jeudi 27 novembre 2008

Prime de natalité en Italie - scandale pour nos bien-pensants

Très judicieuse idée que cette prime de naissance. D'autant que si on veut bien dépasser le schéma de pensée marxisant qui veut nous forcer à accepter ou refuser les choses selon le parti politique d'où elles proviennent, et non pas selon qu'elles soient intrinsèquement bonnes ou mauvaises pour nous, on voit tout de suite l'intérêt de l'idée. Le parti veut que les bénéficiaires certes donnent un prénom qui lui fait plaisir (après tout, c'est lui qui paye), mais SURTOUT, il veut un engagement des parents à ce que l'argent versé serve AU BÉBÉ. En une période où chez nous, les centres d'aide sociale (FR) et autres CPAS (B) déversent sans vérification des fonds chez des gens qui souvent les utilisent pour boire et fumer et dépenser sans réfléchir, voilà une manière d'apprendre aux futurs parents à être RESPONSABLES de l'enfant qu'ils concoivent ensemble.
Au lieu de décrier ceux qui sont à l'origine - "des affreux fââââchistes ma bonne dame, ils l'ont dit sur France 2 donc c'est vrai.." - les partis qui se prétendent responsables et respectables feraient mieux d'en prendre de la graine et de prendre des mesures sociales en faveur de la population locale. Et de cesser de financer tous les groupuscules-sangsue qui soutiennent tous les rastakouères de la terre, tous les candidats au terrorisme (voire pratiquants actifs), etc, sous prétexte fallacieux d'anti-racisme, et sous la réalité de la "haine de soi"

L'Europe a besoin d'une natalité indigène forte pour se redresser, pas d'importer les surplus de population du monde entier, avec tous leurs problèmes dans leurs bagages. Et notre généreux système social à l'arrivée.



2008-11-24 16:15
Cash to name kids after Mussolini
Population incentive by small, rightwing party in south
http://www.ansa.it/site/notizie/awnplus/english/news/2008-11-24_124275441.html
(ANSA) - Potenza, November 24 - A small, far right Italian political party is offering a 1,500-euro cash incentive to parents here in southern Italy to name their children after Fascist dictator Benito Mussolini or his wife Rachele.

The Movimento Sociale-Fiamma Tricolore (MS-FT) said the offer was open to residents in five municipalities in the region of Potenza, where the population is in the low hundreds, who give birth in 2009.

The 1,500 euros will be given on the condition that, aside from naming the boys Benito and girls Rachele, the money be used to buy cribs, clothes, food or other products specifically made for newborns.

According to the regional head of the MS-FT, Vicenzo Mancusi, the initiative ''does not resolve the problem of the region's declining population, but it is a small attempt by a small party''.

Mancusi added that the Basilicata region ''could do a lot more and give 1,500 euros a year to all children born in the region until they reach 18 years of age, after which they would receive a bonus of 50,000 euros''.

This could be paid for, he explained, from the license fees collected for drilling rights in this relatively oil-rich area of Italy.

The right-wing politician claimed that the choice of the names Benito and Rachele for the newborns set to receive the cash was ''purely casual. They're nice names''. The small party's name is a reference to the post-war Movimento Sociale Italiana (Italian Social Movement) neofascist party - which in turn was named after Mussolini's Repubblica Sociale Italiana, created with Nazi support in northern Italy after he was toppled from power during World War II.

Fiamma Tricolore refers to the party's symbol of the green, white and red flame representing the Italian flag's colors.

The towns where the incentives will be available are: Calvera, Carbone, Cersosimo, Fardella and San Paolo Albanese.


Le forum du MPF de m. le vicomte Philippe de Villiers cite l'article du Figaro, où sans surprise, on fustige le fait que ce soit des "fachos" (selon les critères de la presse subventionnée) qui aient LA bonne idée (certes assortie d'un choix de prénom obligatoire qu'on pourrait discuter)

FRANCE - ESPOIR
L'espoir pour la France,
en ligne droite
Une prime de 1500 euros pour appeler son fils «Benito»
Une prime de 1500 euros pour appeler son fils «Benito»

Un parti d'extrême droite a décidé d'offrir cette somme aux couples qui donneront à leurs enfants le prénom du dictateur fasciste Mussolini, dans cinq villes du Sud de l'Italie.

L'initiative a de quoi choquer : le petit parti d'extrême-droite Movimento Sociale-Fiamma Tricolore (MS-FT) a décidé d'offrir la somme de 1.500 euros aux parents qui nommeront leurs enfants Benito ou Rachele, prénoms du dictateur fasciste Mussolini et de sa femme.

Cette mesure, qui concerne les parents des bébés qui naîtront en 2009, est en vigueur dans cinq municipalités de la région de Basilicate, dans le sud de l'Italie : Calvera, Carbone, Cersosimo, Fardella et San Paolo Albanese.

Outre le fait d'appeler son enfant Benito ou Rachele, les parents concernés doivent également s'engager à utiliser cette somme pour acheter le lit, les vêtements ou les aliments de l'enfant.


«De jolis prénoms»


«La région pourrait faire beaucoup plus», affirme Vincenzo Mancusi, secrétaire régional du parti néo-fasciste, en évoquant la possibilité de donner 1500 euros par an à tous les enfants nés dans le Basilicate jusqu'à l'âge de la majorité.

La «Flamme tricolore» n'est toutefois pas très claire sur ses objectifs : officiellement, il s'agit de venir en aide à des zones où le taux de natalité est très faible et de rendre hommage aux racines du parti.

Mais, sans être à une contradiction près, Vincenzo Mancusi assure que le choix de ces Benito ou Rachele s'est fait au hasard. «En plus, ce sont de jolis prénoms», ajoute-t-il. Pourtant, ces deux noms, directement associés au clan Mussolini, ne sont plus guère usités de l'autre côté des Alpes.

Le Figaro

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sans surprise non plus, le monde des caricaturistes politiques français en rajoute une couche. Si le prénom forcé avait été mohamed & yasmine, ils auraient applaudi, ces dhimmis..

source

L'islam attaque une église aux Pays-Bas

Ca fait des années que les Néérlandais ont laissé faire, au nom d'une fausse tolérance.
Tout ce qui était contre nature était toléré, voire encouragé. Leur pays s'est effondré. A présent, ils ont un maire d'une mégapole qui est islamiste - Rotterdam - et on peut brûler leurs églises (où ils ne vont d'ailleurs quasiment plus) sans que cela ne provoque de vagues d'indignation et des manifestations. Et l'arrestation et la mise au bagne des coupables.
Quand le mouton s'est trop laissé tondre, après il est juste bon pour servir au sacrifice sanglant de la "religion de paix et d'amour."
A propos, avez-vous lu quoi que ce soit au sujet de cette nouvelle attaque contre l'Europe, commise sur le sol européen, dans vos journaux habituels? Pourtant, dès qu'un chien lève la papatte sur le mur d'une mosquée (qui n'a rien à faire en Europe), manifestations "spontanées", "élus" "européens" en tête, émeutes "qu'il faut bien comprendre," où ce sont d'ailleurs toujours les biens matériels (voire les vies) d'Occidentaux qui sont visés (et jamais de punition ni de réparation, les victimes ne sont que des cochons de roumis..)...

Elsevier précise : "le plus âgé des coupables n'avait que 15 ans"
très prometteuse, cette jeunesse bien intégrée..
Et il paraît que Geert Wilders exagère dans ses mises en garde..

http://gatesofvienna.blogspot.com/2008/11/dutch-church-firebombed-by-moroccans.html

Wednesday, November 26, 2008

Dutch Church Firebombed by Moroccans

by Baron Bodissey

Our Flemish correspondent VH has translated some material from the Netherlands concerning the latest incident of cultural enrichment by the “youths” of Gouda.

First, his translation of the news report from Elsevier:

Moroccans throw fire bomb at church Gouda

Four Moroccan teenage troublemakers have tried to set fire to the Reformed church in the Bloemendaal district in Gouda by throwing a Molotov cocktail at the building. The damage was limited, but the police and the mayor take the issue seriously.

According to the police in Gouda the Moroccan boys (three of them fourteen years old, one fifteen) threw “a small bottle filled with a flammable liquid” against the door of the church on Saturday evening.

A spokesman for the church told De Telegraaf that the door of the building, the Vaste Burcht, sustained significant damage.

Released

At the time of the attack nobody was in the church. “The police and fire brigade arrived immediately,” the spokesman said in the newspaper. [He added: “there is often trouble here, but this is the first time a firebomb has been thrown.”]

The police arrested the four suspects of Moroccan descent the same evening. One of the fourteen-year-olds was released short afterwards, because his involvement could not be proved.

‘The work of naughty boys’
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The other three had to stay a night in the police cell and will be brought before the judiciary Tuesday.

Rioting Moroccan youth have recently caused many problems in Gouda, but that was in another neighborhood: Oosterwei.

According to church administrator A. van der Schee, the church has not been threatened this way before: “There have been windows smashed in sometimes, but that is what we call here the work of ‘naughty boys’“.

And now some commentary and supplementary material from VH:

Note: Only a few weeks ago the Public University of Gouda left the Oosterwei neighborhood due to the many burglaries and destructive incidents: “After more than fifty burglaries and smashed windows we’re fed up. We are going to move so there is nothing to rob here anymore,” is written in bold letters on a sign on the windows of the school.

“Time and again cleaning up the mess, having new windows fitted and notifying the police, we’re sick and tired of it,” says director Cokky Leersum-Scheer in De Telegraaf. “Enough is enough!”

According to the director, the Public University is not the only one suffering from crime. “Other entrepreneurs have already left, like the hairdresser. Most of destruction has taken place around four o’clock in the morning. It may be because of boredom. We have always reported it to the police, but unfortunately all these years no one was ever caught.” The police says they are working on the case.

Adding:

Even church is not safe for the Moroccan intifada

Questions from Parliament members Wilders and Fritsma (both PVV) to the Minister of Justice [Ernst Hirsh Ballin, CDA; Christian Democrat] and the Minister for Housing, Neighborhoods and Integration [Eberhard van der Laan, PvdA; Labour] on the arson attack by Moroccan youth of a church in Gouda:

1.
Are you familiar with the report of young Moroccans having thrown a fire bomb at a church in Gouda?
2.
Do you share our opinion that this attack again proves that these Moroccan street-scum simply despise our culture and society? If not, why not?
3.
What do you make of the fact that, due to the grave Islamization of our society, even the church, notably the symbol of our Christian tradition, is not safe?
4.
Why didn’t you immediately condemn in the strongest way this insult of our society and the Christian community by Muslims?
5.
Why do you use double standards by doing nothing now, while that is clearly different for instance in case of violence against a mosque?
6.
Do you share our opinion that it is particularly sad that the Muslim community has not taken a stand against this crime, while the same community stands on their hind legs to demand respect? If not, why not?
7.
Isn’t it time to request the Muslim community to show respect for our society, manners and core values?
8.
What are you going to do to put down immediately the Moroccan intifada — which harasses the Netherlands — as well as the continuing Islamization of our society?
9.
Do you acknowledge the need to remove persistent street terrorists who not only are in possession of the Dutch nationality, as well as their parents in case the instigators are minors?-



La rédaction de ZoonPolitikon recommande en tout cas la visite régulière de ce blog internet anglophone, partisan des racines de l'Europe et de la grande Europe forte, qui faisait envie au monde et trembler l'islam : "Gates of Vienna"
Un beau titre bien évocateur. Car c'est à Vienne, en Autriche, que les Serbes ont arrêté au prix de leur vie la vague monstrueuse de l'islam qui venait pour nous submerger, massacrant tout sur son passage.

"At the siege of Vienna in 1683 Islam seemed poised to overrun Christian Europe. We are in a new phase of a very old war."
"Lors du siège de Vienne en 1683, l'islam semblait prêt à écraser toute l'Europe chrétienne. Nous sommes dans une nouvelle phase d'une très ancienne guerre."

dimanche 16 novembre 2008

Angleterre: les chiens policiers doivent être chaussés pour fouiller les maisons musulmanes!

From The Sunday Times
July 6, 2008
Sniffer dogs to wear ‘Muslim’ bootees
http://www.timesonline.co.uk/tol/news/uk/article4276489.ece


Stuart MacDonald
Faith Central: Police puppy considered "ritually" unclean

Police sniffer dogs will have to wear bootees when searching the homes of Muslims so as not to cause offence.

Guidelines being drawn up by the Association of Chief Police Officers (Acpo) urge awareness of religious sensitivities when using dogs to search for drugs and explosives. The guidelines, to be published this year, were designed to cover mosques but have been extended to include other buildings.

Where Muslims object, officers will be obliged to use sniffer dogs only in exceptional cases. Where dogs are used, they will have to wear bootees with rubber soles. “We are trying to ensure that police forces are aware of sensitivities that people can have with the dogs to make sure they are not going against any religious or cultural element within people’s homes. It is being addressed and forces are working towards doing it,” Acpo said.

Problems faced by the use of sniffer dogs were highlighted last week when Tayside police were forced to apologise for a crime prevention poster featuring a german shepherd puppy, in response to a complaint by a Muslim councillor.

Islamic injunctions warn Muslims against contact with dogs, which are regarded as “unclean”.

Police dogs at present are issued with footwear only at scenes of explosions to prevent them injuring their paws on broken glass.

Ibrahim Mogra, one of Britain’s leading imams, said the measures were unnecessary: “In Islamic law the dog is not regarded as impure, only its saliva is. Most Islamic schools of law agree on that. If security measures require to send a dog into a house, then it has to be done. I think Acpo needs to consult better and more widely.

“I know in the Muslim community there is a hang-up against dogs, but this is cultural. Also, we know the British like dogs; we Muslims should do our bit to change our attitudes.”

John Midgley, co-founder of the Campaign Against Political Correctness, said: “The police are in effect being overly sensitive to potential criminals and not being sensitive enough to the public at large who need to be protected. These sort of things have a counter-productive effect because they cause huge friction between different communities.”

Caroline Kisko, of the Kennel Club, said: “We would not condone any attempt to make search dogs wear special clothing, which could cause them distress.”






Les chiens policiers vont devoir porter des chaussons pour ne pas offenser les musulmans lors des fouilles de leurs maisons!

Les lignes de conduite définies par l’ACPO (association des commissaires de la police britannique) exhorte au respect des sensibilités religieuses lors de l’utilisation de chiens policiers pour détecter drogues & explosifs. Ces lignes de conduite, qui doivent être rendues publiques cette année, avaient été définies pour s’appliquer aux mosquées, mais elles ont été étendues à d’autres bâtiments.

Partout où les musulmans émettront des objections, les officiers de police seront tenus de n’utiliser des chiens de police que dans des cas exceptionnels.

Les chiens devront porter des chaussons avec des semelles de caoutchouc.

L’ACPO a déclaré: “Nous nous efforçons de nous assurer que le forces de police se rendent compte des sensibilités que des gens peuvent avoir envers les chiens et n’aillent pas à l’encontre d’un élément culturel ou religieux dans les foyers des gens. Nous nous en occuppons et nous y travaillons.”

Les problèmes soulevés par l’utilisation de chiens policier ont été mis sur la sellette la semaine dernière quand un employé municipal musulman a porté plainte contre une affiche de la police qui montrait un chiot .

En principe on ne fait porter de chaussons aux chiens policiers que pour les protéger de blessures provoquées, par exemple, par des éclats de verre.

Un des imams les plus en vue de Grande-Bretagne, l’imam Mogra, a déclaré:
“Ces mesures sont inutiles. Selon la loi islamique, le chien n’est pas considéré impur, seulement sa salive. La plupart des écoles de loi islamique sont d’accord là-dessus. Si les mesures de sûreté exigent qu’on fasse entrer un chien dans une maison, il faut le faire. Selon moi, ACPO devrait prendre meilleurs conseils auprès de plus de gens.
Je sais que la communauté musulmane a quelque chose contre les chiens. Mais c’est aussi culturel. Nous savons aussi que les Anglais aiment les chiens; nous, les musulmans, devrions oeuvrer à changer notre attitude."

John Midgley, un des fondateurs du mouvement “Campagne contre le politiquement correct,” a déclaré: “La police est en effet trop sensible aux criminels en puissance et pas assez au public qui a besoin d’être protégé. Voilà des choses qui ont un effet négatif car elles causent d’immenses conflits entre les différentes communautés.”

Caroline Krisko, du Club Chenil, a déclaré: “Nous ne devrions pas accepter que l’on force les chiens policiers à porter des vêtements spéciaux qui pourraient les traumatiser.”

Si on continue sur cette voie de fou, la prochaine étape sera-t'elle celle-ci: les policiers devront introduire une demande en 92 exemplaires à la LICRA, au MRAP, à la Ligue des Droits de l'Homme non-blanc, à SOS Racisme, et à leurs succursales subventionnées, avant de procéder à toute identification de suspect interpellé sur les lieux d'un crime s'il se déclare musulman? O tempora, o mores..

July 02, 2008
The police puppy considered "ritually unclean"
http://timesonline.typepad.com/faith/2008/07/the-police-pupp.html



Bess writes: Offensive? This is Rebel, the black German Shepherd puppy whom Tayside Police chose to feature in their postcard (above) advertising a new non-emergency telephone number. It was printed and distributed in the Spring, but according to reports today some Muslims in the Dundee area allegedly find this image of the six-month old puppy “offensive” and “ritually unclean”. This refers to a teaching upheld by some Islamic scholars that dogs are “impure” and thus forbidden except for hunting or farming. Tayside Police, alerted to this fact by a keen Dundee city councillor, have now apologised for the advert, and for failing to consult “diversity officers” before its publication. The local press which broke the story yesterday, suggests today that Rebel is not in fact a source of major upset for Dundee's Muslim community.

Posted by Bess Twiston-Davies on July 2, 2008

samedi 15 novembre 2008

La dictature du nombre et l'effet pervers des lois (Gorgias / Platon)

" - Calliclès : En effet, dans l'ordre de la nature, le plus vilain est aussi le plus mauvais : c'est subir l'injustice ; en revanche, selon la loi, le plus laid, c'est la commettre.
L'homme qui se trouve dans la situation de devoir subir l'injustice n'est pas un homme, c'est un esclave, à qui la mort est plus avantageuse que la vie, et qui, contre l'injustice et les mauvais traitements, est sans défense à la fois pour lui-même et pour ceux qu'il aime.
La loi, au contraire, est faite par les faibles et par le grand nombre. C'est donc par rapport à eux-mêmes et en vue de leur intérêt personnel qu'ils font la loi et qu'ils décident de l'éloge et du blâme. Pour effrayer les plus forts, les plus capables de l'emporter sur eux, et pour les empêcher de l'emporter en effet, ils racontent que toute supériorité est laide et injuste, et que l'injustice consiste essentiellement à vouloir s'élever au-dessus des autres : quant à eux, il leur suffit, j'imagine, d'être au niveau des autres, sans les valoir.
Voilà pourquoi la loi déclare injuste et laide toute tentative pour dépasser le niveau commun, et c'est cela qu'on appelle l'injustice. Mais la nature elle-même, d'après moi, nous prouve qu'en bonne justice celui qui vaut plus doit l'emporter sur celui qui vaut moins, le capable sur l'incapable. Elle nous montre partout, chez les animaux et chez l'homme, dans les cités et les familles, qu'il en est bien ainsi, que la marque du juste, c'est la domination du puissant sur le faible et sa supériorité admise. De quel droit, en effet, Xerxès vint-il porter la guerre dans la Grèce, ou son père chez les Scythes ? et combien de cas semblables on pourrait citer ?
Mais tous ces gens-là agissent, à mon avis, selon la vraie nature du droit, et, par Zeus, selon la loi de la nature, bien que ce soit peut-être contraire à celle que nous établissons, nous, et selon laquelle nous façonnons les meilleurs et les plus vigoureux d'entre nous, les prenant en bas âge, comme des lionceaux, pour nous les asservir à force d'incantations et de momeries, en leur disant qu'il ne faut pas avoir plus que les autres et qu'en cela consiste le juste et le beau. Mais qu'il se rencontre un homme assez heureusement doué pour secouer, briser, rejeter toutes ces chaînes, je suis sûr que, foulant aux pieds nos écrits, nos sortilèges, nos incantations, nos lois toutes contraires à la nature, il se révolterait, se dresserait en maître devant nous, lui qui était notre esclave, et qu'alors brillerait de tout son éclat le droit de la nature. "

Platon, Gorgias, 483 avant Jésus-Christ.

Gorgias, sophiste

vendredi 14 novembre 2008

"petite" criminalité: les "jeunes" ont un métier "à la pointe" de la technologie

Nous lisons régulièrement dans nos quotidiens des récits d'agression "parce qu'on aurait manqué de respect" au jeune barbare dont le patronyme est toujours caché s'il n'est pas d'ici, et écrit en grands caractères (avec adresse de sa famille, de l'épicier fréquenté par sa grand-mère, de son club de foot, etc) s'il est d'origine ouest-européenne.
C'est intéressant et fou à la fois de voir la connivence entre nos médias subventionnés et toute cette fange de chacals qui tuent et pillent pour des prétextes toujours plus hallucinants. Ca ne changera que lorsque les rats s'en seront pris à l'un ou l'autre des apparatchiks du système. Hélas, il faut toujours attendre que les priviligiés, surnommés "élite," fassent les frais de leurs folles législations pour que quelque chose commence à bouger. Quand il en est encore temps. Là, nous approchons du moment de non-retour, avec Bruxelles à majorité musulmane en 2015... Pourquoi faut-il donc que l'homme attende toujours d'avoir touché le fond avant de se redresser?
Charles Martel, reviens vite!


source image :
http://libertedexpression.skynetblogs.be/

jeudi 13 novembre 2008

Desesperate Moujahidines, le nouveau feuilleton à succès dans nos "quartiers chaleureux" (Désencyclopédie)


Desperate moudjahidines
Un article de la désencyclopédie.
http://desencyclopedie.wikia.com/wiki/Desperate_moudjahidines


Desperate moudjahidines est une série afghane à succès, qui conte le quotidien de 4 moudjahidines et de leur guérilla, évoluant dans une banlieue pauvre de Kaboul. Leur vie, entre trafic de drogue, islamisme et infiltrations terroristes, est décrite sur mode caustique qui laisse entrevoir les failles de l'Islamist Afghan Way of Life.



Personnages

Les quatre héros de Desperate moudjahidines vivent dans des bidonvilles plus ou moins délabrés, entre les kalashnikov et les ceintures d'explosifs.

Hamid

(source des 4 figurines)


Hamid est le personage stable de la série. Marié à Djamilah, il exerce la profession de détrousseur d'ONG, pendant qu'elle s'occupe de leurs huit enfants. Hamid est parfois manipulateur pour conserver son poste de chef de foyer mais il a bon coeur. Les autres héros savent souvent se tourner vers lui pour sa logique et son habileté à trouver des solutions.

Après son passage dans l'Alliance du Nord et son combat contre la russie, Hamid a hérité du savoir-faire de la CIA en matière de torture et de manipulation. C'est tout naturellement qu'il devient le recruteur des desperates moudjahidines en enrôlant des jeunes orphelins de Kaboul.


Omar


Spécialiste de la culture du pavot, Omar est le réactionnaire de la série. Malgré son apparence dure et son mépris à l'égard des femmes, des homosexuels et des occidentaux, Omar cache une âme sensible et une bonne volonté à toute épreuve. Il est également le fournisseur d'armes de la guérilla chiite irakienne.

Dans la saison 2, Omar décide de renier son troisième fils, coupable de non-respect du prophète. Il le répudie et décide d'épouser en sixième noce Fatiah, qui est en réalité une espionne israëlienne (voir la saison 3, mais ne gâchons pas le dénouement).


Samir


Samir est le personnage le plus frivole de la série. Ancien taliban, il est réputé pour ses frasques saugrenues (pendaisons publiques, participation à des lapidations...).

Si Samir n'est pas à proprement parler le leader du groupe, il est celui qui apporte toujours de la bonne humeur, en racontant ses blagues sur les chiens d'infidèles ou en poignardant des femmes célibataires qu'il traite de prostituées.



Cheik Sayd al'Awah Jadar


Sayd est le foufou de la série. Célibataire déjanté, ancien chef de tribu membre de la Loya Jirga, Sayd élève seul sa fille depuis que sa femme Taslima a péri sous un bombardement américain. Il rencontre des femmes qui le séduisent, mais qu'il est ensuite obligé de lapider, ce qui donne lieu à de nombreux quiproquos.

Sayd est un peu l'étendard de la série, figure du chef de guerre traditionnel ayant sombré dans la folie suite à une vie de violence extrême et n'ayant plus aucun ressenti de la réalité. C'est le personnage le plus sympathique, auquel s'identifient le plus les intégristes afghans.

Logiciel de simulation offert par Bill G.

Histoire
Saison 1


Dans la saison 1, nos héros rétablissent la charia de l'école déobandi. Omar détruit des bouddhas pendant que Sayd perd son meilleur ami Massoud.
Liste des épisodes

* Pilote suicide
* Opium Akbar
* Explosifs à l'école
* Talibang
* KABOUM
* Massoud caustique
* Pakistan en folie
* OTAN en emporte le vent
* Kaboul et Bill
* Kabyle et boum
* Oussama pas l'air solide
* Le fabuleux destin d'une ispèce di counasse
* Tu m'lâche la kalash

Saison 2

La saison 2 est principalement axée sur le financement de la culture du pavot, le soutien aux guerriers irakiens et la guerre contre l'OTAN et Omar lapide un de ses fils pour sorcellerie après trouvé un exemplaire d'Harry Potter, (traduction afghane), Hâri Pottaban à l'école déobandi.
Liste des épisodes

* Karzaï Banzaï
* Camping à Kandahar
* Ben Laden se démène
* Le mollah de la fin
* Zaher Chah ou la vie
* Mort sous les bombes
* You-quaïdi Al-quaïda
* Europe salope
* Ben Laden et les tchétchènes
* Torah pas ma barbe
* scout à kaboul
* Dans la ligne de Samir
* Merguez explosif
* Jellabah tout les jours
* OTAN pour moi

Saison 3

Abdelwalid, le fils de Hamid devient héroïnomane; les quatre héros vivent nombre de mésaventures allant de la concurrence sur le marché du pavot aux problèmes familiaux, en passant pas trop loin des voitures piégées. Suite à l'idée de Cheik Sayd al'Awah Jadar, les quatres amis décident d'ouvrir un forum de discussion islamiste visant à l'instauration de groupes paramilitaires chez les jeunes musulmans d'Europe ( www.lépée-de-l'islam.org/barbe; pour les hommes)et (www.lépée-de-l'islam.org/bourkha ; pour les femmes).

Liste des épisodes

* Pierre qui roule n'Hamas pas Mousse
* Les jours Mossad
* Casbah Bomba
* Ça caille chez Karzaï
* Abou Mantir qui vient de loin
* Moucharrafat
* Benazir Bhutto Pinochet
* Bienvenue au Klash Club
* La secte des turbans volants
* Hamid mange un pavot
* Abdelwalid au pays des merveilles
* La petite couscoussière dans la prairie
* La face caché de la kippa
* Un Kebab à Kaboul
* Pas de bol pour le Hezbollah
* Is Lama bad?

Saison 4

Nos quatres amis font face à une concurrence d'un genre nouveau : des islamistes indiens, au style déjanté et aux techniques peu orthodoxes semblent vouloir leurs voler la vedette. Grâce aux ruses de Hamid, les 4 compères arrivent tant bien que mal à s'en tirer. Samir vend du matériel usagé aux canadiens, ce qui augmente drastiquement le nombre de morts par "accident".
Liste des épisodes

* Les badboys d'Islamabad
* Quel cul t'as !
* Shiva te casser la gueule
* Curry Bomb
* Bombllywood
* La delhi explosion
* Cacanada
* Un nain dien à Kaboul
* Samir, dans la mire du Cachemire
* Grotte 17 rue du foulard, Kaboul
* La moussama ben machine
* This is Madness !
* Madness ? THIS IS BAGDADDDD !!!
* Le Delhi planète


note de l'éditeur de Désencyclopédie:
Le contenu de ce site, le site lui-même, et les administrateurs du site, sont une immense parodie sans queue ni tête à la sexualité douteuse et à l'hygiène approximative. Si vous prenez au sérieux un traître mot de ce qui est écrit, vous êtes encore plus con que vous en avez l'air.


Article sponsorisé par le réseau de rencontres coquines "taliban singles online" - le seul site internet où trouver facilement vos 3ème ou 4ème ou 8ème épouses d'un clic de souris!

mercredi 12 novembre 2008

Ukraine: le peuple ne veut pas de l'OTAN.. et le gros navire US part la queue entre les pattes..

La communauté internationale possède suffisament de preuves de la culpabilité intégrale de la Géorgie dans la guerre qu'elle a déclenché contre la Russie et ses alliés d'Ossétie du Sud et d'Abkhazie l'été 2008. Entre-temps, malgré que les vassaux de Washington aient tenté de faire porter le chapeau à Moscou, malgré leurs fidèles sous-fifres des médias subventionnés, le monde entier est au courant que tant Israël que USA étaient impliqués de manière directe dans ce conflit. Aux côtés de la Géorgie tant pour la préparation que pour l'accomplissement de l'agression, au cours de laquelle des populations civiles ont été systématiquement bombardées et massacrées. Dans la plus grande indifférence de nos "élus" europénes, eurocrates, diplomates et autres sangsues de notre système "démocratique."

Mais les USA ne s'arrêtent jamais en si "bon" chemin quand ils commettent des gaffes monumentales - d'où ils ont persisté à vouloir "aider les victimes," donc les Géorgiens selon leur rhétorique manipulatrice. Et ils ont envoyé un navire de commandement aux systèmes d'armes électroniques des plus poussés. On présumera qu'il s'agit d'aider les radios libres locales à recommencer à émettre leurs programmes culturels...


L'USS Mount Whitney en mer Noire: la Russie met en doute le caractère humanitaire de la mission
http://fr.rian.ru/world/20080905/116576109.html



(photo macsnavylinks)

MOSCOU, 5 septembre 2008, 16h15- RIA Novosti. Il est peu probable que le navire de commandement américain Mount Whitney, qui a pénétré jeudi dans les eaux de la mer Noire, effectue une mission humanitaire, a déclaré vendredi le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Andreï Nesterenko.

"L'USS Mount Whitney est le vaisseau-amiral de la 6e flotte de la Marine américaine, doté d'équipements de contrôle, de télécommunications et de reconnaissance permettant d'assurer le commandement d'un groupe naval", a indiqué M.Nesterenko lors d'une conférence de presse à RIA Novosti avant de noter que les bâtiments de guerre de ce type sont mal adaptés au transport d'aide humanitaire.

"Ces navires ont, bien sûr, des cales destinées à transporter des produits alimentaires et des objets nécessaires pour l'équipage. Comment peut-on acheminer des dizaines de tonnes de fret humanitaire sur un tel navire?" s'est interrogé le diplomate.

La Russie se demande également si l'entrée de l'USS Mount Whitney dans les eaux de la mer Noire est conforme à la Convention de Montreux sur les détroits (1936) qui limite le tonnage maximal des navires de guerre des puissances non riveraines dans la Mer Noire et la durée de leur séjour, a conclu M.Nesterenko.


L'USS Mount Whitney en mer Noire: le navire est en rade à Poti (source)
http://fr.rian.ru/world/20080905/116581213.html


(photo wikimedia)

SEBASTOPOL, 5 septembre 2008, 18h35- RIA Novosti. Le navire de commandement américain Mount Whitney est en rade dans le port géorgien de Poti, a annoncé vendredi un responsable de l'Etat-major de la Flotte russe de la mer Noire.

"L'USS Mont Whitney de la 6e flotte américaine est en rade à Poti après des manoeuvres près du littoral géorgien", a dit l'interlocuteur de RIA Novosti.
D'après lui, un navire d'un tonnage pareil pourrait transporter non seulement des frets humanitaires mais aussi des armements, y compris des armements lourds.
"Nous pourrons dire prochainement ce que l'USS Mount Whitney a acheminé en Géorgie", a-t-il précisé.
Selon Washington, le bâtiment de guerre transporte 17 tonnes de fret humanitaire, dont couvertures, jus de fruit, lait en poudre et produits d'hygiène.
Vendredi, le ministère russe des Affaires étrangères s'est dit préoccupé par d'éventuelles violations de la Convention de Montreux sur les détroits (1936) qui limite le tonnage maximal des navires de guerre des puissances non riveraines dans la Mer Noire et la durée de leur séjour.
Si c'est le cas, cela devra faire l'objet d'un examen à l'ONU, a estimé le porte-parole de la diplomatie russe Andreï Nesterenko lors d'un point presse vendredi.
A l'heure actuelle, six navires militaires de l'OTAN se trouvent en mer Noire, dont trois américains, un espagnol, un allemand et un polonais.


U.S. warship leaves Ukrainian port
http://en.rian.ru/world/20081107/118183131.html


SEVASTOPOL, 7 November 2008, 12h24 (RIA Novosti) - A U.S. warship left Ukraine's Black Sea port of Sevastopol on Friday morning after a short stay.

It is not known whether the U.S. warship cut short its visit or left as planned. According to some sources, it was to have stayed until Saturday.

The USS Mount Whitney arrived on Thursday after a three-hour delay. Sources in the local administration said that the U.S. warship's captain had to complete the paperwork required to cross the state border.

The Blue Ridge class ship is a command and control vessel that is coordinating a group of NATO ships presently in the Black Sea, including two U.S., one Spanish, one German and one Polish ship.

About 80 people gathered at the port to protest the warship's arrival and NATO's presence in Sevastopol. Anti-NATO protests are common in Ukraine's Crimea.

Sevastopol communists previously said they would "block the NATO warship" and that "the Americans will rue the day they set foot in the city."

Ukraine's pro-Western leadership has been pursuing NATO membership since President Viktor Yushchenko came to power in 2004. Ukraine failed to secure a NATO Membership Action Plan, a key step toward joining the alliance, at a NATO summit in April, but was told the decision would be reviewed in December.

Opinion polls regularly show that the majority of Ukrainians are against NATO membership for the country, a former Soviet republic.


Depuis Napoléon, tous les grands dictateurs qui ont tenté d'envahir la Russie ont finit, tôt ou tard, par être virés à grands coups de latte dans le derrière. Cette fois c'est encore plus humiliant, c'est la retraite forcée sans même avoir pu tirer un seul coup de fusil. C'est très humiliant pour Washington.. et c'est très bien ainsi.

La retraite de Russie de Napoléon en 1812, tableau de W. Kossak
De gauche à droite : tambours, grenadiers, porte-aigle, Napoléon, les maréchaux Murat et Poniatowski, des officiers supérieurs français et germaniques, et des Dragons de la garde

mercredi 5 novembre 2008

USA: pour Obama.. ou contre Palin?

On a beaucoup sous-estimé chez nous le potentiel répulsif de Sarah Palin, la co-listière républicaine à l'élection présidentielle US - et ne l'oublions pas, la potentielle présidente des USA en cas de décès prématuré du vieux Mc Cain... Pour l'Américain moyen, qui vient de subir plusieurs années catastrophiques de Bill Clinton, suivies d'autant de catastrophes avec Georges Walker Bush, il fallait un changement. Et le "pitt bull à rouge à lèvre" n'était pas vraiment ce qu'il espérait pour incarner un changement. Les ex-démocrates devenus "néo-conservateurs" ont montré leurs limites en très peu de temps, en mettant le monde à feu et à sang. Avoir une "dure de chez dur," foldingue et hargneuse, comme potentiel dirigeant du pays, ça n'a fait rêver personne. Exit donc le choix républicain, à regret d'ailleurs pour nombre de ses électeurs, tant Mc Cain incarnait leurs espoirs. Et avait leur confiance.

Or, Hilary Clinton "mangeuse à tous les rateliers" ayant été évincée par Obama, côté démocrate, l'épouvantail avait disparu - elle vaut largement Sarah Palin, l'inculture en moins.
Car côté républicain, ils ont fait une gaffe monumentale. Sarah Palin, c'est GW Bush au féminin. Aussi niaise, inculte, inexpérimentée, agressive, et dangereuse à la fois pour son pays et pour le restant du monde. Ca, ils n'en voulaient plus. Qui pourrait les en blâmer?!
Maintenant, le programme socialiste de Barrack Obama... ils connaissent! Ils ont eu Clinton & Carter à le leur proposer, au cours des 30 dernières années. Et les gouffres financiers de l'État fédéral américain, c'est là et pas ailleurs qu'ils trouvent leur origine. Les calamiteuses administrations Bush n'ont fait qu'amplifier les dégâts déjà présents.

Il aura donc fallu que les Républicains soient assez demeurés - on ne trouve pas d'autre excuse - pour imposer au candidat indépendant John McCain une co-listière bête et méchante, pour permettre à Obama d'être élu avec un programme dont certains points ont déjà montré leurs effets nocifs sur leur pays auparavant!
Et nous, européens? Si on en croit nos politiciens et médias - de "droite" comme de "gauche" - Barrack Obama est "brillant" (Rama Yade), compétent, etc etc. Les lauriers lui étaient tressés avant même son élection. Mais quand on reprend ses propres discours et son programme, on s'aperçoit qu'il n'a pas l'intention de réparer toutes les horreurs du passé de son pays à notre encontre. Nulle part on n'a lu de sa plume l'intention de démonter Camp Bonsteel, dans la province serbe du Kosovo, et d'ainsi rendre à la Serbie le territoire qui lui appartient légitimement et non pas aux maffias installées par l'administration Bush & l'ONU & l'OTAN. Nulle part on n'a lu son intention de démanteler les installations militaires d'occupation que ses prédécesseurs ont installées dans des pays aux "pouvoirs démocratiques" d'origine communiste largement corrompus - Bulgarie, Roumanie, Pologne, etc - ni en Allemagne, Belgique, Pays-Bas, etc. La calamiteuse "guerre pour le pétrole" lancée par Bill Clinton contre l'Irak (n'oublions pas qui a fait quoi..), Obama ne parle pas non plus d'y mettre un rapide terme, et de réparer les dégâts. Et la réinstallation des barons de la drogue en Afghanistan, que les USA ont permise, il n'en pipe mot. Alors, Barrack Obama, un grand démocrate dans le sens athénien du terme, ou une esbrouffe de plus, permise par les lobbies militaro-économiques afin de préserver leurs capitaux? Nous nous permettons de laisser la réponse en suspens. Contrairement à J-J Rousseau, qui disait qu'il fallait évacuer les faits (principe marxiste avant la lettre), nous attendrons les faits pour juger. Mais avec toujours la méfiance. Jamais baisser la garde. Les USA ont vendu les Liberty Ships aux Anglais, et en même temps, financé les torpilles des U-Boot pour couler ces cargos; et le grand-père de GW Bush n'était pas le seul dans ce démoniaque commerce. Les USA vivent pour leur propre intérêt. Il est rarissime qu'il corresponde à l'intérêt des nations d'Europe, de l'Atlantique à l'Oural. Il est VITAL que nous nous en souvenions.

La Rédaction



Sarah Palin

Biography

Full Name: Sarah Heath Palin
Party: Republican
Political Office: Governor of Alaska, elected 2006; mayor of Wasilla, Alaska, 1996-2002; Wasilla City Council, 1992-1996
Business/Professional Experience: Television sports reporter, 1987-1989; Co-owner of a commercial fishing operation, 1988-2007; owner, sport vehicle rental business, 1994-1997; chairwoman, Alaska Oil and Gas Conservation Commission, 2003-2004
Date of Birth: February 11, 1964
Place of Birth: Sandpoint, Idaho
Education: B.S., University of Idaho, 1987
Spouse: married Todd Palin, 1988
Children: Sons Track, born 1989, and Trig Paxson Van, born 2008; daughters Bristol, born 1990; Willow, born 1994 and Piper, born 2001
Religion: Protestant (nondenominational)
Home: Wasilla, Alaska

In a state dominated by the same party – and in many cases the same people – virtually since its inception, Sarah Palin is at the vanguard of a new generation of Alaska Republicans with a reformist bent. The self-described "hockey mom" ousted the incumbent governor in the 2006 primary, and she is both the youngest person and the first woman to serve in the post in Alaska. Senator John McCain, the presumptive presidential nominee of the Republican Party, drafted her as his running mate on Aug. 29, 2008.

After overseeing significant increases in both population and spending as mayor of her home town of Wasilla, Alaska, Ms. Palin started accusing high-ranking members of her own party of ethical lapses, leading to some resignations. Finally, in 2006, she took on Gov. Frank H. Murkowski. Running on her usual message of a "new face," Ms. Palin beat the incumbent governor in the G.O.P. primary. Her outsider status helped her buck a national trend of Democratic victories in the general election.

Since taking office, Ms. Palin has raised taxes on oil companies' revenue from the state – seen as a risky move by some observers – and crafted a deal with a Canadian firm to potentially build a long-sought natural gas pipeline. But she has also come under scrutiny: In July 2008, an investigation was opened into whether Ms. Palin had tried to use her office to get her sister's ex-husband fired as a state trooper.

With five children, Ms. Palin's family is a central part of her public persona. Her oldest son, Track, is in the Army and slated for deployment to Iraq, while her youngest, Trig Paxson Van, has Down syndrome. A few days after joining the McCain ticket, she and her husband, Todd, also disclosed that their teenage daughter was five months pregnant. They said Bristol would keep the baby and marry the father.

Ms. Palin, a former local beauty queen born in Idaho and raised in Alaska, has attracted monikers ranging from "Sarah Barracuda" (for her adversarial style) to "Saint Sarah." From her support for gun rights and oil drilling to her opposition to abortion, Ms. Palin is popular with conservatives. In adding Ms. Palin to the ticket, the McCain campaign hopes to compete for those seeking the change Senator Barack Obama offers and placate social conservatives while maintaining his own reputation for independence from G.O.P. orthodoxy.


Le protestantisme, forme de christianisme à géométrie variable, qui permet le mariage homo et l'avortement tout en jurant ses grands dieux d'être fidèle à la Bible qui interdit les 2, est la religion de tous ces candidats. C'est celle aussi utilisée pour justifier les diverses "croisades" de Clinton & Bush (père & fils). Obama va-t'il prêcher un "nouvel évangile politico-religieux" au monde à coups de missiles ou va-t'il se concentrer à réparer les dégâts de ses prédécesseurs, démocrates comme républicains? C'est la question qui intéresse toute la planète.



OPINION
TheStar.com | Opinion | 'Common good' rediscovered
'Common good' rediscovered
http://www.thestar.com/article/529875

by Linda McQuaig

The pivotal moment for me in the U.S. presidential campaign came during the Republican convention last August, when Rudolph Giuliani couldn't get the words "community organizer" out of his mouth without laughing.

After eight years of Republican rule – during which the rich happily trampled on the poor in their rush to the Wall Street trough – the notion that someone would organize the poor to assert their rights struck both Giuliani and his Republican audience as simply funny.

If Republicans fail today in their efforts to keep the poor from voting, Barack Obama will end up president of the United States. The fact that his early instincts led him to try to organize the powerless rather than hop onto the corporate ladder suggests a taste for meaningful democracy. This has stirred hopes that Obama may be the transformative leader so many – in the U.S. and around the world – have yearned for.

Obama has shown little inclination to alter the dismal pattern of U.S. foreign policy. But he does seem potentially poised to do something else of great importance – to begin reversing the immense damage done by the neo-conservative revolution launched several decades ago by Ronald Reagan and Margaret Thatcher.

In fact, conditions for an assault on this vicious economic revolution could not be better. The disastrous administration of George W. Bush – culminating in the current financial meltdown – has exposed the deep flaws of unbridled capitalism.

Turning the ship around won't be easy. Pushed by powerful interests, neo-conservative policies – tax cuts, social spending cuts, privatization, deregulation – have become the basic tool kit of Anglo-American governments in recent years, including, of course, Canadian governments.

Indeed, the Reagan-Thatcher model has taken on the authority of a religion – "the market as god," as Harvard theologian Harvey Cox has dubbed it. Its core belief holds that society is an economic jungle where all just advance their own interests. Shunted aside has been the notion of society as a co-operative effort in which everyone has certain rights as well as responsibilities, and that together we work toward a "common good."

Obama has reintroduced the language of the "common good" and "social responsibility," and he's made some policy promises – on taxes, social spending and regulation – that lead in that direction.

But whether this opportune moment is truly seized will depend on more than Obama's inclinations. It's one thing to have the democratic instincts of a community organizer. It's quite another to have the fortitude – even in the Oval Office – to resist the demands of the powerful, with their control of the media and the economy.

Ultimately, rolling back the neo-conservative revolution will depend on the ability of the public to keep the heat on Obama by organizing campaigns, by pressuring elected officials, by marching in the streets if necessary. Only by providing a counterweight to the power of the elite can ordinary citizens compel Obama to deliver on the extraordinary expectations he's aroused.

Here in Canada, the moment is no less ripe.

In the federal election last month, a mere 37.6 per cent of Canadians voted for the winning Conservative party, which remains deeply mired in the Reagan-Thatcher ideas – ideas that are hopefully soon to be out of favour in the White House.

If ever there was a moment for people everywhere to begin pushing back against the neo-conservative edifice that has so damaged the common good, that moment begins after the celebrations tonight.

Linda McQuaig's column appears every other week in the Star.




Les États-Unis d'Amérique nous ont "habitués" à subir leur vision manichéenne - tout est blanc ou noir, avec eux ou contre eux. Ce couple noir-blanc / Obama - White House va-t'il changer la donne? On se permettra les plus grands doutes. Et tant mieux, quelque part, si nous nous serons trompés!


En tout cas, vu tout ce qui précède, il était inévitable que Barrack Obama soit élu...


Obama Elected President as Racial Barrier Falls


http://www.nytimes.com/2008/11/05/us/politics/05elect.html


Damon Winter/The New York Times
Senator Barack Obama with his wife, Michelle, and Senator Joseph R. Biden Jr. with his wife, Jill, in Chicago on Tuesday night.

By ADAM NAGOURNEY
Published: November 4, 2008

Barack Hussein Obama was elected the 44th president of the United States on Tuesday, sweeping away the last racial barrier in American politics with ease as the country chose him as its first black chief executive.
The election of Mr. Obama amounted to a national catharsis — a repudiation of a historically unpopular Republican president and his economic and foreign policies, and an embrace of Mr. Obama’s call for a change in the direction and the tone of the country.

But it was just as much a strikingly symbolic moment in the evolution of the nation’s fraught racial history, a breakthrough that would have seemed unthinkable just two years ago.

Mr. Obama, 47, a first-term senator from Illinois, defeated Senator John McCain of Arizona, 72, a former prisoner of war who was making his second bid for the presidency.

To the very end, Mr. McCain’s campaign was eclipsed by an opponent who was nothing short of a phenomenon, drawing huge crowds epitomized by the tens of thousands of people who turned out to hear Mr. Obama’s victory speech in Grant Park in Chicago.

Mr. McCain also fought the headwinds of a relentlessly hostile political environment, weighted down with the baggage left to him by President Bush and an economic collapse that took place in the middle of the general election campaign.

“If there is anyone out there who still doubts that America is a place where all things are possible, who still wonders if the dream of our founders is alive in our time, who still questions the power of our democracy, tonight is your answer,” said Mr. Obama, standing before a huge wooden lectern with a row of American flags at his back, casting his eyes to a crowd that stretched far into the Chicago night.

“It’s been a long time coming,” the president-elect added, “but tonight, because of what we did on this date in this election at this defining moment, change has come to America.”

Mr. McCain delivered his concession speech under clear skies on the lush lawn of the Arizona Biltmore, in Phoenix, where he and his wife had held their wedding reception. The crowd reacted with scattered boos as he offered his congratulations to Mr. Obama and saluted the historical significance of the moment.

“This is a historic election, and I recognize the significance it has for African-Americans and for the special pride that must be theirs tonight,” Mr. McCain said, adding, “We both realize that we have come a long way from the injustices that once stained our nation’s reputation.”

Not only did Mr. Obama capture the presidency, but he led his party to sharp gains in Congress. This puts Democrats in control of the House, the Senate and the White House for the first time since 1995, when Bill Clinton was in office.

The day shimmered with history as voters began lining up before dawn, hours before polls opened, to take part in the culmination of a campaign that over the course of two years commanded an extraordinary amount of attention from the American public.

As the returns became known, and Mr. Obama passed milestone after milestone —Ohio, Florida, Virginia, Pennsylvania, New Hampshire, Iowa and New Mexico — people rolled spontaneously into the streets to celebrate what many described, with perhaps overstated if understandable exhilaration, a new era in a country where just 143 years ago, Mr. Obama, as a black man, could have been owned as a slave.

For Republicans, especially the conservatives who have dominated the party for nearly three decades, the night represented a bitter setback and left them contemplating where they now stand in American politics.

Mr. Obama and his expanded Democratic majority on Capitol Hill now face the task of governing the country through a difficult period: the likelihood of a deep and prolonged recession, and two wars. He took note of those circumstances in a speech that was notable for its sobriety and its absence of the triumphalism that he might understandably have displayed on a night when he won an Electoral College landslide.

“The road ahead will be long, our climb will be steep,” said Mr. Obama, his audience hushed and attentive, with some, including the Rev. Jesse Jackson, wiping tears from their eyes. “We may not get there in one year or even one term, but America, I have never been more hopeful than I am tonight that we will get there. I promise you, we as a people will get there.” The roster of defeated Republicans included some notable party moderates, like Senator John E. Sununu of New Hampshire and Representative Christopher Shays of Connecticut, and signaled that the Republican conference convening early next year in Washington will be not only smaller but more conservative.

Mr. Obama will come into office after an election in which he laid out a number of clear promises: to cut taxes for most Americans, to get the United States out of Iraq in a fast and orderly fashion, and to expand health care.

In a recognition of the difficult transition he faces, given the economic crisis, Mr. Obama is expected to begin filling White House jobs as early as this week.

Mr. Obama defeated Mr. McCain in Ohio, a central battleground in American politics, despite a huge effort that brought Mr. McCain and his running mate, Gov. Sarah Palin of Alaska, back there repeatedly. Mr. Obama had lost the state decisively to Senator Hillary Rodham Clinton of New York in the Democratic primary.

Mr. McCain failed to take from Mr. Obama the two Democratic states that were at the top of his target list: New Hampshire and Pennsylvania. Mr. Obama also held on to Minnesota, the state that played host to the convention that nominated Mr. McCain; Wisconsin; and Michigan, a state Mr. McCain once had in his sights.

The apparent breadth of Mr. Obama’s sweep left Republicans sobered, and his showing in states like Ohio and Pennsylvania stood out because officials in both parties had said that his struggles there in the primary campaign reflected the resistance of blue-collar voters to supporting a black candidate.

“I always thought there was a potential prejudice factor in the state,” Senator Bob Casey, a Democrat of Pennsylvania who was an early Obama supporter, told reporters in Chicago. “I hope this means we washed that away.”

Mr. McCain called Mr. Obama at 10 p.m., Central time, to offer his congratulations. In the call, Mr. Obama said he was eager to sit down and talk; in his concession speech, Mr. McCain said he was ready to help Mr. Obama work through difficult times.

“I need your help,” Mr. Obama told his rival, according to an Obama adviser, Robert Gibbs. “You’re a leader on so many important issues.”

Mr. Bush called Mr. Obama shortly after 10 p.m. to congratulate him on his victory.

“I promise to make this a smooth transition,” the president said to Mr. Obama, according to a transcript provided by the White House .“You are about to go on one of the great journeys of life. Congratulations, and go enjoy yourself.”

For most Americans, the news of Mr. Obama’s election came at 11 p.m., Eastern time, when the networks, waiting for the close of polls in California, declared him the victor. A roar sounded from the 125,000 people gathered in Hutchison Field in Grant Park at the moment that they learned Mr. Obama had been projected the winner.

The scene in Phoenix was decidedly more sour. At several points, Mr. McCain, unsmiling, had to motion his crowd to quiet down — he held out both hands, palms down — when they responded to his words of tribute to Mr. Obama with boos.

Mr. Obama, who watched Mr. McCain’s speech from his hotel room in Chicago, offered a hand to voters who had not supported him in this election, when he took the stage 15 minutes later. “To those Americans whose support I have yet to earn,” he said, “I may not have won your vote, but I hear your voices, I need your help, and I will be your president, too.”

Initial signs were that Mr. Obama benefited from a huge turnout of voters, but particularly among blacks. That group made up 13 percent of the electorate, according to surveys of people leaving the polls, compared with 11 percent in 2006.

In North Carolina, Republicans said that the huge surge of African-Americans was one of the big factors that led to Senator Elizabeth Dole, a Republican, losing her re-election bid.

Mr. Obama also did strikingly well among Hispanic voters; Mr. McCain did worse among those voters than Mr. Bush did in 2004. That suggests the damage the Republican Party has suffered among those voters over four years in which Republicans have been at the forefront on the effort to crack down on illegal immigrants.

The election ended what by any definition was one of the most remarkable contests in American political history, drawing what was by every appearance unparalleled public interest.

Throughout the day, people lined up at the polls for hours — some showing up before dawn — to cast their votes. Aides to both campaigns said that anecdotal evidence suggested record-high voter turnout.

Reflecting the intensity of the two candidates, Mr. McCain and Mr. Obama took a page from what Mr. Bush did in 2004 and continued to campaign after the polls opened.

Mr. McCain left his home in Arizona after voting early Tuesday to fly to Colorado and New Mexico, two states where Mr. Bush won four years ago but where Mr. Obama waged a spirited battle.

These were symbolically appropriate final campaign stops for Mr. McCain, reflecting the imperative he felt of trying to defend Republican states against a challenge from Mr. Obama.

“Get out there and vote,” Mr. McCain said in Grand Junction, Colo. “I need your help. Volunteer, knock on doors, get your neighbors to the polls, drag them there if you need to.”

By contrast, Mr. Obama flew from his home in Chicago to Indiana, a state that in many ways came to epitomize the audacity of his effort this year. Indiana has not voted for a Democrat since President Lyndon B. Johnson’s landslide victory in 1964, and Mr. Obama made an intense bid for support there. He later returned home to Chicago play basketball, his election-day ritual.

Elisabeth Bumiller contributed reporting from Phoenix, Marjorie Connelly from New York and Jeff Zeleny from Chicago.



Mais tout le monde sur terre n'est pas dupe... et en Russie, on n'oublie pas que la récente guerre de la Géorgie contre la Russie, l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie, a été certes lancée par le gouvernement de GW Bush, MAIS avec l'aval du parlement et du Sénat contrôlés par les Démocrates. Donc le camp Obama...

La note discordante de la Russie
Lefigaro.fr (avec AFP)
05/11/2008 | Mise à jour : 16:07
http://www.lefigaro.fr/elections-americaines-2008/2008/11/05/01017-20081105ARTFIG00677-la-note-discordante-de-la-russie-.php

Si le président russe espère de bonnes relations avec la future administration Obama, il a pointé la responsabilité des Etats-Unis dans la crise financière et la crise géorgienne. Et va déployer des missiles pour neutraliser le bouclier américain.

Alors que les dirigeants de la planète rivalisent de formules pour congratuler le nouveau chef de la Maison Blanche, le président russe Dmitri Medvedev s'est contenté du minimum syndical.

Dans son premier discours annuel à la nation, prononcé mercredi devant les parlementaires, des représentants des corps constitués et un parterre de personnalités russes réunis au Kremlin, Medvedev a simplement espéré que « la nouvelle administration américaine opterait pour de bonnes relations avec la Russie », ne citant pas une seule fois le nom de Barack Obama.

Ce n'est que quelques heures plus tard que le président russe a envoyé un télégramme de félicitations à Obama, dans lequel il l'invite à «un dialogue constructif sur la base de la confiance.»

Dans son discours à la nation, le sucesseur de Vladimir Poutine a ramené les projecteurs sur la crise financière internationale. Il a accusé les Etats-Unis d'en être à l'origine.

« En gonflant la bulle financière pour stimuler leur croissance, les Etats-Unis ne se sont pas donné la peine de coordonner leurs efforts avec d'autres participants des marchés et ont ignoré tout sens élémentaire de la mesure», a-t-il déclaré

Dmitri Medvedev a également fait endosser à l'administration américaine la responsabilité de la crise géorgienne.

« Neutraliser le système de défense antimissile »

« Le conflit dans le Caucase a été utilisé comme prétexte pour introduire dans la mer Noire des bateaux de guerre de l'Otan et pour imposer plus vite encore à l'Europe le système de défense antimissile américain, ce qui va provoquer des mesures de rétorsion de la Russie», a ajouté le président russe, annonçant du même coup que le pays avait organisé la riposte.

« Pour neutraliser en cas de nécessité le système de défense antimissile, on va déployer le complexe de missiles Iskander », a-t-il déclaré. C'est dans la région de Kaliningrad, l'enclave russe entre la Pologne et la Lituanie, que le Kremlin envisage ce déploiement.

« Depuis la même région, on va brouiller les nouveaux éléments du système de défense antimissile que les Etats-Unis ont l'intention de déployer en Pologne et en république Tchèque », a-t-il poursuivi.

Sur le plan de la politique intérieure, Dmitri Medvedev a proposé d'allonger à six ans la durée du mandat présidentiel en Russie contre quatre actuellement. Et de faire passer à cinq ans, celui des députés de la Douma, la chambre basse du Parlement, contre quatre aujourd'hui. Il n'a asuggéré aucun calendrier pour ces changements.


Même en France, une voix timide et étonnament "de gauche", tout en se réjouissant et sabrant le champagne, se met cependant déjà à appeler à la plus grande prudence face aux attentes vis-à-vis d'Obama...

Yes, he can


http://www.liberation.fr/monde/0101167538-yes-he-can
laurent joffrin

L’avenir a changé de camp. Pendant plus de vingt ans, les conservateurs l’avaient annexé. Ils viennent de le perdre. On a célébré la victoire d’un homme qui représente les parias de l’histoire américaine, l’irruption d’un messager du siècle nouveau, métissé, globalisé, où l’Occident ne sera plus au centre du monde.

On a eu cent fois raison. Les larmes du révérend Jesse Jackson, qui voit le rêve de son modèle, Martin Luther King, prendre chair sous ses yeux embués resteront dans la mémoire de tous les réprouvés. Terre de la discrimination et de la relégation, les Etats-Unis ont fait un grand pas vers la rédemption.

Mais l’élection de Barack Obama a un autre sens, tout aussi décisif pour notre destin. Depuis les années 1980, les progressistes de la planète étaient sur la défensive. Les forces de l’individu et de l’argent avaient confisqué l’idée même de progrès. L’entreprise et la finance, alliées à la technologie et au libre-échange, étaient les moteurs d’une révolution qui a bouleversé la planète, changé le travail, transformé les rapports entre les hommes. L’exubérance des marchés et l’énergie des égoïsmes individuels ont poussé l’humanité vers l’avant, sans qu’elle sache où elle allait. Le capitalisme, selon l’axiome de Marx, a révolutionné la vie. Du coup, les mots de changement, de réforme, de novation, d’audace et de créativité étaient passés à droite. Même si le terme n’a pas le même sens aux Etats-Unis, même si Barack Obama, un peu comme les Kennedy, est aussi un politicien éprouvé, centriste à beaucoup d’égards, dur dans la compétition et habile à la manœuvre, ces mots viennent de repasser à gauche. Par un vote massif, sans appel, les Américains ont voulu dire que cette société est trop dure à l’Homme, que l’inégalité n’est pas l’idéal des citoyens de la mondialisation, que la Terre n’est pas un espace infini et indestructible, que les riches doivent perdre, un tant soit peu, leur arrogance. Les progressistes s’étaient fait voler l’idée de progrès. Ils l’ont récupérée. Quelle leçon pour la gauche européenne, affaiblie, sans véritable projet et, surtout, sans souffle et sans idéal nouveau !

Pour autant, les Européens auraient grand tort de projeter sur le nouvel élu, qu’ils connaissent mal, leur espérance sociale et pacifique. Citoyen du monde, Barack Obama reste un Américain. Il approuve la vente libre des armes, la peine de mort, la primauté de la libre entreprise. Il veut intensifier la guerre en Afghanistan. Toujours les intérêts propres de l’Amérique resteront pour lui prioritaires. Les espoirs qu’il a soulevés sont si forts que la déception sera son ennemie dès le premier jour. Il faut partager cette espérance mais aussi l’entourer d’une attente raisonnable. La magie d’une élection, quels que soient le talent et le sang-froid démontrés par un démocrate d’exception, ne peut dissiper soudain le malheur des temps.

Ce qu’on peut espérer ? Une action volontaire contre la récession, une attention au sort des plus démunis, une protection meilleure contre les cruautés du marché, une politique étrangère moins solitaire et moins dominatrice, un effort rationnel, patient et audacieux à la fois, pour que le citoyen arrache enfin à l’économie aveugle la maîtrise de son devenir. Barack Obama n’est pas le sauveur suprême. Il peut être un Roosevelt new-look, qui a l’avantage d’être élu trois mois et non pas trois ans après le déclenchement de la grande crise. La planète attend le New Deal de ce début de siècle. Non pas une révolution mais des réformes humaines, cohérentes, efficaces. Bref une utopie concrète, celle qui fait tant défaut au vieux continent. L’homme sera-t-il à la hauteur de son destin ? Il en a en tout cas le talent. Yes, he can…



Aux USA, se présenter sur scène avec sa famille est très classieux. Mais l'émotionnel ne prend pas ailleurs sur la planète, où l'on subit depuis des décennies les missiles et bombardements économiques américains. Obama aura besoin d'un peu plus que de l'esbrouffe de vendeur de cravattes genre Tapie pour arriver à convaincre.