mercredi 30 avril 2008

1915, l'Allemagne et la Turquie contre l'Europe. Et en 2008?


En 2008, les Balkans sont encore et toujours la "clé" de la stabilité et de la paix en Europe. Et nos "amis" germaniques et du vatican sont encore occupés à y provoquer l'instabilité, pour parvenir à leurs buts hégémoniques respectifs. Comme ils n'ont plus la force militaire directe d'antan, ils utilisent des "intermédiaires"...


Punch, London, 1915


Numero, Turin, 1915

source des 3 images :
http://www.gutenberg.org/files/20521/20521-h/20521-h.htm

Hélas, pas beaucoup de changement aujourd'hui : l'Allemagne et le Vatican (qui a remplacé l'Italie dans ce rôle) sont toujours alliés objectifs contre l'Europe. Comme pendant les 1ère et 2ème guerres mondiales, ils font écraser la Serbie dans les Balkans, via leur allié Croate au nord et Albanais musulman au sud - ce dernier armé par la Turquie avec l'aide allemande (OTAN oblige).
Et l'Allemagne fait le forcing pour que la Turquie, à savoir l'Asie Mineure sous occupation musulmane, puisse être reprise au sein de la Communauté Européenne.
Et le vatican fomente des révolutions armées pour empêcher la renaissance de l'Europe "de l'Atlantique à l'Oural," l'Europe dont la Russie est un des constitutifs essentiels. Car la "révolution orange" en Ukraine ou les coups d'états successifs en Géorgie sont bel et bien l'oeuvre du vatican, dans sa guerre contre l'Europe qui ne veut plus s'y soumettre.
Et la Turquie est leur atout, leur arme fatale pour écraser les résistances.
Hélas aussi, ce faisant, c'est la politique des USA qui s'en trouve renforcée, toute intéressée qu'elle est à empêcher la renaissance de la grande Europe des nations, celle dont les souverains étaient cousins, parents, proches, et dont la richesse culturelle et sociale et humaine faisaient tant envie à l'étranger. Actuellement, hors de la richesse (toute relative) économique, nous ne faisons plus rêver..

L'Histoire ne repasse les plats que lorsqu'on oublie de tirer les leçons du passé.
Et lorsqu'on ne cesse de falsifier le passé, on perd la capacité à tirer les leçons.


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