leur efficacité ou inefficacité n’était jamais évaluée par la population qui n’était pas consultée. Dans un contexte de tyrannie, tempérée par le goulag et la corruption, les maîtres de l’Union soviétique gouvernaient loin du peuple, prenaient des décisions à huis clos, et leurs décisions étaient relayées par l’immense machine totalitaire de l’Etat soviétique.

Que voit-on dans l’Union européenne ? Elle est dirigée par 25 commissaires non élus, cooptés par leurs pairs, irresponsables et inamovibles. Les commissaires sont censés être choisis par leur gouvernement, mais l’éviction de Rocco Buttiglione du poste de
commissaire européen pour des raisons purement idéologiques a assez démontré comment l’Union européenne traite la volonté des Etats membres. Lors des dernières élections en Pologne, l’Union européenne n’a pas caché sa joie devant la défaite de Kaczynski.
Pour Boukovsky, L’Union européenne a un Parlement comme l’Union soviétique avait le Soviet Suprême qui ne servait qu’à avaliser les décisions du Politburo. De même le Parlement européen, dont les mécanismes favorisent largement les grands groupes et neutralisent complètement la représentation des petits ou des députés indépendants, ne sert généralement qu’à avaliser les décisions de la Commission.

Exactement comme dans l’Union soviétique, la corruption est omniprésente dans l’Union européenne. Elle représente le meilleur ciment de l’édifice car cette corruption n’est pas seulement laissée à l’initiative personnelle, elle est aussi structurelle. Elle se produit dès qu’un organisme public favorise tellement son personnel (dans le cas de l’Union européenne, les commissaires, les députés et les milliers de fonctionnaires qui dépendent d’eux) que celui-ci fermera les yeux sur des pratiques objectivement
malhonnêtes et y prêtera même son concours. L’immense fraude des détournements annuels dont bénéficient chacun des 785 députés européens (et qui a été évaluée à un montant annuel à 166 000 euros par député), n’aurait pas été possible sans un contexte général de corruption où personne n’ose trahir son voisin de peur de perdre ses propres avantages (http://www.bbc.co.uk/blogs/thereporters/markmardell/ 21/02/08).

Vladimir Boukovsky signale encore une autre similitude entre l’Union soviétique et l’Union européenne : le mépris de la volonté populaire exprimée par le vote et la volonté de gouverner sans, voire contre l’assentiment des populations. La façon dont la candidature turque est traitée malgré l’hostilité de la majorité de la population européenne ou encore la signature du traité de Lisbonne malgré le rejet de la Constitution européenne par les Français et les Néerlandais, en sont des exemples éloquents.

La modification du règlement intérieur du Parlement européen donnerait le droit au Président de refuser les demandes d’intervention contraires aux valeurs de l’Union. Enfin, Boukovsky met le doigt sur la tendance qu’a l’Union européenne à poursuivre
son extension au-delà de ce qui est nécessaire, gérable ou souhaitable pour les membres de l’Union. Cette course à l’élargissement sera, selon lui, fatale à l’Union qui s’effondrera, entraînant dans sa chute et dans le chaos les pays qui en font
partie (pour plus d’information cf. L'Union européenne, une nouvelle EURSS ?, Le Rocher, Monaco 2005 ou l’intervention de Boukovsky sur le lien http://www.youtube.com/watch?v=rNj5iCU5mLg&eur l=http://fdesouche.com/?p=2716). (G. de B.)
(CE 183/01 du 20 mai 2008)



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Kosovo : la Constitution ratifiée en soixante jours

Une équipe d’Organisations non gouvernementales (ONG) de défense de la vie américaines et européennes a rencontré des fonctionnaires de haut rang du Kosovo (le Président du Kosovo, le Président du Parlement et d’autres parlementaires) afin de discuter des problèmes vérifiables au sein du projet de Constitution du nouvel Etat en voie de formation.

Ces fonctionnaires ont déclaré que ce sont des experts internationaux qui influent sur la nature controversée de la nouvelle Constitution, y compris les droits spéciaux basés sur « l’orientation sexuelle » auxquels ils admettent que les Kosovars eux-mêmes sont très fortement contraires.

Le Président Fatmir Sedjiu a déclaré au groupe d’ONG qu’il s’était « fié aux experts » qui lui avaient dit que le Kosovo devrait forcément comprendre l’orientation sexuelle de manière à lui donner une « acception contemporaine des droits de l’homme internationaux ».

Jakup Krasniqi, Président de l’Assemblée du Kosovo, a affirmé s’être opposé à l’article mais que les représentants de l’ONU, de l’UE et du Conseil de l’Europe lui avaient déclaré que cette référence alignait les lois du Kosovo sur celles des autres
constitutions européennes.

Les Kosovars ont critiqué le fait de ne pas avoir eu accès au projet de Constitution bien que depuis un an ils aient été encouragés à fournir des « commentaires publics ». Ils ont objecté également que l’ensemble de leurs commentaires envoyés à la Commission constitutionnelle, au corps d’experts responsable de la rédaction du projet, à ce qu’il semble, devaient être contrôlés au cours des procédures par le représentant d’une ONG américaine dénommée International Research & Exchanges Board (IREX).

Les responsables religieux du Kosovo se sont plaints de ne jamais avoir eu copie du projet de document. Après avoir rencontré les leaders catholiques et musulmans, la Commission a accepté d’omettre des mots qui autrement auraient privé de protection légale les enfants non nés. D’autres réclamations n’ont en revanche pas été écoutées même s’il a été prétendu qu’un consensus (c’est-à-dire un accord unanime) avait été trouvé en la matière.

Immédiatement après la promulgation de la Constitution, la presse kosovare a critiqué la manière dont les fonctionnaires, après la déclaration d’indépendance du 17 février, avaient fait pression afin de hâter la procédure d’approbation. Plutôt que de concéder
les 120 jours prévus par les Nations unies, le Représentant spécial de l’UE avait signé la loi, la transmettant le 8 avril au Président qui l’avait à son tour approuvée immédiatement, la transmettant pour vote à l’Assemblée devant laquelle elle n’a pas été discutée ni votée mais approuvée deux jours après, simplement en se mettant debout et en applaudissant la dernière version.

Contrairement à d’autres sources, Tina Kaidanow, responsable de l’Ambassade américaine à Pristina, a insisté sur le fait qu’il n’existait « aucune implication internationale » dans la nouvelle Constitution. Elle a expliqué que le motif pour lequel elle avait été dissimulée aux Kosovars était que la rendre publique aurait représenté un problème pour le Conseil de Sécurité de l’ONU qui ne réussissait pas à trouver un accord sur l’indépendance du Kosovo, à laquelle la Russie s’oppose encore actuellement. La hâte avec laquelle elle a été adoptée – a-t-elle dit – est due en partie à la nécessité de démontrer le « progrès » de la Communauté internationale en ce qui concerne l’acquisition de la souveraineté de la part du Kosovo.

Le Président de la Commission constitutionnelle, Hajredin Kuci, a déclaré à la presse que l’intervention de la délégation en défense de la vie et de la famille est arrivée « trop tard ». Un observateur kosovar cependant a déclaré que « ce n’est pas cette
intervention qui a été tardive mais l’approbation qui a été faite trop tôt ». (E. G.)
(CE 183/02 du 20 mai 2008)



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Belgique : la capitale de l’Europe sera-t-elle une ville musulmane ?

A la suite d’une étude publiée par “La Libre Belgique” et “Le Figaro” (21 mars 2008) sur l’avenir de la population musulmane de Bruxelles, la conclusion s’impose que dans 20 ans la capitale de l’Europe sera musulmane. Un tiers de la population bruxelloise est déjà musulmane et sa forte natalité permet les plus audacieuses ambitions. Depuis 2001, Mohamed est le prénom le plus donné aux garçons à Bruxelles. Pour faciliter leur intégration en Belgique, les immigrants musulmans de la première génération ont adopté une attitude discrète. Ce comportement appartient désormais au passé. Près de 75 % des musulmans bruxellois se disent pratiquants. La journaliste Hind Fraihi va même plus loin : « Les jeunes sont de plus en plus radicalisés. Ils rejettent les valeurs occidentales, même leurs parents s'en inquiètent. A Bruxelles, il existe des îlots, comme Molenbeek, où l'on a parfois du mal à se croire en Belgique… ».

Selon Alain Escada, président de l'association Belgique et Chrétienté, « on va d'abandon en abandon ». « De plus en plus de cantines introduisent des menus halal aux dépens des chrétiens – déplore-t-il. – Les autorités ne font plus leur travail : les
politiques, qui, avec une vision à court terme, sont prêts à tout pour séduire un nouvel électorat, mais aussi le clergé, qui met les musulmans et les chrétiens sur un pied d'égalité, alors que c'est loin d'être réciproque : voyez cet archevêque ssassiné récemment en Irak ! »

Jean-François Bastin, un Belge de 65 ans coiffé d'un turban à carreaux et la barbe teinte au henné, s'appelle aujourd'hui Abdullah Abu Abdulaziz Bastin. Converti à l'islam, il a fondé en 2004 le Parti des Jeunes Musulmans. Aux dernières élections
communales, le PJM, qui ne se présentait que dans deux quartiers de Bruxelles, a rassemblé moins de 5 000 voix. « Nous pourrions prendre appui sur cette étude pour exiger plus de mosquées visibles, des appels à la prière, des cimetières, des écoles, des maisons de retraite », clame-t-il. « Moi, je dis aux musulmans : "Perdez cet esprit de colonisé !" Les colons se sont faits bouter hors d'Algérie, c'est peut-être ce qui se passera ici ». Les immigrés, conclut-il, en ont assez fait, et « même trop » pour s'intégrer : « c'est désormais à la Belgique de s'adapter ». (CE 183/03 du 20 mai 2008)



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Danemark : ambitions d’un parti musulman

Le DAMP, le parti musulman danois, ne cache ses ambitions : islamiser le Danemark. Il affirme qu'il y a déjà environ 700 000 musulmans au Danemark (sur un peu moins de cinq millions et demi d'habitants) et rêve en conséquence d'une forte représentation musulmane au Parlement danois, considérant qu'ils seraient déjà quelques dizaines de parlementaires si tous les musulmans votaient pour un candidat musulman.

Sur la base d'un calcul démographique, le DAMP compte que les musulmans seront majoritaires au Danemark en 2020. Le parti compte également beaucoup sur l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne, car il y voit une occasion de faire venir de nombreux
nouveaux immigrés musulmans qui accentueront le phénomène démographique en cours. La première étape de ce programme est d’envoyer le maximum de députés musulmans au Parlement danois « quelles que soient leurs idées, leurs croyances religieuses ou opinions politiques » précise le DAMP. Ils pourraient ainsi, en ayant 60 représentants au Parlement, c’est-à-dire 1/3 des députés, entrer au gouvernement. Pour le DAMP, « le mauvais traitement des immigrants causera à l’avenir des émeutes et des graves problèmes » dus au fait que la partie musulmane de la population n’est pas représentée. Le DAMP prône l’interdiction de la drogue et la liberté religieuse. (C. B. C.) (CE 183/04 du 20 mai 2008)



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Suisse : la ministre des Affaires étrangères voilée

La ministre suisse des Affaires étrangères, Micheline Calmy-Rey, déjà sous le feu des critiques pour un contrat de gaz naturel avec l'Iran, a aussi soulevé un tollé dans son pays parce qu'elle portait un foulard lors de sa rencontre avec le président iranien quand l'accord a été signé. « Comme une femme soumise », écrit “Le Matin” le quotidien de Lausanne (19 mars 2008), dans un article en première page avec une photo de Micheline Calmy-Rey portant un foulard blanc, à moitié transparent.

De nombreux parlementaires ont aussi exprimé leur colère et leur incompréhension sur le choix des vêtements de Mme Calmy-Rey lors de sa rencontre avec le président Mahmoud Ahmadinejad le 17 mars à Téhéran pour assister à la signature du contrat de plusieurs
milliards de dollars entre la société de commerce d'énergie suisse EGL et la National Iranian Gas Export Co détenue par l'Etat.

Mme Calmy-Rey, qui soutient fermement les droits des femmes, a cherché à dissiper les critiques à son retour. Elle a dit aux journalistes qu'elle avait porté le foulard par respect pour son hôte et que ce n'était pas un signe de soumission. Pour Marianne Binder, la porte-parole des démocrates chrétiens, « c'était une
prosternation embarrassante devant Ahmadinejad, qui incarne la répression des femmes et nie l'Holocauste ». Selon Mme Calmy-Rey, les discussions ont aussi porté sur des droits de l'homme et le programme nucléaire de l'Iran. La Suisse cherche une solution
diplomatique qui assurerait au monde que le programme ne peut pas être utilisé pour produire des armes nucléaires.

Les Etats-Unis avaient déjà critiqué le contrat gazier comme «l'envoi du mauvais message », contraire aux sanctions imposées à Téhéran par le Conseil de sécurité de l'ONU à propos du programme nucléaire et des missiles de l'Iran. « En faisant passer son écœurante attitude de soumission à Téhéran pour un acte de défense des intérêts de la Suisse – écrit Hans Fehr, conseiller national, Eglisau (ZH) – Micheline Calmy-Rey atteint le sommet du ridicule. Car la présence de la ministre des Affaires étrangères était totalement inutile lors de la signature de ce contrat de livraison de gaz. Depuis que Micheline Calmy-Rey est en fonction, elle ne rate pas une occasion pour se placer sur la scène internationale.

En cédant à son besoin quasi pathologique de se faire valoir et de mener une pseudo-politique de grande puissance, elle détruit la crédibilité de la neutralité suisse qui est l'un de nos instruments les plus efficaces de sauvegarde de la paix, de diplomatie de la paix et d'aide humanitaire. Quand le Conseil fédéral interviendra-t-
il enfin? » (G. de B.) (CE 183/05 du 20 mai 2008)



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Palestine : selon le Hamas, Rome sera bientôt conquise par l’Islam

Vendredi 11 avril 2008, l’imam musulman et représentant du Hamas au Parlement palestinien, Yunis al-Astal, a déclaré ouvertement que « la capitale des Catholiques, ou des Croisés » sera immédiatement conquise par l’Islam.

L’ardente déclaration de Yunis al-Astal, selon qui Rome deviendra « un avant-poste pour les conquêtes islamiques, qui se diffuseront d’abord dans toute l’Europe pour se tourner ensuite vers les deux Amériques et, enfin, vers l’Europe de l’Est » a été transmise par “Hamas’ Al-Aqsa TV”, la chaîne de télévision privée du Hamas, promotrice du terrorisme islamique.

« Allah vous a choisis pour vous-mêmes et pour sa religion – a prêché Al-Astal – comme point de départ de la succession du pouvoir, de sa consolidation et enfin de la conquête des capitales du monde entier ».

« Très bientôt – a ajouté Yunis al-Astal – par la volonté d’Allah, Rome sera conquise, comme le fut Constantinople, ainsi que l’a prédit notre prophète Mahomet » (entretien disponible sur www.foxnews.com, lundi 14 avril 2008).

Correspondance européenne s’est déjà occupée précédemment de cet argument et des activités du Hamas et de sa télévision (cf. CE 121/01, 31 octobre 2004 ; CE 137/04, 10 octobre 2005 ; CE 152/01, 10 août 2006 ; CE 172/01, 10 octobre 2007). (CE 183/06 du 20 mai 2008)



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Iraq : persécutions islamistes contre les Chrétiens

Tandis qu’en Europe les mosquées poussent comme des champignons, la persécution contre les Chrétiens iraqiens se poursuit inexorablement. Récemment, l’évêque de Mossoul, Mgr Rahho, a été enlevé à la sortie de l’église du Saint-Esprit à Mossoul, où il avait prié le Chemin de la Croix avec ses fidèles.

Au cours de cet enlèvement, son chauffeur et ses deux gardes du corps furent abattus. Pendant toute la semaine qui suivit, les Catholiques d’Iraq ont essayé de récolter la rançon de 1 million de Dollars pour libérer Mgr Rahho, mais sans y parvenir car la
majorité des chrétiens riches a déjà quitté le pays. Le 12 mars, les ravisseurs font savoir que l’Evêque est très malade (il était en fait sous traitement médical et manquait de médicaments). Il est décédé peu après.
(CE 183/07 du 20 mai 2008)



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Etats-Unis : une femme de l’Oregon devenue homme voici dix ans est aujourd’hui en état de grossesse

Thomas Beatie était une femme jusqu’il y a dix ans et s’appelait Tracy Lagondino. Après avoir rencontré son actuelle compagne, Nancy, elle décida de changer de sexe et se soumit à une thérapie à base de testostérone et à une intervention chirurgicale d’exportation du sein. Elle arriva ainsi à avoir des poils sur le
corps et une barbe sur le visage, prenant ainsi un aspect masculin mais elle maintint inchangé son appareil reproducteur féminin.

Thomas Beatie décida donc d’entreprendre une grossesse afin de donner un fils à sa compagne. Le transsexuel s’adressa à la banque du sperme où il acquit le nécessaire en vue de l’insémination domestique, permettant ainsi la grossesse. « Notre situation –
affirme Thomas Beatie se référant à sa compagne Nancy et à la créature qui, comme « il » le dit, les rendra bientôt parents – est un territoire inconnu du point de vue légal, politique et social ».

Thomas Beatie parle ainsi de sa propre expérience : « c’est une sensation incroyable et bien que le ventre croisse de jour en jour, je me sens homme ; quand ma fille naîtra, je serai son père et Nancy sa mère… ». De facto, l’enfant ne sera ni fils de son père (parce que le père n’est pas Thomas Beatie), ni fils de sa mère (parce que la mère n’est pas Nancy, mais Thomas Beatie « lui-même »). Il s’agit d’une tentative de réalisation de la théorie du « genre », promue par des articles et des images telles que la photographie de Thomas en état de grossesse, publié par “Advocate”, une revue destinée aux homosexuels, lesbiennes et transsexuels et diffusée par l’ensemble des principaux media américains, sur laquelle Thomas semble bien être un homme en état de grossesse. (M. Fa.)
(CE 183/08 du 20 mai 2008)



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Etats-Unis : congrès à Washington de la Fondation Lépante

Le 4 avril 2008, à la veille du voyage du Pape Benoît XVI aux Etats-Unis, la Fondation Lépante a organisé à Washington une conférence internationale intitulée « Pourquoi nous écoutons quand le Pape parle ».

La conférence, qui a eu lieu au prestigieux Cosmos Club de la capitale avec le soutien du Committee for Western Civilization, a vu la participation d’orateurs de différents pays : le Pr. Roberto de Mattei, Président de la Fondation Lépante et directeur de notre revue, John O’Sullivan, sujet britannique et directeur de “Radio Free Europe” et “Radio Liberty” à Prague et par ailleurs senior- fellow de l’Institut Hudson de Washington, Robert Schadler, Président du Committee for Western Civilization de Washington, l’Abbé John Zielinski, ressortissant américain, Vice-président de la Commission pontificale pour les Biens culturels de l’Eglise et de la Commission pontificale d’Archéologie sacrée, et M. Mario Navarro da Costa, directeur du Bureau Tradition, Famille et Propriété de Washington, qui a joué le rôle de modérateur.

Parmi les participants, se trouvaient des diplomates, des journalistes (dont Georgie Ann Geyer, qui a consacré un article à l’événement dans les colonnes du “Washington Times” du 13 avril), des responsables d’importants groupes de réflexion de la capitale, un certain nombre d’analystes du Pentagone, S. Exc. Mgr Pietro Sambi, Nonce apostolique aux Etats-Unis d’Amérique, lequel a exprimé sa vive satisfaction pour cette initiative. Un message d’encouragement a par ailleurs été envoyé par Mary Ann Glendon, Ambassadeur des Etats-Unis près le Saint Siège.

Dans son intervention d’ouverture, intitulée « Besides being Catholic: the Pope is also catholic », Robert Schadler a, entre autres, affirmé que « nous avons besoin de voix qui aient des racines morales. Combien nous en avons eu et combien peu nombreuses
sont-elles aujourd’hui ! Même parmi les vainqueurs des Prix Nobel, peu sont connus dans le monde entier. A quel théologien pouvons- nous nous référer pour trouver une vision internationale ? » La seule personnalité qui puisse constituer un point de repère international est, pour Schadler, Benoît XVI. « Le Pape, quand il parle, offre au monde un point de vue que nous devrions écouter » a ajouté l’orateur. « Une super-puissance mondiale comme les Etats- Unis aurait besoin d’une vision morale claire ».

John O’Sullivan, dans sa contribution relative au thème « Is the Pope still a Temporal Power » (Le Pape est-il encore une puissance temporelle) a rappelé le célèbre discours de Benoît XVI à Regensburg, soulignant combien le Pape « demande seulement à l’Islam de reconnaître, comme le Christianisme, que la religion ne peut être diffusée par la force. Cet appel peut être adressé seulement par un Pape. Il parle avec autorité combinant la foi et la raison. Il est, idéalement, préposé à le faire ».

Parlant de « Rome: the Foundation of Western Civilization » (Rome, fondement de la civilisation occidentale), le Pr. De Mattei a affirmé : « Dans un monde qui proclame la nécessité de la mondialisation mais sombre toujours plus dans le chaos du fait de
l’absence d’une autorité spirituelle et morale suprême et d’un centre assurant l’ordre et l’unité, l’Eglise romaine offre sa parole forte au monde. Elle possède un centre gravitationnel depuis le début de son existence. Elle dispose d’une unité de magistère et d’une autorité de gouvernement qui constitue le principe d’unité de sa vie sociale. Elle est le gardien des valeurs les plus profondes de la Civilisation occidentale ».

Dans son intervention conclusive, « Turning towards the Lord » (Tournés vers le Seigneur), l’Abbé Zielinski a affirmé que « la vie de l’Eglise est sa mission ad gentes et le Saint Père arrive aux Etats-Unis comme un Pasteur et un Père pour enseigner la route qui conduit à la Vérité, qui donne la Vie éternelle. Ici, dans
notre pays, Il priera, Il célébrera les mystères de la Foi catholique puis Il dialoguera et enseignera la Parole de Dieu à tous. Ce pontificat de réforme spirituelle est clairement le fruit de la priorité du Christ et incite à se tourner vers le Seigneur. J’irai même plus loin, en affirmant que le Saint Père porte l’Eglise vers un catholicisme post-libéral. Il n’est pas seulement conscient de cela mais incarne la nouveauté radicale de Jésus- Christ. Son Magistère est une méditation profonde et un enseignement de la grande Hymne Christologique aux Colossiens : “Toutes les choses ont été créées en lui” (Co 1, 16-17). Il est avant toutes les choses et toutes les choses ensemble finiront ». (CE 183/09 du 20 mai 2008)



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Rectification

Suite aux réactions de quelques lecteurs et aux résultats d’une recherche plus approfondie, il est apparu que l’article 181/02 « L’efficacité contestée des biocarburants » paru dans CE du 10 avril 2008, contenait quelques erreurs objectives. La remise en cause des « carburants verts » pour des raisons économiques et écologiques ne semble pas fondée comme l’indiquait l’article. Par ailleurs, l’information véhiculée sur les biocarburants semble gravement biaisée par les intérêts en jeu, en particulier ceux des compagnies pétrolières et des pays producteurs de pétrole. Nous reviendrons sur le sujet.




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